Procès ayant opposé Clampin au Duché de Gascogne
Clampin était accusé de T.O.P..
Nom du procureur : Edward de Valandray
Nom du juge : Gabriel Von Wittelsbach
Date du verdict : 19/11/1456
Lieu concerné par l'affaire : Gascogne
*L'heure de se vêtir de l'habit du Procureur était arrivée. Edward, après avoir été accompagné par deux gardes jusqu'au Tribunal, poussa les lourdes portes de celui-ci pour pénétrer, quelques couloirs plus loin, dans la Salle d'Audience. C'était sa première Affaire qu'il allait instruire, et il faut dire que le méfait était de taille : Brigandage. Après avoir attendu quelques minutes, l'arrivée du Juge et des autres personnes concernées, le Procureur vit l'Accusé, encadré par deux hommes d'arme, faire son apparition. Le Conseiller prit ses parchemins, remit correctement sa robe, puis annonça d'une voix ferme :*
Affaire de Brigandage, le Duché de Gascogne contre Messer Clampin ici présent. Vostre Honneur, c'est avec une profonde fermeté que je me retrouve devant vous, en cette soirée du 27 Septembre de l'An de Grasce 1456, afin de faire comparaître devant cette Cour, ce triste Sieur, à l'allure dépravée et à l'esprit haineux, pour Brigandage sur la personne de Monseigneur Navigius, Évêque de Tarbes.
En effet, je vais vous narrer les faits de cette triste Affaire. Il y a de cela plusieurs jours, le 15 Septembre, entre Dax et Orthez, Monseigneur Navigius s'est fait brigandé dans l'exercice de ses fonctions alors qu'il se rendait au Béarn pour vaquer à ses occupations religieuses. Cet homme d'Eglise s'était auparavant rendu dans l'église de Dax dans le but de célébrer des Sacrements, et à son retour sur Orthez, c'est sur cet homme *Montre Clampin du doigt* ignoble qu'il est tombé. Ce rustre a laissé un Ecclésiastique pour mort au bord de la route et a osé lui voler ses richesses qui s'élevaient à 240 écus.
Attaquer un Homme d'Eglise est un sacrilège qui doit être puni, et l'attitude de Messer Clampin n'est pas compréhensible. Autrefois Ambassadeur, il a décidé de se détourner du Message de la Paix pour écouter les voix de la Créature Sans Nom.
Voici donc la Loy de nostre Coutumier qui a été enfreinte par l'Accusé.
"Op 7. Le brigandage
Art 1. L'attaque d'un voyageur sur les routes de Gascogne est considérée comme un acte de brigandage.
Art 2. Toutes personnes surprises à brigander sur les terres gasconnes sera poursuivies pour trouble à l'ordre public.
Art 3. La victime et le brigand sont priés de prendre connaissance des règles de traque mise en application en Gascogne. (voir annexe)"
(LIVRE V � Le code pénal)
Vostre Honneur, je vous transmets le Dossier de cette Affaire ainsi que les preuves que nous détenons. Car en effet, sur celles-ci, nous avons une Lettre signée par Messer Clampin, lui mesme qui reconnaît l'acte malsain qu'il a commis :
http://chateaudemarsan.xooit.fr/t1030-Plainte-a-l-encontre-de-Messire-Clamp…
http://img255.imageshack.us/my.php?image=clampinyj3.jpg
http://img255.imageshack.us/my.php?image=sanstitrerj5.png
Nous appelons Monseigneur Navigius comme Témoin afin qu'il puisse nous éclaircir sur sa rencontre avec Messer Clampin.
Que suive la Plaidoirie de l'Accusé,
Faict à Mont de Marsan,
Le 27 Septembre 1456,
Edward de Valandray,
Procureur et Chancelier de Gascogne.
Clampin de Montmorency avait vêtu les plus beaux habits de sa collection. Il les eût lavés et repassés.
Ce jour là, était un grand jour. Il entra dans le Tribunal qu'il n'avait jamais foulé, ni ici, ni en Maine, son Comté natal.
En arrivant dans la salle, deux gardes gascons e prirent par le bras et l'amenèrent dans la salle où se tenait l'audience.
