Procès ayant opposé Magnyfique au Duché de Gascogne
Magnyfique était accusé de T.O.P..
Nom du procureur : Mirana
Nom du juge : Joan
Date du verdict : 25/07/1458
Lieu concerné par l'affaire : Gascogne
*Mirana se lève à l'entrée du juge, elle replace son collet et enchaine*
votre honneur, nous, Mirana, procureur de la gasconha, mettons aujourd'hui le 18 juillet 1458, en procès, Dauna Magnyfique, pour trouble à l'ordre public.
*se tourne vers l'accusée*
Ce samedi Dauna, vous avez mis une annonce pour embaucher un villageois à travailler dans votre champ...bien que vous étiez sans doute au courant que notre Duc, avait demandé que ce jour, personne, sauf les éleveurs de bêtes, ne pouvaient poser d'annonce en mairie...je cite un passage du parchemin...
*Prend le parchemin et récite*
Nous, Riwenn de Castel Vilar, Duc dé Gasconha,
Avons pris décision d'interdire toute embauche ce samedi 17 juillet de l'an de grâce 1458.
La maréchaussée a reçu ordre de poursuivre pour Trouble a l'Ordre Publique quiconque irait à l'encontre de cette décision. Il va de soi que seuls les éleveurs seront autorisés à embaucher ce jour, en raison de l'obligation des bêtes.
Or il nous est apparu à la maréchaussée que vous avez bel et bien embauché Sabri28...que dire pour votre défense alors Dauna ? je vous laisse la parole !
*la procureur fait signe de la main a l'accusée de se rendre à la barre*
Magnyfique prend la parole d'un ton calme.*
Moi Magnyfique, l'un des premiers colonisateur de la Gascogne et qui a fièrement servi avec honneur le comté, appelle comme témoin à la barre Glawach de Qualinost, Vicomte de Biscarosse.
en regardant tout ca, Mirana se lêve et fait suivre...
Votre Honneur , je demande donc un travail d'intérêt général sous forme de 1 jour à la mine
*Magnyfique pris la parole*
Votre Honneur, moi Magnyfique, homme de confiance qui a toujours porté secours à ceux qui en avait de besoin, qui a été l'un des premier bâtisseur du village de Bayonne et du comté de la Gascogne, qui a été vénéré par la mairie des bonnes actions commerciales, qui a toujours donné un bon salaire, qui a produit et fourni le premier produit de luxe le Jambon de Bayonne au comté, qui n'a jamais auparavant été au tribunal, qui... et j'en passe.
Pourquoi votre Honneur la Couronne m'accuse alors qu'il y a des bandits et brigands qui ce promène aisément partout dans Gascogne. Combien ca va coûter toute ces procédures pour le peuple de la Gascogne??????
En plus le Duc témoigne dans ce procès???????
Il n'a pas d'autre chose à s'occuper d'important au lieu de faire des commentaires personnel envers mon témoin.
*Magnyfique reprend son souffle et continua*
Votre Honneur, la Couronne ne sait peut-être pas que Glawach je l'ai connu au Languedoc dans les années que la Gascogne n'existait même pas et que nous avons été les premiers à coloniser les terres de la Gascogne et de bâtir un nouveau village qui est Bayonne. Je trouve normal votre Honneur que je demande Glawach cet homme de grand savoir comme témoin.
*Magnyfique reprend une seconde fois son souffle et continua*
Ce fameux parchemin de la journée de l'obligation des bêtes, je ne l'ai point vue. En plus lors de l'enregistrement de ma demande d'emploi à la mairie, personne ne m'a averti que je contrevenais à une supposé loy en vigueur. À qui la faute? Par la suite, bang! *je frappa sur la table* je reçois un avis pour comparaître à la cour accusé de trouble à l'ordre public. Je n'ai même pas parlé avec une personne d'autorité.
Votre Honneur, j'ai été vraiment surpris de cet avis, je m'attendais jamais à être accusé. La couronne m'a rendu malade et j'ai même fait des crises d'anxiété. Au cours de cette semaine, combien personne innocente la Couronne a-t'elle rendue malade? C'est une question à ce posé ces temps-ci.
*Magnyfique ce tourne vers la Couronne et retrouve le sourire*
Ah oui! j'ai contemplé à la mairie le parchemin qui a été affiché aujourd'hui sur la journée des mines. Vraiment splendide, c'est une vrai 'uvre d'art. L'artiste qui l'a fait vient-il de la Gascogne? J'irais l'honorer.
Pour terminer votre Honneur, une simple phrase suffit : Pour que la justice aille sa raison d'être, elle doit être juste sur ces décisions selon les loys en vigueur que le peuple a créé et approuvé.
Merci votre Honneur de votre attention et de m'avoir écouté.
*Magnyfique alla s'assoir sur le banc des accusés*
Glawach avait écouté le Duc avant beaucoup d'amusement... si le peuple se doutait du dizième de ce qu'il se passe au Conseil, le Duc se s'amuserait certainement pas à se promener au Tribunal ou dans les rues...
