*Le printemps...Au loin un air délicieux, quelques violents, un fredonnement lointain... Des retrouvailles inattendues... Deux hommes que le destin avait faict se croiser le dix neuf mars mil quatre cent cinquante sept qui par le plus grand hasard - mon 'il oui ! - se retrouvaient ce jour d'hui...

El Procurador prit la parole*

Bonjorn messer Samtamtam.

*Un signe de teste en guise de salutation*

C'est en ce quatorzième jour du mois de mai de l'an de grasce mil quatre cent cinquante sept que j'ouvre un procès à vostre encontre.

*Un pas vers l'accusé presque affectueux*

Et devinez quelle en est la raison ? Dois-je vous rafraischir la mémoire ? Seriez-vous amnésique ? Vous souvenez-vous de moi tout de mesme ? Dois-je vous rappeler mon nom ?

*Une inspiration et ce fut reparti avec plus d'entrain !*

Un petit indice vous ferait-il plaisir ? Serait-il d'une quelconque aide quant à vostre recouvrement de mémoire ?

*Un sourire*

N'estant point rancunier, je vais vous aider.

*Ne laissant toujours point le temps de respondre à l'accusé, il poursuivit*

Si je vous dis "procès"...

*Enchainant dans le divertissement*

Si je vous dis "verdict"... Toujours rien ?

*Ne cherchant à connoistre la response, il continua*

Alors "amende" peut-estre...

*Pas de temps à donner au temps, il surenchérit*

Ding ! Trop tard ! Perdu ! Je ne vous pensais point si mauvais à un jeu aussi simple que la devinette.

*Un regard à l'assemblée*

Je ne vais point éterniser le suspense et vais donner la cause du retour de messer Samtamtam en ce tribunal.

*Il déplia un parchemin qu'il lut à haute voix*

"Considérant que l'infraction à l'article 1, Opus 5 du Livre V de notre coutumier, à savoir la tentative de révolte, avancé parle procureur et confirmé par le témoignage du sergent de garde n'est pas nié par l'accusé.
Considérant que l'accusé plaide la clémence, expliquant son geste par l'expression de son mécontentement sans risque pour le pouvoir en place, étant seul.
Considérant que de nombreuses formes d'expressions sont possible n'entrainant aucune violence et aucun risque pour la stabilité des villes et du duché; qu'aucune de ses formes n'a été employé d'après les faits qui ont été présentés.
Considérant qu'une révolte comporte inévitablement le risque que d'autres individus, lancé isolément mais finalement réunis fortuitement puisse prendre le pouvoir.

Cette cour reconnait l'accusé coupable et le condamne à une amende ducale de 20 écus à payer auprès de la maréchaussée qui se mettra en contact avec l'accusé pour en fixer les modalités.

Le non paiement de l'amende sous 10 jours ou la sortie du territoire pour s'y soustraire entrainera des poursuites dont la peine sera du double de celle ici fixé et prélevé directement.

Justice à été rendu.

Fait à Mont de Marsan, le 27 mars 1457
Gabriel Von Wittelsbach."

*Regard plein d'accusation à l'accusé*

La justice vous a donné plus de deux semaines pour payer vostre dû, et vous n'avez su donner en response que vostre absence et vostre silence, cela est bien dommage. D'ailleurs, le jutge de l'espoque, messer Gabriel, et le lieutenant du guet de Labrit, messer Angelus, viendront en témoigner. D'autant plus que cela vous vaudra sans doute bien plus cher que l'amende ducale de 20 écus que vous deviez.

*Levant les yeux au ciel dans un soupir*

Je vous rappelle, mesme si vous estes censé déjà le savoir, que vous avez le droit à un avocat : http://chateaudemarsan.xooit.fr/f194-Le-cabinet-d-avocats.htm

*Un regard intense dans les yeux de l'accusé, presque une fusion oculaire*

Cela faisait longtemps mon cher...dommage que nos retrouvailles se fassent en de telles circonstances.

*Usant en ce termes de toute la trégédie qu'il lui estait possible de jouer, Riwenn retourna s'asseoir, faussement touché*

je ne sais pas se que me voulez mais je n ai rien a me reproché puisque je vit paisiblement a labrit et me fait le plus discret soyer plus précis sur ce que vous me reproché ou sinon donner un non lieu a une affaire qui n en ai pas une !!!!! merci et adieu

*Ne me quitte pas...ne me quitte pas...tout peut s'oublier..qui s'enfuit déjà...*

Vous ne savez point ce que nous voulons. Avez-vous escouté ce que messer Gabriel et messer Angelus ont dict ?

