Procès ayant opposé Katara au Duché d'Alençon
Katara était accusé de T.O.P..
Nom du procureur : Thegregterror
Nom du juge : MissRose
Date du verdict : 30/12/1457
Lieu concerné par l'affaire : Alençon
[Introuvable]
[Introuvable]
Votre honneur,
Attendu que l'accusé a tenté de pénétré la Capitale ce 22 décembre alors qu'un décret ducal en interdit l'accès ;
Attendu que l'accusé a usé d'un faux et qu'elle n'a aucunement nié sa
création, et a de par ce fait usurpé l'identité du Prévôt d'Alençon et
remis en cause la légitimité de documents administratifs dudit Prévôt ;
Attendu que l'accusé ne s'est pas manifesté pour sa défense ;
Attendu que l'accusé se trouve toujours en Alençon et a eu, de facto, la possibilité de se défendre ;
En vertu du décret ducal sur l'interdiction d'accès de la capitale,
ainsi que des articles 624-1e, de la violation de domicile et
usurpation d'identité, 624-2b, de la violation d'un arrêté municipal ou
ducal, et 624-2c, de l'atteinte à la réputation d'autrui, préalablement
cités durant le présent procès ;
Nous demandons pour l'usurpation d'identité du Prévôt une peine
d'emprisonnement d'une journée et pour l'atteinte à la réputation dudit
Prévôt d'une peine d'emprisonnement d'une journée ainsi qu'une peine
pécuniaire de 50 écus pour la création et l'usage du faux. Pour le
non-respect du décret ducal sur l'interdiction d'accès à la capitale,
nous ne demanderons rien puisque l'accusé a été repoussé militairement.
La demande totale de la procure est donc d'une peine pécuniaire de 50 écus et d'une peine d'emprisonnement de 2 journées.
Fait le 29 décembre 1457
Grégoire d'Ailhaud
Procureur d'Alençon
Katara s'était complètement endormi pendant la plaidoirie de Lafred. A
croire que ce qu'elle racontait était assommant. Ce n'ai cas la fin de
son récit qu'elle se réveilla en sursaute, pile au moment ou la
sentence tombait de la part de la défense. Katara les écoutas
"vomir" de nombreuse parole qui commençaient
d'ailleurs a l'endormir a nouveau. Quand tout le monde l'ai enfin
fermer, Katara leva la main crient un "Yep Mdame"
puis se leva. Elle regarda l'assembler puis Lafred avec un léger
sourire en coin avant de regarder le juges ainsi que les procureurs.
" Messieurs les juges, les procureurs, non je n'ai cure de vos
assises, je suis assise sur votre honneur et vos valeur que je méprise
! Dans le flot de vos censures, ma vie reste une aventure ou je n'en
fait cas ma guise, si ma folie n'est permise, elle n'en ai que plus
exquise "
Un sourire moqueur était afficher sur son visage et elle se tourna vers
Lafred un regard moqueur, un sourire amusée et assise sur le bord de sa
barre des accusée, elle croisa les jambes et les bras.
" Inquisiteurs citoyens, gardiens dociles du bien commun,
sortir de vos droit chemin, me fait t'en de bien, Je suis une libre
penseuse ! Une trublionne une emmerdeuse !! alors messieurs les juges
les procureurs, non je n'ai cure de vos assise, je suis assise sur
votre honneur et vos valeur que je m'éprise ! "
Katara les fixa tous un long moment avant de se rassoir correctement,
de reposer sa tête sur ses bras et de fermer les yeux pour se
rendormir. Quel qu'allait être la sentence cela allait être amusant et
si elle recevait la peine de mort et bien de toutes façon elle avait
prévenu toute ses connaissance de ce qui ce passait et ils savaient que
si elle mourrai, que la personne présente serais la seule coupable.
Elle n'entendit même pas le reste, étant retomber dans son sommeille.
Je vous remercie cher procureur de me laisser la parole. Pardonnez moi d'avance pour la longueur de mon témoignage.
Tout d'abord, sachez que je ne suis point quelqu'un de procédurier.
Ceci est ma toute première plainte pourtant j'ai eu de multiples
occasions.
Je ne cherche pas réparation ni quoique ce soit d'autres pour moi-même.
Cependant, ce procès est le moyen de mettre sur la place publique cette affaire afin de faire la recherche de la vérité.
En effet, en tant que prévôt, juge à la cour d'appel, et diaconesse, je
signe de nombreux parchemins qui font foi chaque jour. Je ne peux donc
laisser dire sans répliquer qu'on puisse usurper mon identité si
facilement.
Mes écrits n'auraient plus de valeur et demain le Duc aurait des
douzaines de faux documents sur son bureau, reçus de la part de
personne qui tenteraient de faire valoir n'importe quoi.
C'est en cela que l'accusation ici est grave, non pas pour ma personne mais pour l'autorité que je represente.
Je souhaiterai vous donner connaissance du dict document que je suis censée avoir rédigé.
Expéditeur : Lafred
Date d'envoi : 2009-12-15 23:37:56
Bonsoir
Je vous donne le Laisser passer, Les frontière son fermer mais étant
donner qu'un membre de votre famille ai un Habitant d'Alençon je vous
donne le droit d'entrer en Alençon.
Cordialement
Lafred
Prevot d'alençon
Vous conviendrez qu'étant censée avoir rédigé ce document, je suis donc
par la même autorisée à le diffuser. De plus dame Katara m'a dit
l'avoir transmis à plusieurs personnes. Il n'est donc pas secret.
Je précise en outre, que je n'ai pu prendre connaissance de l'original de ce document dont je n'ai reçu que la copie.
