Procès ayant opposé Nabel de Volvent au Duché d'Alençon
Nabel de Volvent était accusé de Haute Trahison.
Nom du procureur : Nakoor
Nom du juge : Shynai du Ried
Date du verdict : 20/11/1458
Lieu concerné par l'affaire : Alençon
A l'autre bout de la rue où allait débuter le procès, ce trouvait la Caserne. Au milieu de la cour, Nakoor, jeune Maitre de Garnison, s''entrainait à l'épée avec un des nouveaux soldats.
Après avoir fait tombé à terre son soldat avec un coup qui sortait de l'art du maniment de l'épée, le jeune homme apperçut un attroupement au niveau de la place.
Et zut, c'est aujourd'hui le procès s'écria t'il
Aussitot, le jeune homme accouru à son bureau, pris sa robe et le dossier puis reparti après avoir laché son bouclier et avoir mis son épée au fourreau.
Toujours en courant il traversa la cour
Bon travail soldat, continuait comme ça !
L'homme n'eut pas le temps de répondre, son supérieur étant deja en train de courrir dans la rue. Tout en courrant, Nakoor enfila sa robe ce qui ne fût pas chose facile.
Le juge venait juste de terminer quand le Maitre de Garnison, devenu procureur arriva à sa hauteur après avoir bousculé un ou deux gardes s'excusant au passage.
C'est légèrement essouflé, les bottes pleines de terre et la présence de l'épée bien visible que le jeune homme prit la parole en souriant comme à son habitude.
Votre honneur, assemblée, bonjour à tous
En ce jour du 2 Novembre 1458 débute le procès de Dame Nabel de Volvent pour Haute Trahison pour avoir divulguée des informations à teneur confidentielle à un homologue Angevin, fin juillet 1458 alors qu'elle était encore chancelière.
Là, le jeune homme regarda Nabel, femme d'un de ses amis, femme en qui il avait confiance avant de poursuivre.
Ceci aura donné lieu à certains de ses collègues dont le plaignant le vicomte Fred de Castelviray, actuel Cac ducal.
Pour plus de précisiosn voici quelques preuves.
Le procureur ouvrit son dossier et pris le tas de feuilles à l'interieur. Il les retourna, et oui le procureur est doué mais il ne lit pas encore à l'envers ou du moins il ne le fait pas facilement.
Voici le sujet posté au conseil par la Duchesse d'Alençon en place au moment des faits par Ludilau du Ried:
*************************************************************************
[diplomatie] D'une bien mauvaise blague...
Citation:
Bien bien...
Pour résumer, la prévosté royale a été prévenue de malfaiteurs sur notre sol.
Cette information émanerait d'un tout nouvel ambassadeur angevin en notre chancellerie, en la personne dudit sieur Lefou.
Et tenez vous bien, ça en serait à mourir de rire si ça n'avait pris une tournure si délicate pour l'Alençon
*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*
Citation:
Expéditeur : Edern
Date d'envoi : 29/07/2010 - 01:02:40
Titre : Re: Re: Missive urgente d'Anjou
Toutes nos excuses en ce cas, l'Angevin a hélas la flatterie facile dès lors qu'il s'agit de s'adresser aux autorités royales.
Le sujet et la teneur de l'affaire sont fort simples : nous savons de source sûre que les individus suivants ont pour projet de piller une ou plusieurs de nos villes dans les jours ou les semaines à venir avec l'aide de mercenaires recrutés par leurs soins. Au vu des fonctions qu'ils occupent, nous exigeons une condamnation royale immédiate et sans appel de ces tristes sires, ainsi qu'un châtiment à la hauteur des enjeux de l'affaire. Toute autre réaction serait considérée comme un soutien officieux voire officiel à leur action. L'Anjou étant membre de l'Alliance du Ponant, cela pourrait prendre une tournure assez déplaisante pour la tranquillité de nos relations, quelles qu'elles soient.
Il s'agit de (liste non exhaustive) :
- Fred de Castelviray, dit Fred, vicomte de Rémalard, actuel connétable de l'Alençon ;
- Sasousem de Castelviray, dit Sasousem, membre de l'armée régulière du Maine, ex-chef de l'armée mainoise chargée de la défense du Mans jusqu'il y a peu, membre du parti politique de Mathilde, comtesse du Maine, ex-conseiller comtal et membre de la liste de ce même parti aux dernières élections ;
- Reikilo, conseiller ducal d'Alençon.
Qu'il soit su que nous ferons un scandale public de ce bellicisme de la part de hauts responsables du Domaine Royal si l'affaire n'est pas réglée dans les délais les plus courts.
