Procès ayant opposé Leriot au Duché de Gascogne
Leriot était accusé de T.O.P..
Nom du procureur : Riwenn
Nom du juge : Ursin
Date du verdict : 26/02/1458
Lieu concerné par l'affaire : Gascogne
*D'un pas décidé vers l'accusé*
Bonjorn messer, savez-vous qui est cet homme ? *tendant le doigt et tournant le regard vers Glawach* il s'agit du CaC gascon, et, qui plus est, noble par alliance. Mais vous devez le savoir, vu que vous vous estes attaqué à lui sur les routes gasconnes.
*Léger sourire plein d'ironie alors qu'il se tournait vers la foule*
Et l'opus 7 du Livre V dict *récitation*
'Art 1. L'attaque d'un voyageur sur les routes de Gascogne est considérée comme un acte de brigandage.
Art 2. Toutes personnes surprises à brigander sur les terres gasconnes sera poursuivies pour trouble à l'ordre public. '
*Demi-tour vers l'accusé*
Voilà pourquoi, en ce jour dix-septème jour du mois de Février de l'an de grasce mil quatre cent cinquante huit, moi, Riwenn de Castel Vilar, ouvre un procès à vostre encontre pour trouble à l'ordre public.
*Se penche vers le prévenu*
Vous avez bien évidemment droit à un avocat si besoin.
*Se releva en lançant un regard amical au judge*
La parole est à l'accusé !
*Leriot écouta attentivement le procureur et regarda l'homme qu'il lui désignait*
Créfieu sur ma foy en Aristot, la nuit qui nous occupe ce jour, entre Dax et Bayonne j'avais de mâle appétits en teste... si vous voyez ce que je veux dire.
Hors ça, c'est la vertue de la dame que je convoitais, et dans mon aveuglement d'assouvir ce terrestre besoin je ne vis point cet homme, que vous me présentez CAC de gascogne, qui marchait 3 pas derrières.
Las, j'aurais été au port voire dame Lulu, aurait fait fi de ses verrues et payer mon tribut si j'avais su que sous la grâce et les charmes de damoiselle Dmandzy se cachait la force et le caractère d'un docker du port... Car à peine avais-je surgi à ses coté elle se mit à me rosser de fort belle manière.
Le sieur Glawash arriva lui préter main fort et ne me laissèrent autre choix que fuir comme un couard.
Aristot me fit laid et difforme aussi n'ais-je point cours de jouvencelles comme nobles en ont... bien qu'on prétendent que certains dans les hautes sphères sphères trouvent lors de soirées ou parties de chasses, ils trouvent charmant et plaisant que de "baguenauder" et entre mâle de même sexe je les laisse à ces affaires, qu'Aristot lui même honnis et les damnent au passage.
J'exècre tellement de telles penchant, qu'habituellement je me tiens loin de tout sieur abhorrant titres et particules.
Aussi jamais je n'aurait approché messire Glawach si j'avais reconnu noble individu.
*Leriot reflechit un instant se disant que ces propos à l'encontre de sieur Glawach pouvaut paraitre insultant ce qui n'était point son intention*
Messires entendons nous bien... jamais je n'affirmerait de telles penchants chez le sieurs CaC de gascogne et je suis sur que vous messire procure qui siégé à ces cotés en notre bon conseil de gascogne et qui sans nul doute este son ami vous pourrez témoigner de sa viril prédispotion aux gentes damoiselles.
*s'adressant à l'auditoire*
Je presente mes excuses si j'ai offensé le sieur Glawach point n'était ce mon intention et si suspicion j'ai levé je suis sur que son ami le procureur Riwenn de Castel Vilar va céant y reemédier.
*silence*
Pour finir avec ce premier temps de parole que sa généreuse majesté m'octroit je tiens à présenter mes excuses à damoiselle Dmandzyet au sieur Glawach pour mon vil comportement entre Dax et Bayonne.
*Leriot se rassit dans son box d'accusé attendant la suite de son proces*
*Riw se leva et applaudit deux ou trois fois*
Faute avouée à moitié pardonnée ? Aristote vous pardonne, nous nous chargeons du reste !
*Sourire empli de sarcasme*
D'ailleurs, messer, dans ma grande bonté, je vais rejoindre la sagesse du noble Gascon qui vous a mis à terre, et demander à vostre encontre une amende ducale de 100 écus à payer à la foire ducale. Cela s'ajoutera à l'acceptation de vos excuses. Mais celle-ci a un prix. Dura lex sed lex !
