Procès ayant opposé Marcabru au Duché d'Alençon
Marcabru était accusé de T.O.P..
Nom du procureur : Barahir de Malemort
Nom du juge : Mortesot
Date du verdict : 17/03/1456
Lieu concerné par l'affaire : Illisible
*Et non, vous ne rêvez, c'est moi le procureur*
Messire juge,
Je suis ravi de faire mon retour en ces lieux même si j'aurais préféré que ce fut en d'autres circonstances. En effet, nous sommes ici pour une affaire de brigandage et le titulaire officiel de la charge de procureur étant momentanément absent, c'est moi que la duchesse a désigné pour faire l'acte d'accusation.
Or donc, le 15 février dernier, le sieur Marcabru, sujet du duc de Guyenne, a attaqué et détroussé le sieur Tattoo, citoyen helvétique, le laissant inanimé dans un champ et lui dérobant presque 900 écus et le triple en marchandises. Et cela, Messire juge, nous ne saurions le souffir ! Notre Grand Coutumier est en effet très clair sur le sujet : il considère le brigandage comme un trouble violent à l'ordre public.
*Deux gardes amenèrent un lutrin sur lequel trônait un imposant grimoire*
« Art. 624-1b – Du brigandage et racket
Est défini ainsi tout vol de richesse (marchandise et/ou écus) d'une autre personne par intimidation, terreur ou chantage
Ainsi, tout acte de brigandage sur les chemins de notre Duché ou de cambriolage dans un village et de racket sera passible d’une amende égale à la somme des biens volés à une amende de 1000 écus, assujettis de la restitution des biens à la victime (sous réserve de présentation de preuve de la marchandise volé) ainsi que son indemnisation à hauteur des frais de soins engagés par l’agression (remboursement des caractéristiques perdues). En sus, le coupable pourra se voir emprisonné et soumis à des peines alternatives. »
*Le procureur se tourna vers l'accusé*
Sieur Marcabru ! Vous êtes accusé de trouble à l'ordre public pour avoir détroussé le sieur Tattoo. Qu'avez-vous à dire pour fort défense ?
*S'adressant à nouveau au maitre de cérémonie*
Messire juge, afin de vous présentez les faits, je vous demande d'entendre en témoignage ledit sieur Tattoo, qui vous expliquera mieux que moi ce qui lui est arrivé.
*Le procureur s'assit pour laisser les différentes parties s'exprimer*
Lenoil,
procureur du duché d'Alençon faisant fonction
16/02/1456
*L'accusé s'avance. Ses chaines au pied ripent sur le parquet du tribunal.
Des sanglots dans la voix, il prend difficilement la parole.*
Mess...ire *sanglot*
C'est pris de remord que je m'avance...*sanglot* devant vous.
Ma mie...*sanglot* enfin celle qui ne veut plus de moi m'a laissé dans un désespoir profond.
Ce qui m'a amené à agir avec malversation.
*Les sanglots gagnant sa voix, Marcabru tourne son regard vers son avocat . Cherchant en lui les mots qu'il n'arrive pas à prononcer.*
Proces ici:
http://forum.royaumesrenaissants.com/viewtopic.php?t=304922
;-)
La personne intéressée ne s'est pas manifestée.
bien le bonjour Seigneurs
J'accuse le dénommé Marcabru de m'avoir lâchement attaqué par derrière, ce qui fait que la surprise fut totale pour moi. Même si dans mes jeunes années, j'ai reçu une éducation militaire, les longues années ou je n'ai pas pratiqué ont certainement aidé ce misérable a avoir le dessus sur moi...
ce misérable m'a non seulement laissé pour mort, en ne me laissant absolument rien mais en plus, celui ci c'est permis de me railler alors que j'agonisais. toute ma fortune, tous mes biens m'ont été dérobés. Comme indiqué plus haut plus de 900 ecus en liquide et pres de 3 fois plus en marchandises.
Comme j'ai déjà eu l'occasion de le dire a certain, j'ai traversé bien des contrés sans jamais avoir de problème et il a fallut que cela arrive a quelques jours de ma destinations... le Seigneur dans son infini sagesse doit avoir ses plans, peut être était ce pour que ce vil homme soit attrapé ou condamné, je ne saurais le dire.
Je demande donc que justice soit faite concernant ce bandit, d'autant plus, qu'il m'a fait parvenir une belle lettre quand il a appris qu'il allait être arrêté en me disant entre autre que si je ne savais pas me battre, ce n'était pas la peine de m'aventurer sur les routes seul, et que ce n'etait pas la peine de pleurer...
Bref, j'ai perdu non seulement mes biens mais également des forces et je ne me remet que partiellement de mes profondes blessures
J'en appelle à la cour pour me rendre justice
je vous remercie par avance
Le prévenu a été reconnu coupable de trouble à l'ordre public.
Le Juge monta sur l’estrade pour rendre son verdict :
En vertu des pouvoirs qui me sont conférés, ayant entendu les plaidoyers de l’accusation et de la défense, ayant pesé le pour et le contre, le recto et le verso, l’un des cotés et son contraire, le Ying et le Yang, je ne peux que constater que bien que l’accusation manque quelque peu de contenances et de contenus par l’absence de témoins et de preuves je prends le partis de lui donner un certain crédit grâce au soutient que Dame Arfée, anciennement procureur à cette Cours, à bien voulu offrir en portant elle-même le dossier à la connaissance de la procure ici présente. De plus les larmoiements et semblants de repentirs de l’accusé en tout début d’audience rajoutent une pierre à l’édifice de l’accusation.
Cependant, la défense produite met en avant le parcours particulièrement difficile de l’accusé et développe une théorie de la rencontre avec la victime parfaitement plausible que personne n’est venu contredire en ce procès en place publique.
En tout état de cause, il apparait que nul ne peux clairement établir qui est au final l’agresseur ou l’agressé même si il semble qu’une certaine somme d’argent et des biens sont passés de la poche de la victime à celle de l’accusé de façon bien trouble. Aussi, je déclare l’accusé coupable de brigandage avec circonstance atténuantes et le condamne à payer la somme de 1 écus symbolique par prélèvement immédiat.
Allez, rentrez chez vous et soyez heureux !
Mortesot, Juge d’Alençon
17 mars 1456
Le prévenu a été condamné à une amende de 1 écu.
Le prévenu a été condamné à une amende de 1 écu