Le Fou
Ambassadeur d'Anjou
*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*
Cette missive date du 29 juillet.
A cette date, Sieur Reikilo m'avait informé d'une mauvaise blague faite en taverne, où lui Fred et sa soeur affirmaient avoir l'intention de piller une mairie angevine lors de leur promenade vers le sud au sein de l'armée, histoire de s'occuper pendant le trajet.
Cette blague lui aurait alors valut, toujours d'après ses dires, de voir sa candidature à la chancellerie - en date du 27 juillet - officieusement déboutée.
Nabel, toi qui étais présente en taverne lors de cette stupide blague, pourrais-tu me dire ce qu'il en est de ton côté et nous confirmer ou non ce refus de candidature à ce sujet?
D'autre part, je m'étonne fort qu'un diplomate fraichement arrivé tel que ce Le fou, puisse prétendre tenir ce genre d'informations de "source sûre" puisqu'aucun habitant raisonné en Alençon ne pourrait croire à pareilles inepties.
Par ailleurs le prévost angevin affirme quant à lui ignorer complètement cette affaire.
Toujours est-il que cela vire à l'incident diplomatique et je compte à ce que toute la lumière soit faite sur cette affaire.
Voici la réponse apportée par la Chancelière d'époque, Nabel de Volvent:
Citation:
Une candidature déboutée ? gné ? pas connaissance ! En effet oui Reikilo est actuellement à la chancellerie, et actuellement aussi je ne l'ai pas reçu! Aucun rapport avec cette histoire, juste que j'ai pas encore eu le temps (déjà un manque de motivation, j'essaie de faire le point sur le postes libres, et j'ai des rp en cours, genre optionnellement le mariage de ma blonde qui traine depuis plus de deux mois!) Je pense avoir fait convenablement mon travail durant mes 4 mois de chancelière, et il serait bon que les futurs ambassadeurs apprennent la patience sinon je vois pas bien ce qui foute en diplomatie !
Donc non je lui ai rien refuser, bien que je me tâte! Il me semble que Reilkilo entreprend un long voyage avec la clic Castelviray ... mais ma décision n'est pas arrêter loin de là, je ne l'ai même pas encore reçu !
En ce qui concerne cette soirée taverne, j'étais en effet présente, et même si j'ai dans un premier temps pensé à une mauvaise blague, les dires de Fred lors d'une conversation privée m'ont quelques peu surpris !
J'ai donc eu une discussion avec l'ambassadeur Angevin, appeler Le Fou, et nous avons beaucoup parler avant de savoir ce qui était le mieux de faire.
Les angevins sont des têtes de mules, ont le savaient déjà, et il est donc aller chercher des réponses que je n'avait pas, il me semble donc que Grégoire à était contacté.
Il me semble qu'il y a eu un échange entre eux.
Depuis je suis en contact avec le Chambellan, et nous n'avons trouvé aucun problème diplomatique entre Alençon et l'Anjou. Il ne condamne pas le duché, juste les personnes, auteurs de cette "mauvaise blague".
Quant à savoir si c'est une mauvaise blague ... je me réserve le droit d'en penser le contraire ! En tout cas, maintenant s'en ai une !
Voilà, ce que je peux dire de mon côté ...
Nous constatons qu'elle ne répond donc en rien à la question qu'on lui pose et ne donne aucun justificatif valable. Il faut également savoir que, quelques minutes après elle est allée accueillir Reikilo à la Chancellerie, étrangement.
A cela, la duchesse en place au moment des faits répond :
Citation:
Bon...
une mise au point s'impose sur ma vision du poste de chancelier et surtout à présent de conseiller en charge de la politique extérieure.
Ce genre d'initiative reposant sur des appréciations et ressentis personnels n'ont pas leur place dans quels débats et décisions que cela soit. Traiter directement avec un ambassadeur étranger de la façon de mener cette affaire alors même que pas un dirigeant de l'Alençon n'était au courant, c'est bel et bien outre passer ses fonctions.
Jusqu'à mon élection, nous avions un duc en place. Si pas présent, je pense qu'il aurait été de bon ton de garder un esprit de réserve et de recul sur la situation, d'autant plus qu'à bord d'une armée, même s'ils comptaient effectivement piller l'Anjou,nous n'étions pas à 2 jours près, n'est-ce pas? au pire en prévenir le capitaine, qu'on foute leur agrément en l'air pour le moment, ou que sais-je d'autre mais passons.
Si le chambellan ne condamne pas le duché, c'est pourtant bien lui et nos hautes instances qui sont visées, puisqu'alors membres du conseils étaient directement concernés.