*Levant le menton vers l'accusé*

Hein ? Faictes-vous la sourde oreille ?

*Mettant sa main devant l'oreille pour entendre une response qu'il ne laissa pas le temps à l'accusé de formuler*

Et d'après ce que j'ai pu comprendre, vous ne lisez point vos courriers...

*Cette fois à la foule*

Eh bien ma foi, c'est du joli !

*Un sourire, puis un regard à l'accusé avant de rejoindre la jutge*

Dòna le jutge, afin de remémorer à ce messer ce pourquoi il est en ce tribunal, autrement dict une amende ducale de 20 écus, je demande une amende du double du montant, à moins que l'accusé ne paie son dû dans les 48h, ce dont je doute vu la bonne volonté dont il faict preuve depuis son dernier procès...

*Un soupir et il retourna à sa place, laissant le soin à Morphée de clore cette cérémonie juridique*

qu il en soit ainsi ! je payerai ma dette en vers la société soyer sans crainte je le jure devant dieu

*Gabriel entra dans le tribunal en début de soirée, non plus en tant que juge comme il en avait eut si souvent l'habitude au cours des deux derniers mois, mais comme témoin. La première fois pour lui qu'il allait témoigner.

Il regarda le procureur qu'il avait écouté pendant si longtemps, parfois un peu difficile à suivre. Puis son regard se posa sur le juge, celle qui lui avait succéder et qui semblait incarner la justice dans toute sa droiture.

Il s'avança pour prendre la parole*

Madame le juge, messire procureur.

J'ai effectivement été amené en tant que juge à rendre un verdict contre l'accusé, messire Samtamtam, dans une affaire de haute Trahison le 27 mars.

Touché par ce qui me semblait être la sincérité de cet homme et par le peu de conséquence de son geste de révolte, j'ai donc décidé d'une peine légère, escomptant bien qu'il s'y soumettrait de bonne grâce.

je suis, aussitôt le verdict rendu, allez trouvé le lieutenant du guet de la ville de résidence de l'accusé, et lui ait demandé s'il pouvait se charger de récupérer l'amende. Le 4 mai, étant toujours sans nouvelle, je suis donc allé me renseigner auprès du lieutenant pour savoir où en était l'affaire et celui m'a annoncé que l'accusé ne s'était toujours pas acquitter de sa dette.

J'ai donc demandé au procureur de poursuivre messire Samtamtam pour ne pas avoir obéit à un jugement de la cour, mettant de ce fait en danger notre système judiciaire si celui avait si peu de moyen que les atteintes aux décisions du tribunal restaient impuni et qui serait dès lors source de trouble.

*Ayant fini, Gabriel attendit qu'on lui dise de retourner s'assoir avant de s'éclipser.*

bonjour madame le juge, monsieur le procureur voila lors de la condammation de messire Samtamtam pour haute trahison le juge de l'époque messire Golgaby à pris contact avec pour faire appliquer la sentence j'ai donc écris un courrier à messire Samtamtam pour lui demander de régler l'amende et je n'ai reçu aucune reponce d'ailleur je vous ai ammené le dossier (http://chateaudemarsan.xooit.fr/t3402-amende-samtamtam.htm)madame le juge

* soupire certaine personne n'avait rien d'autre à faire que de monopoliser la justice , les tribunaux ou peut être l'humour du procureur leur plaisait-il en tout cas elle avait apprécié le ton donné par le procureur. Après avoir entendu les différents témoignages Morphée prit la parole*

Accusé levez-vous !

Entendu que vous avez été condamné à une amende de 20 écus que vous n'avez pas daigné régler
Entendu que la justice doit être rendue et que vous ne sembliez pas disposé à règler votre dette au duché

Je vous condamne à verser une amende de 40 ecus sous 8 jours au duché.
Je vous préviens que si je dois vous retrouver dans ce tribunal pour ce même dossier la peine sera alourdie de prison !
Vous avez juré devant Dieu et la cour, j'espère que vous tiendrez parole, il est temps pour vous de comme pour nous de clore ce dossier et cela ne tient qu'à vous !

que cela soit su , justice est rendue !

Faict à Mont de Marsan
le 14.06.57
Morphée VF Galad
Duchesse de Blâmont
Baronne de Thuillières
Dame de St Estephe
Juge de Gascogne

*Morphée salua le duc puis la cour et sortie*