Procès ayant opposé Knitte au Duché d'Alençon
Knitte était accusé de T.O.P..
Nom du procureur : RoseAline
Nom du juge : Mortesot
Date du verdict : 16/06/1457
Lieu concerné par l'affaire : Sur les chemins
Nous avons là un colletionneur de procès, idée originale mais qui va lui coûter cher. Cette fois-ci Messire Knitte a brigandé Messire Schradac. Il l'a laissé inanimé dans un champ et lui a volé 6 pelotes de laine, une petite échelle, un sac de maïs et 20.54 écus. La victime n'a pas pu manger pendant trois jours et son état nécessite des soins pour qu'il recouvre toutes ses facultés.
Le brigandage est puni par la loi :
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Art. 624-1b - Du brigandage et racket
Est défini ainsi tout vol de richesse (marchandise et/ou écus) d'une autre personne par intimidation, terreur ou chantage.
Ainsi, tout acte de brigandage sur les chemins de notre Duché ou de cambriolage dans un village et de racket sera passible d'une amende égale à la somme des biens volés à une amende de 1000 écus, assujettis de la restitution des biens à la victime (sous réserve de présentation de preuve de la marchandise volé) ainsi que son indemnisation à hauteur des frais de soins engagés par l'agression (remboursement des caractéristiques perdues). En sus, le coupable pourra se voir emprisonné et soumis à des peines alternatives.
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Messire Knitte, des explications ? Si vous souhaitez un avocat, faites-le savoir rapidement.
Rosealine,
Le 26 mai 1457.
La personne intéressée ne s'est pas manifestée.
Pour brigander, il y a du monde. Pour s'expliquer, il n'y a plus personne.
Je ne vais donc pas perdre mon temps, les faits sont là : Messire Schradac, la victime, est si mal en point qu'il ne peut même pas se tenir debout pour témoigner, des marchandises dérobées et l'accusé, Messire Knitte, n'est pas venu contester les faits.
Je demande donc à ce que l'accusé soit déclaré coupable, qu'il soit condamné à restituer les biens volés et au remboursement des frais de
soins, ainsi qu'à une peine de 10 jours de prison et 500 écus d'amende.
Rosealine,
Le 1er juin 1457.
La personne intéressée ne s'est pas manifestée.
*Schradac tenta de se mettre debout mais après plusieurs essais infructueux il préféra rester assis pour témoigner. Il salua Madame le Procureur et Madame la Juge*
Et bien ... je ne suis pas mécontent de voir que ce brigand va devoir répondre de ses actes aussi vite.
Cela s'est passé dans la nuit du 24 au 25 mai. Je venais de quitter Mortagne et je me dirigeais vers une prairie forte accueillante après Verneuil afin d'y installer mon campement. Alors que je pensais être arrivé en sécurité ce messire s'est jetté sur moi et a lancé le combat. Mais après quelques échanges de coups d'épée, j'étais loin de pouvoir me mesurer à lui, il est parvenu à m'assomer. Quand je me suis réveillé dans le champs voisin il m'avait délesté de tout mes biens. Soit 6 pelotes de laine, 1 petite échelle, 1 sacs de maïs et ma bourse avec 20,54 écus.
De plus suite à cela je suis dans l'incapacité de pouvoir me nourrir pendant 3 jours. Comme vous avez peut-être pu le constaté c'est très affaibli que je me présente à vous. Les spécialistes disent même que je suis mourant.
Enfin bref je demande réparation de la part de cet ainsi qu'une peine exemplaire. Espérant ainsi qu'il se rende compte de ce qu'il laisse derrière lui ...
*A bout de souffle il décida d'interrompre ici son témoignage et la voix rauque*
Et bien, j’ai encore une fois à juger du brigandage de cet énergumène, qui plus est avec moult actes de violence. Là encore l’accusé n’a pas cherché à se défendre signant ainsi sa culpabilité.
Aussi, moi Mortesot, Juge d’Alençon, en mon âme et conscience, déclare l’accusé coupable des faits qui lui sont reprochés. Qui plus est, la récidive avérée des faits, la violence de ceux-ci ainsi que le niveau social élevé de l’accusé (niv3) rendant inacceptable de tels actes, m’amènent à considérer l’extrême gravité de la situation et à condamner l’accusé à une peine lui étant proportionnelle, à savoir un châtiment avec séquelles corporelles. L’accusé subira donc une bastonnade de 40 coups à l’aide d’une barre de fer en place publique, au niveau des membres et du thorax et laissé pour mort sans ménagement. Ainsi, s’il devait survivre à son châtiment qu’il prenne conscience de ses actes et qu’il en tire les conclusions qui s’imposent et si il en meurt … et bien tant pis !
Justice est faite !
Mortesot, Juge d’Alençon
16 juin 1457
NB HRP : Le châtiment avec séquelles corporelles est une peine de mort IG purement technique mais non RP permettant au joueur de choisir la destinée de son personnage cad de continuer à le faire vivre mais avec quelques caractéristiques en moins ou alors de le faire mourir définitivement selon son choix, son RP.
Le prévenu a été condamné à la peine capitale