Procès ayant opposé Lerouge au Duché de Gascogne
Lerouge était accusé de Trahison.
Nom du procureur : Riwenn
Nom du juge : Ursin
Date du verdict : 12/09/1457
Lieu concerné par l'affaire : Gascogne
Alors Guyennois, l'on s'attaque à une ville gasconne ?
*Léger sourire*
Etranger qui ne connoit point les loys gasconnes ?
*Récitation du coutumier gascon*
Livre V - opus 5 - Article 1. Toute tentative, réussie ou non, de révolte non autorisée contre une Mairie ou contre le Château ducale, sera poursuivie pour haute trahison.
Le Procureur lancera la procédure sans qu'un dépôt de plainte ne soit nécessaire.
*Et Riw continua*
C'est donc en ce dixième jour du mois de juin de l'an de grasce mil quatre cent cinquante sept que moi, Riwenn de Castel Vilar, j'ouvre un procès à vostre encontre pour trahison.
*À ne point oublier*
Sachez qu'un avocat puit vous défendre... (http://chateaudemarsan.xooit.fr/f194-Le-cabinet-d-avocats.htm)
*Un pas vers l'accusé*
Et j'espère que vous avez une explication à cette prise de mairie labritoise, car cela pourrait vous couster très cher !
*Peu de chance, mais bon, il le laissa tenter de se défendre*
Mon tout petit Riwenn,
dans te délires de petit bourgeois bien pensant conditionné par une hiérarchie castratrice, tu oublie à qui tu t'adresse.
Je ne suis pas Gas-con, et la ville que vous appelez Labrit n'est plus votre. Aussi, je te conseille de revoir ton latin.
L'accusation qu'on me porte n'aura qu'une réponse: le mépris.
Que le diable vous emporte si les égouts ne vous noient pas.
Lt. Lerouge
Compagnie du Renard
*À l'accusé*
Vous estes bon, intègre, vous menez bien vos hommes, etc.
*Un regard alentour avant de revenir à l'homme*
C'est ce que vos témoins disent, et je ne remets point cela en cause. D'ailleurs, en parlant témoignage, le faict de tenter de me blesser en devinant (ô sorcellerie^^) ma vie passée, de calomnier nostre duché ainsi que nos armées ou de les traiter de tous les noms n'aidera point ce procès à avancer *un rapide regard aux deux témoins*
Vos témoins ne sont point là pour accuser autrui mais pour vous défendre.
*Un coup d''il sympathique au maire labritois*
Le maire vous a vu. Cela suffit à faire de vous un coupable.
*Se retournant alors vers la jutge*
Je demande donc une amende de 20 écus ainsi que 5 jours de prison !
*Ainsi alla-t-il reprendre son siège*
Messieurs,
cette conversation ne nous mène à rien.
Je vous salue
Il est facile d'accuser Le Rouge de trahison .. mais trahison de qui et de quoi ? Autant que je sache, il n'est pas plus gascon que tu est guyennais !
Tu l'accuse aussi de faire parti d'un "groupuscule" de "félons de Guyenne", mais de ton coté n'est-tu pas chef de section chez les "bandas de Gascogne" ? Selon le référentiel utilisé, les avis divergent facilement...
Pour ton éducation, sache que ton "armée" toute entière arrive tout juste à la cheville de la troupe du lieutenant Le Rouge.
Je peux comprendre que ton enfance difficile fut pour toi une épreuve : un père absent et une mère trop présente chez les autres ...
Allez, arrête d'être ridicule et reprends le peu d'esprit que tu possède en mettant fin à ce pseudo procès !
Quand bien même le Sieur Le Rouge serait coupable, je crois que l'absolution ne peut venir que de Dieu... pas d'un tribunal Gas-con souillé par la corruption !
*puis, sans prêter attention au tout petit juge à moitié caché par son bureau, Arkel reparti à ses occupations ...
Le rouge appela Florac alors que celui-ci commencait à partir du tribunal. Il l'appelait à témoigner, Florac n'avait pas grand chose à dire car il avait été occupé toute la journée et la nuit de l'attaque.
*Alors bon ben comme je l'ai dit juste avant j'étais occupé à mes affaires cette journée là, donc je ne peux point témoigner en sa faveur. Je l'ai juste aperçu entre deux portes en fin de journée.
Cela dit je vais témoigner sur son intégrité et ses qualités. On ne peut pas trouver meilleur lieutenant, sérieux, présent, proche des soldats. La perfection, modeste en plus, toujours à cacher ses galons en taverne ou autre. Très intègre, vous pouvez être sur que les soldes sont versées à l'heure et sans qu'un denier soit perdu. Puis gentil en plus, un vrai caramel, juste une addiction aux jeunes vierges mais rien de bien méchant. Toujours à écouter les ordres, si je lui aurai dit d'attaquer ne le saurai-je pas ?
