Procès ayant opposé Prince. au Duché de Gascogne
Prince. était accusé de T.O.P..
Nom du procureur : Warthe
Nom du juge : Ursin
Date du verdict : 20/09/1457
Lieu concerné par l'affaire : Gascogne
*Nouveau procès a lancer pour Warthe. Cette fois, c'était pour du brigandage.. Il s'avança jusqu'à la barre, inspira un bon coup et commença a parler*
Nous sommes présents aujourd'hui, le 29ième jours du mois d'aoust de l'an 1457 pour une affaire de brigandage.
*Le procureur interimaire se tourna afin de pouvoir voir l'accusé.*
En effet, le sieur ici présent
*le pointe du doigt*
correspond a la plainte déposée par
*se tourne une nouvelle fois et la montre d'un geste de main des plus polis en regardant la juge.*
donà Miimi qui, je me premet de répéter afin qu'il n'y ait point de doute a dit en salle de plainte "C'était un messire coiffer d'un casque, armé d'un bouclier et d'un baton, il était tout de blanc et gris vétu avec une ceinture noire."
Et, malheureusement pour ce triste Sire, je l'ais moi mesme vu la nuit où l'on m'a nommé Procureur afin de remplacer Donà Reine de Castel Vilar qui est malheureusement malade ..
*Enfin, lui, il aime bien ce boulot donc bon, ça le gène guère ..*
Enfin bref, comme à la plupart des étrangers ou non d'ailleurs, entrant ou revenant en nostre capital a été acceuillit se soir là par moi mesme et, je devais le nom des personnes arrivant. Bien entendu, vous avez été gentil, pensant qu'on ne serait point qui vous étiez, n'est-ce pas Messer Prince. ?
Vous vous êtes permis d'attaquer des voyageurs sur nostre territoire, or, ceci est strictement interdit par nos lois !
Comme écrit dans l'opus 7 du livre V que je me permet de lire " Art 1. L'attaque d'un voyageur sur les routes de Gascogne est considérée comme un acte de brigandage.
Art 2. Toutes personnes surprises à brigander sur les terres gasconnes sera poursuivies pour trouble à l'ordre public.
Art 3. La victime et le brigand sont priés de prendre connaissance des règles de traque mise en application en Gascogne. (voir annexe)"
Donc, Donà Miimi, qui pourra venir soutenir mes dires a bel et bien était brigandée.
Nous ne pouvons plus traquer ce cher brigand puisqu'il a déjà été attrapé !
*Se tourne vers la juge tout en pointant l'accusé avec l'un de ses doigts de la main droite*
Donà jutge de Gasconha, Moi, Warthe de Rochechard, Procurador per Gasconha accuse ce Sieur de trouble à l'ordre public !
*Se tourne vers l'accusé*
J'espère pour vous que vous trouverez de bons argument pour avoir fait une telle chose. Je vous demande donc de venir vous expliquer devant toutes les personnes ici présente.
*Et voila, finit pour lui. Enfin ! Pas trop tôt, il avait préféré ne pas dire que ce fous l'avait lui aussi attaqué mais bon, il n'en était pas tout a fait remis. Warthe alla donc s'asseoir avec plaisir.*
Madame le Juge, Messieurs les jurés,
Je vais tenté d'expliquer ce qui peut vous paraître être inexplicable.
Au alentours du 21, je me suis arrêté dans un champs en bordure de route, à des fins scientifiques.
Je suis herboriste, et j'ai entendu parler à Montpellier d'une plante importée d'Asie qui aurait été implanté dans le sud ouest...
Toujours en quête de découverte et animé par une soif de connaissance, j'ai pris la route et me suis dirigé dans votre région où celle ci aurait été aperçue il y a peu de temps.
Après de longs moments à déambuler sur vos terres j'ai eu la chance de trouver ce trésor !!!!
De son nom : "stramoine officinal" ou encore connue comme "pomme-épineuse, herbes-aux-taupes, chasse-taupe, endormeuse, pomme poison, trompette des anges ou trompette de la mort, faisant référence à la forme de la fleur ou à la toxicité de ses fruits.
Cette plante à un effet hallucinogène sur l'être humain et le simple fait de traverser un de ces champs peut vous être fatale (je vous indiquerai par ailleurs, l'endroit où il se trouve afin que vous effectuiez un écobuage ).
Sachant cela, je suis aujourd'hui équipé de la tête aux pieds : Bottes, gants, casque et masque de protection afin de ne point subir le phénomène si particulier.
je puis affirmer avoir vues les personnes ici présentent traverser ce lieu , dans un état proche de la folie, je leurs ai appliqués de l'eau de rose sur les tempes et ai tenté de les ramenés à la raison...mais en vain, et lorsque ceux ci ont recouvert leurs esprits ils étaient déjà bien loin, au delà de la colline du "ventru".
Ils se sont roulés, ont terriblement gesticulés et je ne doute point que leurs affaires manquantes se trouvent encore sur ces lieux...
Vous comprendrez, sans nul doute qu'une telle histoire ne peut être que le fruit de la vérité et vous conjure de faire brûler ce champs de "Datura" au plus vite afin de ne pas voir les voyageurs tomber dans la même folie et maudire votre village.
Madame le Juge, Messieurs les jurés je reste à votre disposition en tant que homme de science et herboriste du royaume.
Mes salutations
Prince, avec beaucoup de respect salua la Juge et retourna prendre place.
La personne intéressée ne s'est pas manifestée.
Votre Seigneurie,
Je n'ai rien de plus à ajouter, sinon que le temps passe inexorablement et que les graines de cette plante vont certainement se disséminées en grande quantité...
Cela fait maintenant plusieurs jours que je suis bloqué ici en criant dans le vide toute la dangerosité de la "Datura" mais les autorités semblent faire la sourde oreille...
Toujours à votre disposition, j'espère voir enfin ce procès se terminer et me laisser libre après cette punition de 20 jours à airer en ville.
Prince. se retourna vers la salle et rejoignit son banc avec humilité.
Miimi salua l'assemblée et s'avança vers la barre.
Bonjour! En effet le 21 Août dernier, j'ai été brigander par le messire ici présent.
*montre du doigt l'accusé*
C'est cette personne qui m'a pris toute mes économies et les biens que je possédé pour le voyage afin de me nourrir.
Je m'en remet à vous pour rendre justice.
Le juge de Gascogne prit place dans la grande salle du tribunal pour rendre la justice
Messire Prince,
vous êtes accusé d'avoir dans une sombre nuit du mois d'Aout attaqué et brigandé d'humbles voyageurs.
Vous avez été formellement reconnu par eux même lors de cette attaque et le portrait qu'a fait de vous la prévoté n'a pu que vous confondre.
Attendu qu'il ne serait être question d'une erreur sur la personne,
Attendu qu'en Gascogne le brigandage est sévèrement puni,
Attendu que vous ne sauriez ignoré nos lois
Attendu que dans le Royaume tout entier les faits qui vous sont repprochés sont d'une extrême gravité
Nous Ursin de Lasteyrie, en notre âme et conscience décidons vous reconnaissons coupable des faits repprochés.
Ainsi nous vous condamnons à une amende de 50 écus à verser aux trésor royal ainsi qu'à une peine de prison de une journée.
jugement rendu à Mont de marsan le 20 Septembre de l'an de Pâques 1457
Le prévenu a été condamné à une amende de 50 écus et à 1 jour de prison ferme et à 3 mois d'inéligibilité