Prenons ce document point par point afin de déterminer la crédibilité d'une usurpation d'identité.
Tout d'abord l'expéditeur. C'est bien mon nom en effet. J'ai cherché
l'existence de quelqu'un qui aurait pu s'appeler lafred. ou . Lafred ou
je ne sais quoi d'autres mais je n'ai rien trouvé.
La date et l'heure. Je vous affirme que j'étais dans mon bureau à ce
moment la et que j'y était seule. Je suis la seule a avoir accès à mon
pigeonnier.
Ensuite le contenu. Dois-je vraiment commenter.
Admettons tout de même que quelqu'un ait effectivement usurpé mon identité.
Il serait venu chez moi, aurait écrit cette missive et aucune autre
(personnes d'autres n'est venus se plaindre), n'aurait pas cambriolé
mon domicile, surtout pas touché aux 10 tapisseries et aux écus que je
posséde, il serait parti discretement, en prenant soin de bien laisser
la clef sous le paillasson afin que je puisse rentrer à nouveau chez
moi.
Cette hypothése est vraiment peu crédible. Je crois que quelqu'un qui
réussirait à pénetrer chez moi et dans mes bureaux auraient bien mieux
à faire et surtout plus de dégats.
Réflechissons maintenant au but de cette lettre.
Quelqu'un se donnerait le mal de prendre mon identité, afin de tendre
un guet-apens à dame Katara et de la faire tuer par l'armée.
Sauf qu'à la date du courrier, l'annonce du Duc concernant la fermeture
de la ville d'Alençon n'avait pas encore était diffusée. A peine
avait-elle était décidée et elle n'était encore point en place.
Le faussaire avait donc un temps d'avance sur nos propres décisions à venir.
Enfin le clou du spectacle, si je puis dire : Dame Katara m'a écrit le
17 décembre soit deux jours après avoir reçu ce soit disant LP de ma
main, afin de s'insurger que le Duc lui avait refuser le laisser
passer. Hors pourquoi aurait-elle écrit au duc pour lui demander un LP
si elle en avait reçu un de ma part. Dans ce courrier du 17, elle ne
fait nullement référence à mon LP du 15.
Je pense que dame Katara ne pouvait ignorer que ce courrier est falsifié, mais ça elle ne le nie point.
Mais les incohérences quand à nos correspondances post réception du
courrier me laissent à penser que dame Katara n'est point victime du
faussaire mais bel et bien complice.
Dans quel but ? Elle s'est faite attaquer par une armée, c'est déjà une
punition en soi et je pense qu'elle savait pertinament qu'elle ne
pourrait pas se servir de cette médiocre falsification afin de faire
valoir ces droits
Je pense toutefois que le but est de me discréditer, de jetter l'opprobe sur mon travail.
J'aimerai entendre la vérité au cours de ce procès. J'espère que dame
Katara aura l'honneté de nous la donner. Si elle s'entête dans ces
inepties, elle devra payer pour son complice. Si toutefois celui-ci
existe. La seule personne a nous avoir présenté un faux , c'est elle.
Témoignage de Lafred baronne d'Artevelde, prévot des maréchaux, le 23 décembre 1457, à Alençon.
Le jugement a été rendu
Enoncé du verdict
Le prévenu a été reconnu coupable de trouble à l'ordre public.
*Rose étouffa un rire, cherchant a reprendre son sérieux, elle pris la
parole pour rendre son verdict dans cette affaire qui n'avait que trop
durée*
Ainsi Dame Katara prend beaucoup de peine pour falsifier un document,
se moquant donc ouvertement de nous et de nos lois en plus de notre
Dame Prévôt. Elle prend également la peine de se défendre en rimes ...
Dame Katara, vous méprisez nos valeurs ... certes elles ne sont pas
votre, nous l'avions bien compris, mais ces valeurs sont celles du
duché qui vous a accueillit ! et vous vous devez de les respectez !
Vous voudriez que je vous condamne a mort ! je pourrai déjà vous
condamner a faire vérifier votre vue, car de messieurs les juges il n'y
a point ici ! Je ne vais donc pas déranger plus votre repos et vais
énoncer mon verdict !
Je vous condamne donc Dame Katara, en vertu des articles 624-1e et
624-2c de notre Code Pénal, a 1 journée de prison, 30 écus d'amende et
3 jours de travaux forcés en nos mines.
De plus, je demande a ce qu'excuses publiques soient faites a Dame
Lafred notre Prévôt, cela vous enlèvera peut être l'idée de
recommencer, et donnera leçon a d'autres de ne pas faire de même. Et
comme je vois que votre verve rimesque est excellente, vous devrez donc
rédiger des excuses en rimes, un beau poème aux louanges de Dame Lafred
envers laquelle vous devriez avoir le plus grand des respect, au lieu
de bafouer sa signature et son poste ! Poème qui je le précise, ne
devra comporter aucune diffamation bien sûr...
Que cette sanction qui aurait pu être plus sévère, vous apprenne qu'on
ne se moque pas impunément des lois, et qu'une lecture approfondie des
décrets ducaux est nécessaire quand on vit et voyage dans un duché.
Comment pouvez vous fouler une Terre sur laquelle vous venez de cracher
! je vous laisse méditer lors de votre jour d'engeolement !
Gardes, emparez vous de cette femme !
Dura Lex, Sed Lex !
*Claquement sourd de marteau*
MissRose du Ried, Juge d'Alençon
Faict le 30e jour du mois de Décembre 1457
Le prévenu a été condamné à une amende de 30 écus et à 1 jour de prison ferme et à la peine de substitution suivante : 3 jours de travaux forcés. / Excuses publiques en rimes a Dame Lafred.