Procès ayant opposé Fabrizziocorleon au Duché d'Alençon
Fabrizziocorleon était accusé de T.O.P..
Nom du procureur : Hardcore
Nom du juge : mortesot
Date du verdict : 17/10/1456
Lieu concerné par l'affaire : Alençon
* Hardcore s’avance à la barre *
Mesdames, Messires, Bonjour !
Nous voici à nouveau en c’est lieux, pour un cas de brigandage, en effet, Messire Fabrici… Fabrizzoi… rhaaa imprononçable se nom, Messire Fabrizziocorleon, habitant d’Alençon, a racketté Dame Marielaprude sur les Terres d’Alençon.
* Se tournant vers l’accusé *
Savez vous que… c’est interdit ? Savez-vous que dans notre beau livre de loi, un article nous parle de ça ? Apparemment non, je vais donc vous le lire.
"Art. 624-1b – Du brigandage et racket
Est défini ainsi tout vol de richesse (marchandise et/ou écus) d'une autre personne par intimidation, terreur ou chantage
Ainsi, tout acte de brigandage sur les chemins de notre Duché ou de cambriolage dans un village et de racket sera passible d’une amende égale à la somme des biens volés à une amende de 1000 écus, assujettis de la restitution des biens à la victime (sous réserve de présentation de preuve de la marchandise volé) ainsi que son indemnisation à hauteur des frais de soins engagés par l’agression (remboursement des caractéristiques perdues). En sus, le coupable pourra se voir emprisonné et soumis à des peines alternatives."
J’espère que vous avez bien écouté, et maintenant, nous vous écoutons.
Par Hardcore,
Le 24 Septembre 1456.
bonjour maitre
je ne puis me defendre j'ai causé bien du soucis
a marie la prude j'ai essayé de réparer ma faute en lui envoyant un courrier en lui proposant de la rembourser de plus je l'ai embaucher le lendemain il vrai que l'acte de brigandage et puni par la loi je dois payer pour cela j'ai bien compris et je ne recommencerai plus .
* Hardcore s'avance à la barre *
Trés heureux de voir que vous assumez votre faute. Et que vous comptez la reparé. Je vous laisse vous arranger avec Marielaprude, je la contacterai sous peu pour savoir si l'arrangement c'est bien passer.
Monsieur le juge, je demande une journée de prison, qu'il puisse réfléchir sur cette acte commis.
Par Hardcore,
Le 25 Septembre 1456
bien je m'engage a effectuer une journée de prison et j'attend la proposition de marie la prude afin de la dedommager.
Alors que je revenais de Verneuil, fière comme un Arpagan de mes nouveaux habits, je me suis faite sauvagement agressée par un brigand.
Quelle ne fut pas ma surprise de constater qu'il s'agissait, une fois remise de mes émotions et de mes commotions, d'un habitant de mon propre village, alors éleveur de cochons donc de surcroit à l'abris du besoin.
Au delà du préjudice monétaire qui est négligeable, j'avoue avoir été profondément choqué par ce geste qui est celui d'un habitant de ma propre ville.
La promesse de cet individu de ne plus le réitérer me suffira, le préjudice moral et psychologique quand à lui restera indélébile.
Bonjour , messires du tribunal ; je pense que le messire fabrizzio c bien rendu compte de sa faute et qu'il la regrette ; le connaissant ,il fera tout pour se racheter , voilà mon temoignage ; Messires je vous salut ,merci de m'avoir ecouté .
Messieurs Dames, il apparait à la lecture des minutes de ce procès que l’accusé reconnait les faits. Il est donc jugé coupable.
Cela étant, sa sincérité semble effective quand il se pourfend en excuses espérant ainsi la rédemption de ses fautes.
En conséquence, je condamne l’accusé à seulement une journée de prison comme demandé par notre éminent Procureur ainsi qu’à des excuses publiques de l’agresseur à sa victime. De plus, comme la victime ne semble pas au final attendre une quelconque indemnité pécuniaire pour le préjudice moral subit, Monsieur Fabrizziocorleon profitera de sa venue sur la place pour faire le don aux passant d’un jambon qu’il débitera en lamelles destinées à être accueillies sur une belle tranche de pain au préalable revenue dans de l’huile de noix avec quelques belles tranches de tomates. Il aura pris soin bien sur d’accompagner les tartines sus citées avec un bon godet d’un vin de pays dont le producteur sera laissé à sa discrétion.
Il est entendu que si le vin s’avérait être de la piquette et son jambon de la mauvaise cochonnaille, Monsieur Fabrizziocorleon serait alors immédiatement mis aux fers, fouetté pour la forme et remisé au pilori jusqu’à ce que mort s’en suive.
Qu’il en soit ainsi.
Mortesot, Juge d’Alençon
17 oct 1456
Le prévenu a été condamné à 1 jour de prison ferme et à la peine de substitution suivante : excuses publiques à marielaprude