*Chuchotis à l'accusé*
Toutes les brebis de nostre Seigneur sont les mesmes. L'envie exacerbée devient péché. L'attrait d'une femme puit estre une envie, un délice, il faut néanmoins savoir se contenir, c'est cela qui faict la différence entre l'homme et la beste. J'espère que cette amende vous servira de leçon et vous fera réfléchir et que vous saurez éviter un autre rendez-vous en ce tribunal à l'avenir.
*El Procurador, se redressa, adressa un sourire à l'assemblée et s'en retourna sur son siège, laissant la parole à la défense et attendant le verdict*
*Leriot se tourna vers le juge*
Messire Juge, croyez bien que je regrette ma présence ici et les causes qui en sont l'effet.
Je represente mes excuses a Damoiselle Dmandzy et Sire Glawach pour les avoir effrayer.
Messire juge je ne puis que m'en remettre à vostre clemence pour ma seule comparution ci devant vous.
*se tournant vers messire Riw*
Messire procurator... Omnia mea mecum porto, nemo plus juris ad quiam transfere potest quam ipse habet.
*Leriot se rassit attendant la sentence du juge*
*Le Vicomte s'avança à la barre à l'appel de son nom. Il fixa Sire Leriot dans les yeux, puis commença son témoignage en le pointant du doigt.*
"Sire le Procureur, Votre Honneur,
Cet homme qui se tient devant vous a tenté de nous blesser pour nous dérober nos richesses. Oui, c'est bien cet homme. Je reconnais la peur sur son visage, la même qu'il montrait quand je lui pointais mon épée sous la gorge. C'est cet homme qui m'a donné son nom et son lieu d'habitation. Il n'y a nul doute possible.
Je me permets de soumettre une sanction pour cet homme afin de le dissuader de recommencer, mais également pour envoyer un signe fort aux Brigands de Gascogne.
*Glawach s'arrêta un court instant, avant de reprendre.*
Je suis chaque jour sur les routes, prenant des risques de croiser ce genre d'individus. Pour celui-ci, il serait judicieux de lui donner un avertissement mais également une petite amende à régler sur la Foire ducale, car il a porté atteinte à un représentant du Duché et de la Noblesse Gasconne.
Ainsi, je souhaiterais, Sire le Juge, qu'une amende d'un montant de 100 écus lui soit infligée.
Je vous remercie Votre Honneur de m'avoir entendu.
*Glawach retourna s'assoire afin d'assister à la fin du procès.*
Dmandzy s'avança a la barre un peux intimider. Regardant le juge elle se présenta.
Bonjour je me nomme Dmandzy de Bayonne. Je suis boulangère de métier et défenseur de Gascogne quand on a besoins de moi.
Je suis ici pour dénoncer une injustice grave le BRIGANDAGE. Je vous raconte les faits. Jetais avec mon ami Glawach nous étions sur la route en partance de Dax direction de Bayonne à discuter de choses et d'autres quand nous sommes tombé dans une embuscade. Un groupe composé de deux hommes nous sont tombé dessus pour nous brigander.
Dmandzy eu un sourire amuser en continuant son récit' Après quelques minutes de combat, nous leurs avons infligé une bonne correction. Après les avoir fait s'excuser a genoux nous en avons profité pour leurs demander de s'identifier.
Dmandzy pointa du doigt le prévenu et dit : C'est cet homme ici présent il se nomme Leriot et son complice Syriuss qui subit lui aussi un procès. Si il croyait qu'étant une femme ils auraient le dessus ils se sont fourvoyés dit Dmandzy d'un air satisfait. Non mais imaginer que se fut une pauvre femme sans décence les faits auraient eu bien plus d'impact. Elle aurait perdu tout son bien sans pouvoir se défendre.
Je demande que justice soit rendu et que le coupable Leriot soit punit pour son méfait.
Maintenant je vous demande de m'excusé je suis attendu dans la cause de son complice.
Dmandzy se retira non sans avoir salué de la tête le juge.
Vu l'acte d'accusation rédigé par messire le procureur de Gascogne
Vu la charte du juge
Vu le coutumier de Gascogne
Vu le témoignage présenté ici par l'accusé
Vu les témoignages produits par l'accusation.
Nous Ursin de lasteyrie Juge de Gascogne reconnaissons le sieur Leriot coupable de tentative de pillage à l'encontre du sieur Glawach vicomte de Biscarosse dans la nuit du 15 au 16 fevrier 1458.
A ce titre le sieur Leriot est condamné à 55 écus d'amende.
1 écus payable de suite et 54 autres écus d'amende a payer par le rachat sur la foire du comté de marchandises prévues à cet effet
Que cela soit entendu
jugement rendu par nous Ursin de lasteyrie
le 26 de Fevrier de l'an de Pâques 1458.
Vous pouvez faire appel de ce jugement en vous rendant à la cour d'appel
Le prévenu a été condamné à une amende de 55 écus