Je te laisse le droit de penser ce que tu souhaites - et encore heureux - mais aucunement de faire passer ses sentiments et appréciations personnels dans le cadre professionnel.
Je clos le sujet pour ce jour, qu'on puisse passer à d'autres choses plus constructives, et répondrai de tout ceci à la grande prévosté.
Mais que les choses soient à présent claires, je ne pourrai laisser passer la moindre prochaine incartade de ce genre
*************************************************************************
Nakoor marqua une pause après avoir lu tout ça.
Je prendrai bien une bièr... euh pardon un verre d'eau après tout ça.
Voyant le regard du juge, Nakoor sourit de plus belle.
Enfin quand j'aurai terminé, tenais messire voici toutes les preuves.
Le jeune homme donna au juge le dossier bien remplit avant de poursuivre.
Il y a donc délit selon l'article suivant :
Euh ...
Son code pénal était au tribunal, mais rien n'arrétait Nakoor, 20 secondes de silence et il récita de mémoire le code pénal.
Citation:
Chapitre 6 ' De la haute trahison
Art. 626-2 ' De la négligence, usurpation ou abus de fonction
Implique d'entraîner la mort ou des problèmes particulièrement grave dans le Duché.
Concerne les conseillers, les maires, le Duc ou tout autre fonctionnaire du Duché.
Les peines encourues relèvent de l'amende de 50 à 1000 écus avec peines de prison et peines alternatives ainsi que le bannissement et la mort.
Je rappelerai également le livre IX sur la diplomatie :
Cette fois si Nakoor sorti d'une poche un papier pour le lire
Citation:
Opus 1. Le Corps diplomatique :
Art 911. Le chancelier
Nommé et révoqué à volonté par le Duc, il dirige, organise et supervise le
travail du corps diplomatique du duché dont il doit rendre compte au Duc.
...
Opus 2. Les Ambassadeurs
Art 927.
Tout Ambassadeur manquant à ses devoirs envers le Duc ou le Conseil sera considéré comme Haut Traître
Opus 3. Charte des ambassadeurs
Art 931.
Cette charte est passée entre l'ambassadeur, le chancelier et le
conseil ducal de l'Alençon qui sont tenus d'en respecter les termes.
Art 933.
Face au non respect de la Charte par le chancelier ou par un conseiller
ducal, toute autre partie est en droit de déposer plainte auprès du Duc, qui statuera et transférera le dossier à la Justice si nécessaire.
J'appelle le Vicomte Fred de Castelviray à venir témoigner à charge ainsi que Dame MissRose actuelle capitaine de notre OST et témoin de l'accusation.
Nakoor se retourna vers Nabel avant de rajouter :
L'accusée à droit de défense, peut requérir témoins à décharge et demander le service d'un avocat.
Le jeune homme regarda autour de lui, certain écoutaient, d'autres un peu moins et certain c'étaient même endormis après son long discours.
Merci à tous, je laisse la parole à la défense
Sur ces dernières paroles, le procureur se dirigea vers le siège qui devait être le sien et demanda a un garde de lui apporter à boire.
*Comme un soleil de fin de siècle ... qui se couche entre tes bras ... Demain je m'en irai peut être ... si tu viens avec moi ...Viens ... Allons ensemble ... c'est un joli soir pour mourir ...Et si ta main tremble ... dis toi qu'il faut juste partir ...
Ah qu'elle en a marre la Chieuse Alençonnaise ... parce qu'il faut bien rappeler, que c'est à cause de personne comme on trouve souvent en Alençon, par respect nous ne citerons pas de noms, que la Chieuse donc nommée ainsi par un des plus grand boulet du duché, se retrouvait en place publique !
Mais nenny ! on lui avait laisser le temps de s'apprête correctement, d'une belle robe de tissu fin rouge, créer pour elle par une des couturières les plus habiles qu'elle connaissait alors. Et puis on l'avait escortée, et parce qu'il faut bien faire genre que les gardes font bien leur travail, elle avait finalement acceptée qu'on lui passe les fer, quand la Grand Place apparaissait sous leurs yeux. C'est ça le problème des gardes, c'est qu'ils sont plutôt gentils, qu'avec quelques pièces d'or, soutiré on ne sait où, on arrive facilement à avoir ce qu'on veut !
Donc bref, c'est la tête haute, ni bouffer par les regrets, ni honteuse, que la blonde se pointe devant le type qui est censé la juger... pas de regard, rien, elle pose son délicat fessier sur le banc placé à cet effet, et écoute et le juge et le procureur racontez un peu n'importe quoi !
