Procès ayant opposé Cerdanne au Duché d'Alençon
Cerdanne était accusé de T.O.P..
Nom du procureur : TheGregTerror
Nom du juge : Amaël du Ried
Date du verdict : 20/05/1458
Lieu concerné par l'affaire : Alençon
Votre honneur, Assemblée, Salutations.
Ce jour du 11 mai de l’an de grâce 1458 débute le procès de dame Cerdanne sous l’accusation de trouble à l'ordre public pour violation d’un décret ducal.
Le suspect, résidente de Rodez en Rouergue, est accusé d'avoir voyagé en terres alençonnaises alors que la loi martiale a été décrétée dans le Duché d’Alençon ce 1 mai. L’accusé est entré en notre belle province ce 11 mai à Verneuil sans aucun laissez-passer. D’ailleurs, l’accusé n’a pas demandé, et de facto n’a pas obtenu ledit laissez-passer.
Le décret ducal annonçant la loi martiale :
« A tous ceux qui liront ceci, Salut et Paix,
Qu'il soit dit aujourd'hui que l'Alençon déclare la Loi Martiale sur ses terres.
Ainsi, plus aucun laissez passer ne sera délivré à partir de demain, sauf dans le cadre des échanges commerciaux et diplomatiques. Cela concerne une minorité de personne.
Tous les étrangers sur le sol Alençonnais ont 48h à compter de demain pour quitter le duché sans quoi ils encourent un procès pour Trouble à l'ordre Public.
Plus aucune installation ne sera considérée comme légale sur notre territoire. Ainsi toute personne s'installant, à partir de demain, sans autorisation ducale se retrouvera en procès pour Trahison. Toute demande d'installation devra être faite avant toute entrée sur le territoire.
De plus l'armée va se mettre en mode faucheuse, la recrudescence de brigands sur nos terres et de personnes se fichant de nos décrets jusqu'alors permissifs ont eu raison de notre patience.
Nous invitons toutes personne intéressée à contacter notre capitaine Ludilau ou les Maîtres de Garnison de leurs villes, pour participer aux manoeuvres militaires.
Tous les laissez passer délivrés jusqu'à ce jour sont valables pour la durée indiquée iceux-ci.
Ainsi soit il.
Fait le 1er Mai 1458 à Alençon.
Deedlitt de Cassel d'Ailhaud
Duchesse d'Alençon. »
L’article de loi du corpus alençonnais :
« LIVRE VI – CODE PENAL
Opus 2 – Des crimes et délits
Chapitre 4 – Du trouble à l’ordre public
(« Tous les agissements, actions, comportements qui portent atteinte à l’intégrité morale et/ou physique d’une personne (ou groupe) morale ou physique », « Tous les agissements, actions, comportements qui portent atteinte à la paix de la communauté, à son bon fonctionnement, à l’ordre public au sens large. », « Constitue un acte de trouble à l’ordre public, toute perturbation au bon ordre, à la sécurité, à la salubrité et à la tranquillité publique. »)
Art. 624-2 – Des troubles dits « administratifs »
Art. 624-2b – De la violation d’un arrêté municipal ou ducal
Toute violation d’un arrêté municipal ou ducal entraînera des poursuites pour trouble à l’ordre public sauf si cela est stipulé dans le dit décret ou arrêté.
Cela ne concerne pas les cas simples de spéculation.
Les peines vont de 1 à 500 écus avec peines de prison et peines alternatives. »
Nous invitons dame Littlerosie, alors chef maréchal et douanière de Verneuil, ainsi que dame Tsampa, alors prévôt des maréchaux d’Alençon, à venir témoigner à charge.
L’accusé a droit de défense et peut requérir avocat ou témoins à décharge si bon lui semble.
Fait le 11 mai 1458
Grégoire d’Ailhaud
Procureur d’Alençon
Bonsoir..
Je suis arrivée le 10 mai..petite lettre de votre tribunal me donnant 48 heures pour sortir de votre territoire..
J'ai donc encore un peu de temps devant moi, il me semble pour quitter vos terres..Malgré cela je suis ici...dèja en procès..quelque chose m'echappe...