Il s'assit sur un des sièges, et attendit que le Procureur et son ancien Chancelier, Son Excellence Edward de Valandray prit la parole. Il le connaissait bien.
Lorsque Edward eût fini, l'Ancien Ambassadeur se leva et pris parole :
*Messieurs, le Bonjour
Tout d'abord, je viens vous dire que je n'ai jamais été un brigand de souche. J'ai juste entamé une campagne contre le Bern et ses habiants. En effet, comme vous le savez, ces vils sont venus en Gascogne nous envahir, et annexer la Gascogne. De là, s'est entamé la guerre. Beaucoup de personnes mobilisés sont morts sur nos terres.
A ce moment là, j'étais Chef de section dans l'armée du Duc Estalabou. J'ai combattu, e j'y ai laissé ma vie.
Après la guerre, il y a eu nombres de négociations. J'y était présent, car cela était mon devoir en tant que Conseillr Ducal.
Le Béarn m'a dégouté.. Et surtout Moneigneur Navigius di Carrenza, Homme d'Eglise.
Messieurs, Sachez que je n'ai rien contre l'Eglise, ni pour ses représentants.
Je n'ai pas brigandé Navigius car c'est un homme d'Eglise, au contraire, c'est parce que cette personne m'insupporte, surtout pendant les négociations.
Aussi, j'ai peut être eu la mauvaise idée de la birgander, mais je ferais face à mes actes, avec la tête haute.
Messire Chancelier, vous savez tout ce que j'ai fais pour la Gascogne : Conseiller Ducal, Soldat de l'Ost, Ambassadeur dans le Toulouse,Cac et Capitaine par Interim.... Bref, vous savez certainement que je n'ai pas un coeur noir à brigander...
Simplement, pour moi
c'eût été une vengeance de le détrousser.*
Puis,il se rassit.
Monsieur le juge�
*le procureur marqua un temps d�arrêt, fronça les yeux, et déclara*
Cette affaire est bien plus grave que la simple vengeance, que le prévenu nous porte, en amoindrissant la définition de ses actes !
*le procureur affichant un sourire dédaigneux, le bras en direction de l�accusé, pour le montrer, a tous ici présent, repris ça plaidoirie*
Celui là même, utilisant un ton mielleux, pour nous jouer sa symphonie de fonctions en Gascogne, dont il a prouvé par ces agissements, qu�il n�en était pas digne !
*Le procureur regardant le juge, ferma sa main et serra son poing droit sur le c�ur, en signe de respect de cette terre et de ses habitants, repris avec fierté.*
Notre Gascogne ! En pourparler avec nos voisins, pour redorer la paix et la sérénité dans le Sud-ouest� De longues discutions, pour tisser une entente fragile, qui risquait de se déchirer à la moindre incartade� des diplomates constamment sous pression, le tout supervisé par ce saint homme qu�est Monseigneur Navigius.
Le prévenu connaissait la situation, puisque lui-même ayant participé au débat... Le prévenu qui en ces lieux voudrait ce faire, le défenseur de la veuve et de l�orphelin, en nous rappelant, les hommes mort au combat lors du conflit, qui est aujourd�hui, l�introduction de l�histoire Gasconne� Celui-ci reconnaît tous ses actes en cette cour, ceux la même qu�il définit comme une campagne contre le Béarn. Allant dans un esprit de vengeance aveugle, estropier et piller Monseigneur Navigius�
Sa haine et son amour propre, frôla les frontières de la xénophobie. Le menant à se poster dans les fourrés et attendre tel un animal enragé la proie qui voudrais bien assouvir, ce que je qualifie de fanatisme. Montrant dans tout ceci une indignité envers le Duché de Gascogne, bafouant le travail de ses collaborateurs, mettant en péril à nouveau, notre duché beaucoup trop meurtri.
Pour avoir dépossédé Monseigneur Navigius de l�argent destiné aux orphelins, après l�avoir grièvement blessé. Pour avoir par ces faits mis en danger et entaché la réputation de notre Duché tout entier.
Je vous demande Monsieur le juge, que l�accusé soit reconnu coupable de trouble à l�ordre public, avec circonstance aggravent.
Condamné à payer une amende ducale de 400 écus, par le biais de notre foire, pour que cette somme soit reversée en dédommagement et remboursement de Monseigneur Navigius. A verser également une amende royale de 1 écu. Ainsi que quinze jours de travaux d�intérêt Ducal, dans notre mine de fer.