Donc après toute ses considérations vous serez d'accord avec moi que mon Lieutenant n'a rien fait de mal et que ce procès que je trouve très ressemblant au mieux est pure félonie.*
Ce tournant vers le juge :
*Vous serait-il possible de juger votre procureur coupable d'incompétence et d'accusation abusive et blessante ? Apparemment il n'a pas besoin de vous pour nous juger coupable, pourrait-on pas appliquer la réciproque ?*
Il s'approcha pour chuchoter au juge :
*Faites attention bientôt il aura plus besoin de vous, dans un rêve j'ai rêvé d'un mage qui voulait devenir khalife à la place du khalife alors je sais pas ce qu'est un khalife mais je me demande si c'est pas un juge en l'occurrence.*
Il partit rejoindre l'armée qui l'attendait devant le tribunal en souriant.
*Euzébio était resté de marbre, il attendait que le juge l'appelle à témoigner dans cette affaire. Il avait écouté les trois personnes attentivement sans bouger un sourcil'
Le juge l'appela'
Euzébio se rendit à la barre'*
Je suis Euzébio dicte Coquiellette le sarde, mes hommages madame le Juge, mes salutations Monsieur le procureur.
Pardonnez moi madame le Juge j'ai écouté c'est trois personnes fanfaronner et salir la Gascogne sans vergogne. Insultant Monsieur le procureur, de fils de fille de joie, le qualifiant d'incompétent pour accuser un Guyennais de Haute trahison contre la Gascogne alors qu'il n'est pas Gascon'
*Euzébio marqua une pause dans ses paroles, il sentait la haine lui monter. Pas, parce que c'est personnes avaient en un instant réduit à néant tout ses efforts, Mais bien à cause de la bêtise qui les habitait. Alors il ne pu s'empêcher de déclarer ceci en s'adressant directement à l'accusé'*
Les seuls incompétents dans cette salle, c'est vous et vos amis fanfarons. Le duché de Gascogne applique le droit coutumier et la coutume Gasconne veut que n'importe qu'elle personne se tentant à une révolte soit poursuivi pour Haute trahison, votre logique élémentaire n'a cure en Gascogne. Votre incommensurable bêtise vous à fait attaquer la ville de Gascogne la plus Guyennaise. Elle vous a fait attaquer, la ville la plus pauvre de tout le Duché. Vous avez vous et vos amis, détournés pour plus de 6000 écus en monnaies et marchandises. Vous avez sans vergogne escroqué des pauvres diables en levant l'impôt. Et ce dans le seul but de vous venger de personnes qui sont chez vous en Guyenne protégé par votre propre Conseil'
*Le regard d'Euzébio vers l'accusé changea.*
En fait je n'éprouve pas vraiment de haine envers vous, c'est ma pitié, que je vous donne'
*Montrant du doigt l'accusé'*
C'est vous Sieur !
*Se retournant vers le Juge'*
Oui ! C'est lui madame le juge, qui à fait irruption le premier dans mon bureau !
M'interrompant dans ma partie d'échec, pour me dire que j'étais démis de mes fonctions. Au début, un bref instant j'ai été surpris par cette voix qui me sortait de ma concentration. Puis je me suis retourné, j'ai regardé le Garçon d'un air ironique.
Mais ceci ne lui a pas plus' Alors le bougre, rouge de colère, arracha de l'échiquier mon roi et le jeta dans le feu'
*Euzébio regarda de nouveau l'accusé et repris en le fixant.*
Là' Là madame le juge il avait été trop loin, Je me devais laver cet affront!
Je me mis debout en un bref instant, j'empoignai mon épée jusqu'à la garde, mais malheureusement celle-ci ne pu quitter son fourreau. A la vitesse d'un cheval au Galop, je fus encerclé par plusieurs personnes menaçantes' Mort je n'aurais servis à plus rien et me battre seul contre toutes ces personnes n'aurait pas été sage. Je me suis donc laisser désarmer. C'est à ce moment, Qu'un autre homme entra dans le bureau, cet homme, c'était un des témoins de la défense, le dernier à avoir parlé' Les assaillants lui parlaient avec respect, pas un respect de courtoisie, mais celui que l'on éprouve envers un supérieur hiérarchique. Puis quelques un m'emmenèrent rejoindre les autres prisonniers au pied de la mairie.
Voilà madame le juge, c'est comme ça que ce sont passée les choses dans les détails. Je ne pourrais jamais oublier le visage de l'accusé' Feu, mon père m'avait offert cet échiquier'
*Le visage d'Euzébio s'assombrit, il retourna s'assoir'*
Le juge entra dans la salle d'audience pour pronnoncer le verdict
L'accusé étant décédé et son corps disparu l'affaire est donc éteinte de plein droit sans que celui ci ne puisse être condamnée.
Jugement rendu par nous Ursin de lasteyrie
Juge de Gascogne le 12 septembre 1457
Le prévenu a été relaxé.