A le Fred ... bizarre comme ça ne l'étonne pas ! Dans le genre je suis... non on ira pas plus loin, parce que ... voilà ... et puis ... tiens la Rose, quel étonnement, enfin presque parce que là aussi ... voilà ! Pas le peine de signaler, que le narrateur, en temps voulu, décidera de régler les comptes de la ... ex renarde avec les dictes ... personnages...
N'était-il pas toujours, que quand il faut, ben il faut et que enfin, c'est à elle de parler ... Pas trop envie pourtant, un peu blasée la Volvent par la bêtise, la lâcheté, et la couardise de certains, alors, assise, elle se lève, doucement, peuvent bien attendre un peu, regarde rapidement les tomates et ce dit que si certains assumaient plus de chose, ce n'est pas à elle quelles seraient destinés, mais bien au juge ... m'enfin...*
Alors, par où on commence ?
Divulguer : Dévoiler, rendre public
Dévoiler : Révéler, découvrir quelque chose de caché.
Vous voyez où je veux en venir ? attendez laisser moi vous aider !
J'ai demandé à Messire Edern, de me faire parvenir la missive que je lui avait envoyé, concernant ses folles rumeurs, par prévoyance, la voici
Nabel a écrit:
De nous, Nabel de Volvent,
Chancelière d'Alençon,
A vous Le Fou,
Ambassadeur Angevin en Alençon,
Salut et paix,
Comme indiqué dans nos précédentes lettres, il semble qu'une attaque menace votre duché.
Je ne sais pas grand chose, si ce n'est qu'un Alençonnais, compte mener une attaque punitive sur vos terres.
Vous me demanderez pourquoi, et je vous répondre en suivant.
Il semble que l'Anjou, est commis beaucoup des fautes dans le passé, et encore aujourd'hui, que ses fautes ayant lésées le Domaine Royal, certaines personnes pensent que vous méritez punition.
Je ne me prononcerai pas, en aucun cas. Par cette acte, cette lettre signé de ma main, je tourne le dos déjà à beaucoup de gens appréciés. Nous ne partageons pas les mêmes valeurs, lorsque je prône la paix, il semblerait qu'ils prônent la guerre.
D'une soirée en taverne, j'en ai rapporté cela.
L'Alençonais, aidé de certains de ses amis, mais aussi d'une horde de mercenaires venant du Sud du Royaume de France, feraient routes vers l'Anjou, avec pour but de piller votre duché.
Je ne sais pas quand, je ne sais pas combien ils seront, et encore moins sous quelle forme la menace arrivera.
Si je prends la plume en ce soir, ce n'est que pour les biens des angevins qui subiront cette attaques. C'est pour une paix, que je ne veux pas croire impossible. C'est pour mon duché que je porte en mon cœur, pour mon Royaume que je servirai autant que cela me sera possible.
Des personnes voulant commettre ce crime, je n'en connais que peu et ne suis même pas sur. En attendant de pouvoir vous informer un peu plus voici déjà trois personnes dont je ne garantie pas leur implication.
Fred de Castelviray, Vicomte de Rémalard, dict Fred
Reikilo,
Sasoussem de Castelviray, dict Sasoussem.
Quant à l'implication des dirigeants du Domaine Royal, Ducs, Comtes, Grands Officiers, je ne pourrai vous dire si ils sont au courant. J'ai bon espoir que personne ne cautionnerait pareil acte. D'après le principal intéressé, il agirait en son nom propre, laissant ainsi Alençon et le Domaine Royal hors de cette attaque.
Pour la Paix avant tout,
Faict en la Chancellerie d'Alençon,
Le 28 juillet 1458
Si je ne m'abuse, et vous le dites vous même, la missive de l'ambassadeur angevin date du 29 juillet 1458, mes échanges épistolaires, datent, eux, du 28 juillet 1458. De ce fait, il est complètement, impossible, que j'ai pu divulguer des informations émanant du conseil ducal. De plus, et cela, vous pourrez le confirmer Messire le Procureur, ce sujet n'a était abordé au conseil que le 3 août 1458... ce qui, encore une fois, prouve bien qu'il m'aurait été impossible de rendre public des informations du conseil.
Et maintenant ? allons plus loin dans ce qui semblerait être une tentative de raisonnement, de la part des instances ducales.
Missire le procureur, vous dites, en suivant la citation des échanges entre l'ancienne duchesse et moi même :
Nakoor a écrit:
Nous constatons qu'elle ne répond donc en rien à la question qu'on lui pose et ne donne aucun justificatif valable. Il faut également savoir que, quelques minutes après elle est allée accueillir Reikilo à la Chancellerie, étrangement.
