*Voilà le procurador qui comme à l'accoutumée se rend au tribunal afin d'ouvrir une affaire devant la justice. Il s'adressa donc au juge.*

Vostre honneur,

Nous voilà icelieu, en ce jour, dix neuvième du mois de mars de l'an de grasce 1457, afin de juger le méfaict commis par messer Samtamtam.

Et quel méfaict ?!

Tentative de révolte. Rien que cela !

"Livre V - Opus 5 - Article 1. Toute tentative, réussie ou non, de révolte non autorisée contre une Mairie ou contre le Château ducale, sera poursuivie pour haute trahison.
Le Procureur lancera la procédure sans qu'un dépôt de plainte ne soit nécessaire."

*Se tournant alors vers le principal intéressé*

La procédure est lancée, vous voilà en procès messer. Pensiez-vous sincèrement que la mairie de Labrit allait vous accueillir les bras ouverts ? Cela estait sans compter sur la vigilance de nos maréchaux, dont le sergent Angelus3619.

18-03-2009 04:12 : Une tentative de révolte a eu lieu devant la mairie, et vous avez contribué à la mater. Dans la mêlée, vous avez reconnu Samtamtam parmi les assaillants.

*À l'auditoire*

Et il viendra en témoigner.

*Retour à l'accusé*

Vous avez du souci à vous faire messer. Si j'estais à vostre place, je prendrai déjà contact avec un avocat du barreau : http://chateaudemarsan.xooit.fr/f194-Le-cabinet-d-avocats.htm

Faite comme bon vous semble, les faicts parlent d'eux mesme en tout cas.

*Tout haut pour que chacun entende*

Dura lex sed lex !

comment parler de révolte sachant que j étais tous .j ai juste exprimer mon mécontentement face au pouvoir mis en place a labrit .Je vous prie de croire mon honneur que mon but n est certainement pas de renversé le pouvoir .

*Riw se leva et s'approcha de l'accusé d'un pas vif*

Alors disons que l'on vous croit. Disons que vous dictes la vérité. Disons que vous n'avez faict qu'une simple erreur en tentant de prendre la mairie au lieu de manifester pour exprimer vostre mécontentement. Disons cela.

*Le procurador inspira une bonne bouffée d'air*

Alors pourquoi la prévosté a-t-elle noté que vous aviez monté un groupe armé en la ville de Labrit ? Comment allez-vous nous expliquer cela ? Encor une erreur ?

*Chuchotis au juge*

L'on aura tout entendu !

*Retour au révolté*

Seul ou non, une révolte est une tentative de renversement de pouvoir. Vous aviez d'autres choix pour marquer vostre mécontentement : une manifestation comme je l'ai dict, une lettre au duc Estalabou, à un conseiller, au maire labritois, que sais-je encor ?!

*Soupir*

Mais non, vous avez préféré prendre vostre fourche en main et tenter de vous introduire en pleine nuit dans la municipalité. Entrer armé dans un lieu gardé n'est-il point de la folie ?

*Prit un air pensif tout en se gratouillant la barbe*

Hmmm...Peut-estre estes-vous fou...Oui, peut-estre. Cependant, cela n'excuse en rien vostre geste.

*Volte-face vers Gabriel*

C'est pourquoi, vostre honneur, je demande à ce que l'accusé puisse réfléchir à ses actes durant un jour dans nos geosles, et la bourse moins pleine, de 30 écus dirons-nous. Afin que messer *jetant un oeil en direction de l'accusé* puisse comprendre que mettre en danger sa ville n'est pas le meilleur moyen de montrer son mécontentement, et que la maladresse, qu'elle soit due à la folie ou non, puit se corriger.

*Puis à messer Samtamtam*

Un dernier mot à ajouter ?

certes des erreurs nous en comméttons tous.Que celui qui n a jamais fait d erreurs se présente a moi que je puisse le félicité . Il me semble que aujourd hui je ne commets plus d erreur et travaille durement .Notre propre maire lui aussi est en procès !!!! Quelle exemple ? pour tous les habitants . Soyer indulgent et le peuple vous pardonnera

bonjour monsieur le juge, monsieur le procureur je me présent Angelus3619 lieutenant tout juste nommé de la ville de Labrit.Voila lors de ma garde dans la nuit du 17 mars au 18 mars 1457 une tentative de révolte à eu lieu à Labrit dont messire Samtamtam été le protagoniste que j'ai reconnu lors de cette révolte.

*C'était encore un procès pour révolte qui attendait Gabriel. Un de plus, ça devenait courant, peut être même trop.*

Veuillez vous lever pour entendre le verdict.

Considérant que l'infraction à l'article 1, Opus 5 du Livre V de notre coutumier, à savoir la tentative de révolte, avancé parle procureur et confirmé par le témoignage du sergent de garde n'est pas nié par l'accusé.
Considérant que l'accusé plaide la clémence, expliquant son geste par l'expression de son mécontentement sans risque pour le pouvoir en place, étant seul.
Considérant que de nombreuses formes d'expressions sont possible n'entrainant aucune violence et aucun risque pour la stabilité des villes et du duché; qu'aucune de ses formes n'a été employé d'après les faits qui ont été présentés.
Considérant qu'une révolte comporte inévitablement le risque que d'autres individus, lancé isolément mais finalement réunis fortuitement puisse prendre le pouvoir.

Cette cour reconnait l'accusé coupable et le condamne à une amende ducale de 20 écus à payer auprès de la maréchaussée qui se mettra en contact avec l'accusé pour en fixer les modalités.

Le non paiement de l'amende sous 10 jours ou la sortie du territoire pour s'y soustraire entrainera des poursuites dont la peine sera du double de celle ici fixé et prélevé directement.

Justice à été rendu.

Fait à Mont de Marsan, le 27 mars 1457
Gabriel Von Wittelsbach.


*Gabriel regarda l'accusé*

Messire, vous pouvez vous estimer heureux, 20 écus pour de la haute trahison ce n'est pas cher payé. J'espère que vous comprenez la nécessité de ne pas laisser passer les actes de révoltes et la clémence de la cour envers vous. J'espère aussi ne pas vous revoir dans un tribunal de si tôt. Il est tout à fait possible de faire savoir son mécontentement de manière plus efficace et moins dangereuse.