Je m�en remets à votre bon sens et vous remercie, de m�avoir entendu.
*Le procureur retourna s�asseoir, pour attendre la suite.*
Clampin se leva à son tour :
Excusez-moi Exellence, mais si je puis me permettre, il me semble que la somme dérobée a Navigius était de 200 écus, et non de 400. Donc jeme demande pourquoi payer une amende qui est le double de la somme dérobée.
Donc à revoir.
L�Évêque s�avança péniblement à la barre, afin de livrer son témoignage. Sur son visage, quelques ecchymoses disparaissaient tranquillement mais la canne qui le soutenait était toute éloquente des mauvais traitements reçus.
-Vos excellences, juges et procureurs, je suis ici aujourd�hui pour vous livrer ma version des faits lors de l�infortunée rencontre qui eût lieu au milieu de la nuit entre Dax et Orthez. Je revenais de Dax, où j�avais célébré le baptême de Dame Finute ainsi que le Mariage de Messire Namaycush et de Dame Christys. Avant de quitter la ville, j�étais passer chercher le fruit d�un investissement chez un marchand de Dax, afin de pouvoir l�investir dans le collège que je finance à Lourdes, le collège Saint-Ulcère-le-Placide, qui vise à éduquer la populace.
-Alors que je déambulais sur la route tranquillement, profitant d�une belle nuit, cet homme, Clampin de Montmorency, car je me souviens de lui lors des événements infortuits de l�été dernier, se trouvait près de la route. Je l�ai hélé tout bonnement et sans crier gare, il produit une épée et me menaça de sa pointe, lorgnant ma bourse, l�argent des jeunes enfants de Lourdes. Je discutait rapidement avec lui, lui disant que s�il s�engageait vers la pénitence pour ses actes, je lui donnerait l�argent, mais son aggressivité monta en flèche et il me sauta dessus, moi, pauvre prêtre sans armes aucune pour me défendre. Il me roua de coups à l�aide de la crosse de son arme et de ses membres, me laissant pour mort près du chemin. Le médicastre m�a d�ailleurs affirmé que je ne marcherais plus jamais sans l�aide d�une canne� Voilà.
Le prévenu a été reconnu coupable de trouble à l'ordre public.
*Une affaire vielle comme le monde, enfin vieille comme lui en tous cas puisqu�il se souvenait quand elle s�était déroulé, ayant été particulièrement attentif. Il déplorait d�ailleurs en lui même que le jugement n�ai jamais été rendu plus tôt*
Considérant que l�accusé ne réfute pas les accusations contre lui portées mais qu�il les reconnaît et accepte d�en subir les conséquences ; que les preuves apportés par la ministère public ne laisse place aux doutes.
Considérant que les motifs de l�agression commise par l�accusé sont un ressentiment et s�apparente selon ses dires à une vengeance ; qu�il ne peut être laisser, pour la sécurité de tous, quelconques citoyens se rendre eux mêmes justices en dehors des cas prévues par la loi ; que ces cas se limitent aux duels strictement encadrés.
Considérant le caractère ignoble de l�agression puisque portée sur un représentant de la très Sainte et Aristotélicienne Église en la personne de monseigneur Navigius.
Considérant enfin l�impact qu�aurais put avoir pour la Gascogne, une telle intiative contre le Béarn lors de la paix fraichement retrouvé, de surcroit de la part d�un homme anciennement Conseiller Ducal et reconnui par la société gasconne.
La Cour reconnaît l�accusé coupable de Trouble à l�ordre public et le condamne à une amende ducale de 300 écus et une amende royale de 1 écus.
Fait à Mont de Marsan le 19 novembre 1456
Sa Grâce Gabriel Von Wittelsbach dict Le Juste
Messire Clampin, vous voici maintenant en règle avec la justice des hommes et nous nous sommes montré relativement clément. Je ne saurais toutefois vous conseiller de vous mettre en paix avec votre conscience car un jour viendra où vous devrez faire face à la justice de Dieu.
Le prévenu a été condamné à une amende de 1 écu.
Le prévenu a été condamné à une amende de 301 écus