Votre honneur, je suis ici pour plainte de Haute trahison envers le Sieur Kallias Alciato qui se dit être truth le Scorpion. Se Sieur est du comté de Toulouse, Village de Castelnaudary, il est forgeron et cultive des légumes. Il est en ses terres illégalement n'ayant fait
aucune demande avant d'y entrer le Monsieur Hook,le prévost, en témoignera. La lieutenante de Dax, dame christys à donc déposé une plainte et lui à écrit pour lui demander de bien vouloir faire une demande.

Le sieur à répondu qu'il ne rend compte de ses voyages qu'à Dieu.

Preuve:

http://chateaudemarsan.xooit.fr/t240-DAX-Haute-Trahison-Sieur-Kallias.htm

http://img365.imageshack.us/img365/1781/kellias1ig6.jpg

Source:(http://chateaudemarsan.xooit.fr/t5-Rapport-Marechaux-Village-de-Dax.htm?start=30)

Le Sieur brise alors le décret instoré:

A partir du 18 mai 1456 :

*1) Tous les voyageurs étrangers désirant entrer en Gascogne devront faire une demande d'autorisation avant de pénétrer sur nos terres.
Ces demandes devront se faire par courrier MP (forum) auprès du Prévôt.
Celui-ci soumettra les demandes au Conseil qui délivrera ou pas les autorisations d'entrée, dans les trois jours.


Toute personne étrangère circulant sur nos terres sans autorisation pourra être mise en procès pour trahison ou haute trahison selon la gravité du cas et ce, sans dépôt de plainte au préalable.


Xariane
Procureur de Gascogne
le 29 mai 1456

???

???

???

*Le Juge avait écouté, comme toujours, chaque intervenant, avec attention.
A quelques reprises, un demi-sourire avait orné ses lèvres, un sourcil aussi s'était levé, signe d'étonnement et de questionnement intérieur.
Lorsque l'accusé avait laissé sa voix emplir la salle, elle l'avait écouté, tiraillée entre l'énervement et le plaisir.
Enfin, elle avait considéré les preuves avancées et elle était un peu agacée.
Elle se leva, fixant le Rrom à fière allure, un bon moment.*

Sieur Kallias, vous êtes ici pour répondre d'une accusation avec le chef de haute trahison.
La première chose que je vais faire, en ma qualité de Juge, c'est requalifier cette plainte.
En effet, pour l'instant, rien n'indique que vous soyez un danger pour la Gascogne et donc, ce procès portera sur la TRAHISON.

Ensuite, je me questionne toujours sur ces fiches que l'on nous présente si souvent.
*Elle se tourne vers le Procureur*
J'ai déjà eu une discussion mémorable avec un Lieutenant, à ce sujet. J'ai eu beau chercher partout, sur moi, je n'ai jamais trouvé collée, pareille fiche !
Donc, j'écarte ce document.
*Sortant la liste des voyageurs*
Je me suis souvent demandée aussi, comment les gens que l'on croise sur notre chemin peuvent connaître notre identité !
Personnellement et ayant beaucoup bourlingué, il ne m'est jamais venu à l'idée de dire à toutes les personnes que je croisais : "Coucou, je m'appelle Heulynn et j'habite à..." !
Peut-être certaines personnes sont-elles pourvues d'un sens que je n'ai pas : la lecture de pensées !
Je ne me prononcerais pas là-dessus mais je prends cette liste avec un certain recul, doutant du fait que le sieur Kallias eut été connu de dame Christys auparavant.
*Prend alors la lettre de Kallias et revient à celui-ci*
Cette lettre, écrite par vous, sieur Kallias, montre que vous connaissiez le risque que vous preniez. C'est un aveu, de votre part.
Il aurait été bien plus simple de remplir un parchemin. Mais votre fierté vous en a empêché. Ceci donne le ton...sur votre règle de conduite qui semble ne jamais connaître de dérogation.
Je rends aussi, moi-même, des comptes au Très Haut. Mais la Justice des Hommes existe, elle aussi.
D'un autre côté, si vous aviez rempli ce parchemin, vous nous auriez privés de cette si belle prestation, tout à l'heure...

*Temps de silence, avant de reprendre*
Voici donc le verdict rendu dans cette affaire de trahison.
Nous, Heulynn de Cadenet-Bellecour, Juge de Gascogne sous le règne du Duc Ursin, reconnaissons le sieur Kallias Alciato, coupable d'enfreindre le Décret Sécurité du 18 mai 1456.
Nous le condamnons donc à étudier, par coeur, ce décret.
Il nous le déclamera lors d'un arrangement pris avec nous.
Nous rendrons compte de ce que cette peine aura été exécutée, au Pôle Justice.
Nous ajoutons à cela 11 écus d'amende, ce qui, à cette heure, correspond à la moitié de ses biens.
Nous espérons aussi que ceci servira de leçon à tous ceux qui entrent chez nous, sans façon !

Que cela soit dit, entendu et fait !

Heulynn de Cadenet-Bellecour
Juge.

Mont de Marsan,
31 mai 1456.