Procès ayant opposé Isoril au Duché de Gascogne
Isoril était accusé de T.O.P..
Nom du procureur : Riwenn
Nom du juge : Ursin
Date du verdict : 17/09/1457
Lieu concerné par l'affaire : Gascogne
*Riw se tint droit comme un I et récita tel un homme mécanique*
- Jour vingt-deuxième du mois de juin de l'an de grasce mil quatre cent cinquante sept
- Accusé : Isoril
- Chef d'inculpation : Trouble à l'ordre public
- Selon décrets ducaux du 10 et du 21 juin : Les ressortissants de Guyenne se voient formellement interdit de séjour et seront considéré comme une menace pour la sécurité de la Gascogne s'ils entrent sur notre territoire.
Les ressortissants de Guyenne demeurent interdits de séjour et seront considérés comme une menace pour la sécurité de la Gascogne s'ils entrent sur notre territoire et traité comme telle. Les membres de l'armée franche guyennois en convalescence en Gascogne sont autorisé à demeurer en Gascogne le temps de se rétablir et deux jours après, sur présentation de leur fiche de soin.
- Un avocat : http://chateaudemarsan.xooit.fr/f194-Le-cabinet-d-avocats.htm
*Soufflant un bon coup, il laissa tomber ses épaules, la raideur n'estant point son truc. Il se frotta alors la nuque*
Bref, l'on a demandé à vostre personne de quitter le territoire gascon au plus vite ou, dans le cas d'une impossibilité, d'en informer le duché.
*Une petite annotation*
Le Duc viendra d'ailleurs en témoigner !
*L'oeil perçant, Riwenn s'adressa d'une voix sévère à l'accusé*
Qu'avez-vous à dire pour vostre défense ?
Isoril rentra dans la salle de plaidoierie et salua l'assemblée.
"Votre honneur, veuillez pardonner mon retard à vous répondre, mais quelques soucis familiaux m'en ont empêché.
Sachez que la présence d'un avocat ne m'est pas utile car je suis effectivement en indisponibilité 34jours à ce jour, le 30ème du mois de juin de l'an de grâce 1457.
Je m'engage sur mon honneur à ne pas troubler l'ordre publique dans votre Duché, je passe d'ailleurs à me reposer et me remettre de mes blessures en pêchant au bord de votre magnifique lac.
Sire Godbady, j'ai reçu effectivement une lettre m'ordonnant de fournir les preuves de mon indisponibilité, mais je me prénomme Isoril et non pas Turandot !..
Je veux bien vous montrer la preuve de ma convalescence, mais pourrait-on m'indiquer où la remettre ?"
** Entre temps, le procureur avait changé. Reine avait prit soin d'examiner chaque dossier avant de venir en faire le réquisitoire. Elle s'avança devant l'accusée**
Messer Isoril, pardonnez notre Duc pour son erreur, il a tellement de dossier à traiter qu'il s'en mélange les noms des prévenus.
Vous auriez dû prévenir les autorités de votre indisponibilité au plus vite et non attendre un procès pour se faire.
Quoiqu'il en soit vous pouvez toujours fournir la preuve de votre indisponibilité en ces lieux bienqu'il soit trop tard...
** se tournant vers le juge**
Votre honneur, je réclamerai pour l'accusé une journée de prison ainsi que le retour en ses terres dès que possible.
** Le procureur retourna s'assoir et attendit la fin de l'affaire **
Isoril, quelque peu agacé par tant d'incompétence et de manque d'organisation dans ce Duché se retourna vers la nouvelle procureur :
"Maistre, puis-je vous demander pour quoi vous me convoquez puisque d'après vos propos il est trop tard ?! Est-cela votre définition d la justice, les dés sont jetés avant la partie, on convoque les pauvres innocents histoire de se jouer d'eux ?!!
Sachez tout de même que j'avais fourni les renseignements demandés à messire Godbady par pigeon, je lui avais envoyé mon certificat médical, dès qu'il m'eut expliqué la démarche à suivre pour lui fournir. Je ne suis pas fautif s'il y a quelconque manque de communication dans vos services !
Sachez aussi que toute cette mascarade va bien me servir lorsque je ferai appel aux hautes instances si toutefois je me voyais condamné ! Car j'en ai plus qu'assez que l'on m'importune pendant ma convalescence, que je préfèrerais passer paisiblement au bord du lac, ce que je fais depuis le début d'ailleurs, et à boire quelques chopes en faisant connaissances avec les habitants de Mimizan. Je me réserve le droit de les citer plus tard, alors vous m'excuserez mais pour trouble de l'ordre public avec moi, vous vous trompez !
Sincèrement, je fais appel à votre bon sens et à votre conscience : ne croyez-vous pas que 45jours de convalescence ne suffisent pas ?! Je préfèrerais être chez moi, à Cahors et rentabiliser mon champs et mon échoppe, plutôt que de payer des impôts inutilement ? Mais je préfère m'arreter là, puisque la justice est déjà rendue avant l'heure..."
*Gabriel avait l'impression de passer plus de temps au tribunal que dans toute autre partie du château. Encore 4 affaires, et il y en avait d'autres encore, il le savait.*
Bonjour madame le juge, je viens témoigner ce jour de la validité desdits décret pris par nous et touchants en prime lieu les ressortissants guyennois.
Si le décrêt donnant asile aux blessé ne datent que du 21 juin, j'ai pris sur moi dès le 19 juin de contacter tous guyennais ramener sur Mimizan pour leur demander leur fiches de soin ou de quitter le territoire. 14 personnes se sont pliés de bonnes grâces et se sont mis en règles, seul 3 n'ont pas donnés suite et étant donnés les raisons qui font qu'ils sont sur nos terres, faire preuve de laxisme serait un danger pour la Gascogne.
La confiance est une valeur que je prône en Gascogne mais la confiance se mérite et actuellement ces hommes ne l'ont pas encore gagné. Je ne veux toutefois pas que l'on pense à un quelconque acharnement, les mesures prisent servent simplement à se prémunir de tout danger et nous attendons donc simplement de messire Turandot qu'il transmette sa fiche de soin, ou qu'il quitte le territoire. Mais le mutisme dont a fait preuve l'accusé ne prête guère au doute.
Le juge entra dans la salle d'audience du tribunal de Gascogne.
une fois de plus une affaire était présentée sans preuve à l'encontre de l'accusé.
Il se racla la gorge.Nous Ursin de lasteyrie devant l'antiquité de l'affaire présentée et l'absence de preuve produite par l'accusation déclarons ce jour relaxer l'accusé des charges retenues contre lui
Donné à Mont de Marsan le 17 eme jour de Septemblre 1457.
Le prévenu a été relaxé.