Il me semble bien que la question de la duchesse du moment fut :
Ludilau a écrit:
Nabel, toi qui étais présente en taverne lors de cette stupide blague, pourrais-tu me dire ce qu'il en est de ton côté et nous confirmer ou non ce refus de candidature à ce sujet?
Que ma réponse ne fut autre que :
Nabel a écrit:
[...]Une candidature déboutée ? gné ? pas connaissance ! En effet oui Reikilo est actuellement à la chancellerie, et actuellement aussi je ne l'ai pas reçu! Aucun rapport avec cette histoire, juste que j'ai pas encore eu le temps (déjà un manque de motivation, j'essaie de faire le point sur le postes libres, et j'ai des rp en cours, genre optionnellement le mariage de ma blonde qui traine depuis plus de deux mois!) Je pense avoir fait convenablement mon travail durant mes 4 mois de chancelière, et il serait bon que les futurs ambassadeurs apprennent la patience sinon je vois pas bien ce qui foute en diplomatie !
Donc non je lui ai rien refuser, bien que je me tâte! Il me semble que Reilkilo entreprend un long voyage avec la clic Castelviray ... mais ma décision n'est pas arrêter loin de là, je ne l'ai même pas encore reçu ! [...]J'ai donc eu une discussion avec l'ambassadeur Angevin, appeler Le Fou, et nous avons beaucoup parler avant de savoir ce qui était le mieux de faire.
Les angevins sont des têtes de mules, ont le savaient déjà, et il est donc aller chercher des réponses que je n'avait pas, il me semble donc que Grégoire à était contacté. [...]
Où est ce que je n'ai pas donné de réponse à la question posée ? m'enfin passons, il ne s'agit là ni plus ni moins de tentative foireuse de mise en procès...
Bref, donc d'après
Citation:
Article 626-2 du Code Pénal :
Chapitre 6 : De la haute trahison
Art. 626-2 : De la négligence, usurpation ou abus de fonction
Implique d'entraîner la mort ou des problèmes particulièrement grave dans le Duché.
Concerne les conseillers, les maires, le Duc ou tout autre fonctionnaire du Duché.
Les peines encourues relèvent de l'amende de 50 à 1000 écus avec peines de prison et peines alternatives ainsi que le bannissement et la mort.
Je ne peux que constater, que les échanges entre l'ambassadeur et moi même, n'ont entrainés ni mort, ni même de problèmes graves, puisque la situation, fut est mise au clair par les ducs et duchesses en place, par les instances supérieures, et par les diplomates. Que aucun habitant alençonnais, n'a vu apparaitre une affiche, et que cela n'a eu aucune répercutions sur l'entente, Alençon/ Anjou, sur l'économie d'Alençon ou encore sur sa politique. Etant chancelière à cette époque, comme vous nous le faites si bien remarquer, et donc en contact direct avec le Chancelier de l'époque, Sieur Finam, nos relations n'ont jamais étaient tendues, et l'affaire à était enterré aussi vite qu'elle est apparue.
Mais je vous connais, tous, trop bien et je sais que cette loi, vous la prendrai comme bon vous semble.
Mais fi de cette mascarade, jugez moi pour mes fautes, lors d'un réel procès, et non pas sur une triste mise en scène d'un conseil bien trop hargneux, pour monter comme il se doit une telle affaire !
Si procès il y aurait du avoir, il aurait était bon de le sortir au moment des faits.
Il est encore plus dommage, que par des liens d'amitié, le plaignant, le triste Vicomte de Rémalard, n'eut pas, lui, subit quelconques remontrances, alors même que la situation politique était tendu entre l'Alençon et l'Anjou... Mais peut être suis je responsable de la mise en place du Ponant, tout comme de la relation Ponant/ DR ... oui car il semblerait que ma personne est assez de pouvoir pour accueillir sur ses épaules tous les malheurs que vous pourrez y déposer...
*Et sans plus attendre, la blonde récupère sa place initial, assise sur son banc de bois, un peu précaire mais bon on va pas chipoter ! De toute façon, elle est convaincue que les bancs de la Cours d'Appel seront plus agréables ! Allez enchaine coco, hâte que ça se finissent... enfin, surtout hâte d'entendre les interminables mensonges de certains... Les rumeurs disaient qu'on avait hâte de voir Nabel partir mais c'était franchement pas l'impression qu'on donnait ... petite pensée, au pire, il lui resterai toujours une solution pour quitter le duché de la bêtise, et ce définitivement...*
*Nakoor se leva et pris la parole*
Messire le juge, veuillez excusez dame Missrose mais elle ne peut malheureusement pas venir témoigner.