Dame Attia.,
Je ne sais la missive que vous avez reçue, mais l’infraction se fait par rapport aux lois en application et non une missive. En l’occurrence, nous avons cité le décret ducal mettant en place la loi martiale. Le délai de 48h a lieu à partir de l’annonce, c’est-à-dire le premier mai, afin de permettre aux étrangers de se mettre alors en ordre, et plus aucun laissez-passer n’est accordé sans exception depuis.
En particulier, vous n’avez pas de laissez-passer et vous êtes entrées alors que la loi martiale était en application depuis plusieurs jours. Vous êtes donc en infraction par rapport audit décret.
Votre honneur,
Attendu que l’accusé a voyagé dans le Duché d’Alençon sans laissez-passer malgré la fermeture des frontières et la mise en place de la loi martiale ;
Attendu que l’accusé ne nie pas les faits, au contraire ;
En vertu du décret ducal, de la loi martiale, ainsi que de l’article 624-2b, de la violation d’un arrêté municipal ou ducal ;
Nous demandons une peine pécuniaire de 30 écus, ainsi qu’une régularisation de la situation de l’accusé par rapport à la fermeture des frontières, toujours effectives, sous deux jours après le verdict.
Fait le 16 mai 1458
Grégoire d’Ailhaud
Procureur d’Alençon
Hummmm....Messer Procureur..
Etes vous sur de vous, de votre lecture... ...parce que je crains que votre réquisitoire ne soit pas pour moi. de là à ca que vous ayez égarez tous les laisser passer de tous les gens ici présents et que, égaré par quelques fièvres malignes vous balbutiez sans cesse la même chose depuis un temps, sans fin sans compte et que le prénom de cette Dame Attia si facile, si doux, si rond en bouche ait fait barrage à tous les autres...A moins que ce ne soit tout simplement de l'avoir croisé dans une des rues de la ville qui vous ai mis la tête à l'envers...
En tout cas, quoiqu'il en soit...votre réquisitoire n'est pas recevable...Vous vous doutez bien que le vice de forme saute aux yeux....
J'attends donc de vous...la reconnaissance de votre lamentable erreur...
Votre Honneur,
J'affirme sur l'honneur que la personne citée fut prévenue du décret concernant la Loi Martiale par courrier des douanes dès son arrivée en terres Alençonnaises.
Elle fut ainsi avertie des risques encourus pour avoir pénétré en Alençon sans autorisations.
Elle n'a par ailleurs rien fait pour tenter de se mettre en règle .aucune demande de lp, rien...
Votre Honneur,
J'affirme devant vous, et devant le Très Haut, que je n'ai pas reçu de demande de laisser passer de la part de cette personne et que de facto, elle n'avait pas d'autorisation pour entrer sur nos terres.
Le prévenu a été reconnu coupable de trouble à l'ordre public.
Que l'accusée se taise ! En rien une erreur de prononciation n'entraînera un quelconque vice de forme dans mon tribunal ! Le travail exemplaire qu'accompli quotidiennement le Comte de Saint-Omer explique aisément cette petite erreur dans le nom de l'accusée, qui est bel et bien la dénomée Cerdanne. Je vais donc à présent rendre Justice.
Nous, Amaël du Ried, Honorable Juge du Royal Duché d'Alençon, après avoir écouté l'acte d'accusation, les plaidoiries de la Défense et le réquisitoire de l'Accusation, sous le regard du Très-Haut et avec l'aide de Saint Latuin, statuons que,
Aux vues des faits rapportés par la Défense et l'Accusation, nous condamnons l'accusée, la dénommée Cerdanne, originaire du Comté de Rouergue, à verser une amende de 30 écus pour non respect des lois en vigueur du Codex alençonnais, et de demander un laissez-passer auprès des services de la Prévôté du Duché pour ensuite quitter sur le champs l'Alençon.
Pour la grandeur du Royal Duché d'Alençon et la gloire de Sa Majesté le Roi de France Lévan III.
Le prévenu a été condamné à une amende de 30 écus.
Le prévenu a été condamné à une amende de 30 écus et à la peine de substitution suivante : Peine pécuniaire de 30 écus ;
Demande d'un laissez-passer auprès de la Prévôté.