"Votre Honneur,
J'ai été rappelé en qualité de témoin ici même. Je trouve l'intervention de Sa Grâce totalement déplacée. L'erreur provient de sa seule responsabilité et c'est lui qui se déplace en personne pour témoigner contre ces personnes ?
Ensuite, je tiens à préciser que les tentatives de conciliations se font avant un procès et non pas durant celui-ci. Ainsi, nous ne sommes pas en train de tenter de trouver une conciliation mais bien de juger cet homme qui me paraît assez honnête pour ne pas l'inscrire sur les registres des archives judiciaires.
Vous rendez-vous compte, Votre Honneur, que si ces femmes et ces hommes sont condamnés, alors elles auront, en Gascogne, un caiser judiciaire chargé d'une reconnaissance de trouble à l'ordre public ?...
Pensez-vous réellement que ces hommes et femmes ont voulu faire du mal à la Gascogne, alors que le Conseil lui-même n'est pas dans son bon droit et multiplie les erreurs et le trvail non conforme aux textes datés et scellés ?
Le Duc a reconnu lui-même ses erreurs en salle de doléances... il s'est trompé, l'a reconnu... Relaxons toutes ces femmes et hommes qui auront, je pense, compris l'intérêt du Duché de rendre obligatoire le travail dans les mines, tout en restant sceptique sur le fait qu'ils payent déjà de lourds impôts, ne peuvent plus travailler ce jour dans leur champ et de surcroît se retrouvent en Justice sans avoir pu dire "ouf"...
Merci de m'avoir écouté Votre Honneur."
Glawach reprit sa place, curieux de connaître le verdict de ses multiples procès, réalisés dans la précipitation et pouvant être lourds de conséquences.
*Appelé par la procure à la barre, le Duc entra dans le tribunal, il avait son mot à dire.*
Adishatz, je viens ce jour apporter mon témoignage vis-à-vis de cette annonce et surtout respondre aux éléments apportés par le conseiller suppléant Glawach de Qualinost.
*Léger sourire*
Bon, reprenons les choses dans l'ordre.
D'abord, ne pensez-vous pas qu'intervenir en tant que conseiller manque en impartialité ? surtout pour critiquer le Conseil dont vous faictes partie...
*Bref*
Ensuite, je veux bien reconnoistre que les choses se sont mal faictes. La communication est une chose à corriger. Nous y veillerons. Je veux bien avouer qu'il y aurait dû avoir conciliation. Mais cela puit passer par la peine demandée à ce procès. Je signifie qu'il puit déboucher sur une relaxe avec conciliation.
*Ce qui est faict est faict*
Pour ce qui est de la date d'entrée en vigueur, il faudrait apprendre à lire, car elle est inscripte noir sur blanc sur l'annonce qui, bien qu'elle ne soit pas datée, ne puit avoir esté publiée qu'avant la mise en application de cette loy. Et elle fut communiquée aux maires, tardivement en effet, mais elle le fut, et que des débats eurent lieu n'aide en rien les Gascons, tel que celui jugé ce jour, à comprendre la chose puisqu'il n'a point accès à ses discussions.
*un coup d'oeil au judge et au percurayre*
D'ailleurs, j'aimerais savoir comment il se faict que vous ayez du temps pour porter secours aux Gascons mis en procès, alors que vous semblez ne pas en avoir pour participer constructivement au Conseil afin de, par exemple, montrer les divers éléments dont vous parlez dans vostre discours, qui auraient sans doute pu aider dans l'escripture de cette annonce, qui a eu lieu sous vos yeux je vous le rappelle. Et puis je ne savais point que vous connoissez ce Gascon, vostre champ de connoissance est large, à moins que vous ayez demandé à icelui de vous appeler pour sa défense.
*ah oui ! il estait question d'amende*
Enfin, j'aimerais savoir où vous avez lu le réquisitoire de l'accusation demandant 'une forte amende' *répétant les propos de Gla* car je ne l'ai ni lu ni entendu nulle part concernant cette affaire.
*Petit sourire à l'accusé*
Pour conclure, je n'espère pas que l'accusé sera traumatisé mais simplement qu'il retiendra par son passage au tribunal que le samedi est jour de mines.
*Il s'inclina et sortit*
*Le juge se leva doucement et dit clairement.*
En ce jour , nous estimons que par la présence du dit Vescomte Glawach à la défense et à l'accusation bien que son témoignage soutien clairement l'accusé , il y a là une erreur et cette erreur rend ce procès risible et la justici ne peu se permettre de se faire cirque.
Je déclare donc l'accusé relaxé , puissiez vous monsieur à l'avenir ne plus vous retrouver devant moi dans ce tribunal.
Ainsi nous avons rendu Justici en ce jour du 25 Juillet 1458
Le prévenu a été relaxé.