*Nakoor marcha au milieu de l'espace libre*
Alors l'accusé ne nie pas les faits. Il est vrai que les discussions aux conseils ont été faits après les faits.
Mais cela ne l'innocente pas pour autant.
Regardons la situation.
Dame Nabel ici présente, ex compagne de messire Fred de Castelviray n'a pas souhaiter donner des explication à son duché avant d'accuser un vicomte respecté du duché. Avant de dénoncer un emblème de notre duché à un chancelier Angevin.
*Nakoor regarda l'accusée*
L'accusée aurait elle agit de même pour n'importe qui, on peut en douter mais on ne peut pas le prouver. Même si ayant vécu avec lui elle devrait savoir que messire de Castelviray n'est pas ce genre de personne.
Quoi qu'il en soit, il est clair que d'avoir des propos aussi grave sans en parler au conseil ducal au préalable pouvait apporter des problème important au duché au vue du titre de Messire de Castelviray.
Il y a donc toujours abus de fonction celon l'article qu'a cité dame Nabel.
Nous pouvons donc que considérer que l'accusé est coupable des faits reprochés. Je demande donc une peine de 200 écus ainsi que 3 jours de prison
Merci à tous
*Nakoor se rassit après avoir fait un léger signe de tête vers le vicomte pour lui dire bonjour*
*Teu, teu, teu, qui lui semblait long le temps !
Pas tout, mais cela faisait plusieurs jours qu'elle pointait le bout de son nez au tribunal, histoire de faire acte de présence, et les jours défilaient, toujours, et le procès n'avançait pas, jamais ... 'fin bref, d'Alençon à Mortagne, la pseudo chef de l'armée Aleae Furor II, venait tous les jours voir la tête, plaisante pour certains, désagréble pour d'autre, du juge, installé bien confortablement sur son trône, peut être le seul qu'il aura jamais ... enfin à voir !
Mais ce jour là, n'était pas un jour comme les autres, loin de là, parce que déjà, faut bien dire, elle venait d'être déclarée persona non grata du Domaine Royal, et avait deux jours pour quitter les terres du Roy, ce qui faut bien dire, à ce rythme lui laissait peu de temps, et un espoir vain de voir son procès achevé.
Et puis, y avait le Vicomte, qui avait débarqué. On sourit, surtout pas, et on regarde, on écoute, et puis là, dans son fort intérieur, on éclate de rire !
Parce qu'elle savait bien la blonde que tout ceci n'était qu'une mascarade, mais franchement, elle pensait qu'ils auraient été capable de faire mieux !
Étonnement ? même pas ! Bizarrement, à force de côtoyer ce genre de personne pendant si longtemps on est habitué à tout !
Regard de la blonde qui se pose sur la couronne du Vicomte en question ... ah elle se souvenait de discussions qu'ils avaient eu tout deux, à une époque, au coin d'un feu, quand il lui disait que cette couronne il ne la méritait pas et que elle, bêtement, ou pas, elle lui disait que si ! Ah qu'elle regrettait ses mots en ce jour !
Et sur la place, arrive d'on ne sait où, d'une rue surement, enfin c'est sur même, un petit gars, pas plus haut que deux pomme, qu'elle avait envoyé il y a quelques jours en salle de doléance.
Un murmure à son oreille, une missive qu'on lui tend ... et la blonde la déplie, la parcourt ... ah ! ben tien soyons fou !
Alors elle la range, dans son corset, et se lève.*
Euh Excusage Vostre Honneur ... *oui faut les formes !*
Si vous permettez, enfin façon de parler, je vais faire ma dernière plaidorie, parce que comme vous le savez surement, je viens d'apprendre que j'étais ennemie d'Etat alors bon, pas que j'aime pas Alençon, mais je vais pas trainer par là longtemps moi !
Bon en même temps vous me direz ça va pas changer grand chose, mais bon !
Alors, pour ce qui est du témoignage du Vicomte, j'ai envie de dire, que c'est pas bien de mentir !
Il n'était pas sous l'emprise d'alcool, mais ça aussi on s'en fiche !
Pour un procès de diffamation, j'aurai complètement compris, mais là soyons honnête, vous n'employer même pas les bon termes !
On m'accuse d'avoir divulgué des informations, vous et moi savons que c'est tout à fait faux, je vous en est apporté les preuves.
On m'accuse d'avoir mis en danger la paix du Royaume ... franchement vous et moi savons que ce ne fut pas le cas, et que la loi parle bien "d''entraîner la mort ou des problèmes particulièrement grave dans le Duché", ce qui ne fut pas le cas...
