Procès ayant opposé Johanara
Johanara était accusé de Sorcellerie.
Nom du procureur : Zippo
Nom du juge : Phillau
Date du verdict : 01/07/1456
Lieu concerné par l'affaire : Guyenne
Monsieur le juge, vous avez à juger une personne dont il est absolument certain qu'elle a commis des actes de sorcellerie. Est-elle une invocation ou un invocateur ? Nul ne sait. Ce qui est assuré, c'est qu'elle a perpétré ces crimes en compagnie de Couramio.
De tels actes sont véritablement effroyables. Cependant, monsieur le juge, n'oublions jamais que cette ignoble créature, transfigurée par un affreux rictus qui est celui du Malin, est une créature de Dieu. Pour lui donner une petite chance d'échapper à la damnation éternelle, je vous demande donc la brûler sur la place publique.
Obéissant aux consignes laxistes du pouvoir temporel, nous allons néanmoins écouter le prévenu nous dire qui, parmi les personnes accusées, est l'invocateur, et qui sont les invocations. Peut-être, monsieur le juge, serez-vous touché par le témoignage du sorcier et ne le condamnerez-vous pas à la peine maximale. Je vous recommande, quant à moi, d'être clément envers l'âme du pêcheur, en étant sévère avec son corps.
L'évèque Zippo
ne s'est pas présenté proces accéléré
Sihaya arrivant pour témoigner rattrape de justesse Johanara qui s'est évanouie sous le coup de l'émotion, lui fait respirer des sels pour la ranimer et prend sa place à la barre*
Votre honneur, je connais Dame Johanara depuis plusieurs mois et je vous jure sur ma vie qu'elle est innocente. Etant sa dame de compagnie je suis avec elle à chaque instant et je n'ai jamais rien vu qui puisse me faire soupçonner le moindrement ce dont vous l'accusez. Je vous implore de faire preuve de clémence et de ne pas m'enlever celle qu est tout ce qui me reste au monde depuis que j'ai perdu ma grand mère.
Au nom de la justice Guyennoise,
Au nom de sa grâce Cassandre, Duchesse de Guyenne, voici mon verdict,
Je vous relaxe des charges qui retenues contre vous, l'accusation ne m'a pas convaincu dans ses arguments.
Qu'il en soit ainsi.
Faict le premier jour de juillet de l'an de grasce 1456.
Le prévenu a été relaxé.
Le prévenu a été relaxé.