Quoi dire d'autre ? rien, parce que de toute façon, je ne suis pas sur que cela soit pris en compte. L'esprit de vengeance qui anime le Conseil Ducal, et une partie des Alençonnais, est compréhensif, mais l'est-il au point de condamné quelqu'un en bafouant les lois? A vous de voir, avec vos conscience !
Je ne nierait pas ma trahison, le pillage de la mairie, mais ne comprendrais et n'accepterais pas ce genre de chose ... peut être les instances ducale ne valent elles pas mieux que moi finalement !
Sur ce, Vostre Honneur, Messire Procureur, faut que je fasse mes bagages ! A bientôt peut être !
*Sourire, dernier regard sur la Grand Place, pincement au cœur tout de même ! Plus sensible qu'elle ne veut le laisser croire la Blonde! Oui surtout quand elle voit la fontaine, et que lui revienne en mémoire ses souvenirs, les leurs, celles du brune et d'une blonde, ex tout, futur rien ... quand elle voit son Or, prêt pour le départ, qu'elle aura suivit, et qu'elle aimera à jamais ...
D'un revers de manche, elle essuiera la larme qui roule sur sa joue, avant de saluer l'assistance !
Il aura fallu attendre ce jour, pour qu'enfin elle s'incline devant le juge, respectueusement, et devant la Procure.
Les talons sont tournés, le regard se perd sur les maisons Alençonnaise, direction le campements, la vie est devant elle ...*
*Fred se leva sans poser un seul regard sur l'accusée*
Je vais donc vous raconter le déroulement de la soirée dans cette taverne.
Je suis entré en taverne ce jours la accompagné de Reikilo et de ma cousine Lisandre. A l’intérieur si trouvait Louis d’Appérault et Nabel deVolvent.
Je discutais tranquillement avec ma cousine et Reikilo quand j’ai parlé du voyage que j’avais l’intention de faire dans le
Sud. Tout particulièrement en Guyenne ou je trouve ma jeune sœur Xanthi. Après avoir bu quelques verres avec mon ami Reikilo, étant tout des militaires et amoureux d’action, je lui dis en plaisantant bien-sur que je me ferais bien une mairie durant le voyage. J’ai cité l’Anjou car justement il y avait déjà des menaces comme tu le sais. J’ai d’ailleurs averti le duché d’Anjou. S’il faut un témoin j’en ai un sans problème. Du coup Nabel m’a demandé si j’étais sincère et moi pour rester dans le jeu que je venais de débuter avec Reikilo j’ai simplement répondu oui. Suite à quoi j’ai eu droit à un jolie serment et j’en passe. Mais je n’en avais rien à faire vu que pour moi, je n’avais pas l’intention de piller une mairie et ni même de me rendre en Anjou.
Jusque là le Vicomte s’était adressé au juge afin de lui expliquer les faits. *Il s’arrêta un moment puis se tourna et posa pour la première fois son regard sur la De Volvant. Regard qu’il n’avait jamais posé de la sorte sur elle, un regard noir, accusateur, plus aucune amitié, plus rien ne pouvait se faire ressentir.*
Il ôta sa couronne et la montra à la Volvent puis au juge.
Savez vous ce qu’est cette couronne, sa signification ?
*Le Castelviray tien le regard de la Volvent pendant quelque seconde avant de reprendre*
Je vais vous le dire, cela signifie que je suis Noble d’Alençon, Vassal de notre duc et par conséquent relié à la couronne de France.
Avant même de prendre contacte avec une personne étrangère que la duchesse en place en Alençon au moment des faits constitue une faute des plus graves.
Savez vous qu'en m’impliquant de la sorte devant cette ambassadeur d’Anjou vous avez mis à péril la paix qui régnait sur les terres d’Alençon mais également dans tout le domaine royal et donc du Royaume de nostre bon Roy tout entier.
Voilà sa faute principale, en m’accusant devant l’Ambassadeur d’Anjou, moi noble d’Alençon elle permet à l’Anjou d’avoir en sa possession une raison des plus valable de profiter de l’occasion pour lancer des menaces à l’Alençon et donc à la couronne.
Je vie en Alençon depuis fort longtemps et jamais, je dis bien jamais je ne ferais un acte à l'encontre du duché qui m'est cher à mon coeur. Je connais mes droits et mes devoirs en temps que Noble d'Alençon et je n'ai qu'une chose à constater c'est que l'accusé ici présente a oublié les siens en temps que Chancelière d'Alençon
*petit soupire avant de rajouter*
Voilà toute l’histoire et j’ai encore une chose à dire.
Cela me désole de savoir que certaine personne n'ont plus d’humour.
On ne peut même plus boire tranquillement en taverne tout en fessant de simple blague.
*Un fois terminé il reprit sa couronne pour la reposer sur sa tête et reprend place.*
[Et un et deux et trois mandats!]
Impéritie, Imbécilité, ou que sais-je d'autre... vivement le prochain mandat! Tandis que la campagne électorale se déroulait avec plus ou moins d'entrain, tandis que certains bavaient sur d'autre et qu'on assistait au blâme d'une famille au détriment de celui d'une mobilisation arrogante de félons, tandis qu'un borgne se révélait comme l'émancipateur des apolitiques réduits à cet état parce qu'on les contraignait à se soumettre à la prééminence de certains -parait-il-, tandis que le Juge avait du interrompre ses dissections, tandis que ce même homme avait du mettre en suspend l'apprentissage à ses loutres d'acrobaties fantasques au dépend de la formation au maniement du maillet et au plissement frontal -celui qui donne à tout à chacun un air sérieux-, tandis que le narrateur s'oblige à insérer des "tandis", l'on attendait que la sentence soit énoncée.
Shynai avait entendu chacune des parties, il avait trouvé la première plaidoirie de la défense bien menée, en revanche, il déplorait le réquisitoire de son collègue magistrat et se soulageait d'avoir distingué dans la loi ce qui était condamnable. Insatisfait, encore une fois des termes législatif qu'il pouvait lire, il grommelait.
Observant autour de lui, il constatait que s'était attroupé un cortège tant impressionnant que saugrenu de personnes et de bêtes de tous horizons. Juristes, villageois, érudits, nobles, nomades, renégats, racoleuses, courtisanes du Juge, chacals -chacaux pour les salauds-, rongeurs partisans, moribonds, kleptomanes -ah d'ailleurs, on t'a pris ta bourse!-, son père, pas sa mère apparemment -empêchement de dernière minute-, et la resplendissante Duchesse. Enfin bref, tous attendaient qu'il prenne la parole, friands de son éloquence ou de la réprobation de l'accusée, il les contenta:
"Assistance, en ce Samedi vingt novembre mille quatre cent cinquante huit, vous allez être témoins de l'intransigeance d'un Juge palliant à la faillibilité de nos lois.
Vous avez pu entendre, tout comme Nous, l'intervention des deux parties.
D'un côté, nous avons Dame Nabel de Volvent, accusée qui accuse -pour le moins paradoxale- le Conseil ducale "animé par un esprit de vengeance", Mais, se venger de quoi? De l'insatisfaction de la Duchesse à ne pas avoir les cheveux aussi blonds et étincelants qu'elle? Elle même soutient que la lettre qu'elle envoya à son homologue Angevin n'eut de répercussion sur la politique du Duché ou la vie d'un seul de ses habitants. Nous sommes en entier accord avec elle.
Nous n'accusons pas cette femme des conséquences que cite l'article 626-2 du code pénal, mais de l'irrespect d'une partie primordiale de l'opus premier du livre diplomatique que je cite:
Citation:
Art 911. Le chancelier
Nommé et révoqué à volonté par le Duc, il dirige, organise et supervise le travail du corps diplomatique du duché dont il doit rendre compte au Duc.
Il intensifia le ton de sa voie à la lecture de la fin de l'article.
Le débat s'arrête là.
Attendu que l'ancienne chancelière n'a, à l'époque des faits, rendu compte de ses agissements à sa Duchesse;
Attendu que la divulgation des informations qu'elle détenait a été faite en premier lieu vers l'Anjou et n'aurait jamais été faite au sein même du conseil si le débat n'avait été ouvert part la réception d'un courrier de l'homologue angevin par notre duchesse;
Nous, Shynai du Ried, Juge du Duché d'Alençon, déclarons l'accusée Nabel de Volvent coupable selon l'article 911 du livre diplomatique, la condamnons a exécuter trois jours de prison et l'encourageons à se munir d'une capuche car les tomates risquent de pleuvoir car Nous autorisons chaque personne désireuse de punir l'ex Chancelière de lui jeter un fruit.
La séance est close!"
Un geste significatif à ses loutres et deux maillets frappèrent successivement sur le pupitre. Un projectile vint ensuite s'écraser devant le banc de l'accusée, faisant rougir les bottes de cette dernière. Déjà des gamins s'amusaient à mettre à exécution les directives du Juge.
Shynai se retira, suivis du même cortège frivole qu'à son arrivée.
Le prévenu a été condamné à 3 jours de prison ferme et à la peine de substitution suivante : La coupable a été soumise à un jeté de tomate.