Procès ayant opposé Lapurge au Duché de Guyenne
Lapurge était accusé de T.O.P..
Nom du procureur : Arnaut_de_chesnais
Nom du juge : phillau
Date du verdict : 23/06/1456
Lieu concerné par l'affaire : Guyenne
J’ouvre en ce 14 juin de l’an de grâce 1456 un procès à l’encontre de Dame Lapurge sous le qualificatif de Trouble à l’ordre public.
« Article III : Du trouble à l'ordre public
Tout comportement portant préjudice à autrui ou portant atteinte à l'intégrité physique ou morale d'un habitant de Guyenne, ou à l'ensemble de la communauté pourra être considéré comme trouble à l'ordre public »
Dame Lapurge habitante de Marmande a fait preuve d’un comportement dès plus insultant à l’encontre de différentes personnes alors présente dans la taverne. J’attire votre attention sur ces personnes ; il s’agit de policiers en service. J’ai nommé, Messire Eruntalon, sergent de police de la ville de Marmande. Ainsi que Messire Giova également Sergent de police.
Il semble que la présence de ces deux officiers de police ne semble pas gêner l’accusé qui non content d’user d’un comportement scandaleux a fait fi des avertissements perpétrés par l’autorité.
*Se tournant vers l’accusé.*
Vous devez désormais répondre de vos actes devant le tribunal de Guyenne.
Je suis impatient de voir ce que vous allez apporté pour votre défense.
Vous avez le droit de faire appel à un avocat qui représentera votre personne en ce lieu et qui fera force de représentativité.
J’appel le premier témoin à la barre, le sergent de police de la ville de Marmande, Messire Eruntalon.
La personne intéressée ne s'est pas manifestée
Monsieur le juge,
La non présence de l'accusé en ce tribunal s'explique par sa mort prématurée.
Je demande donc la relaxe.
La personne intéressée ne s'est pas manifestée
Eruntalon s'avança devant la cours et commença à parler*
Monsieur le juge, je suis venu vous raconter ce qui s'est passé dans la soirée du vendredi treizième jour de juin à Marmande dans la taverne, habituellement bien famée, l'Esperanço.
Nous étions calmement installé à discuter avec quelques villageois, quand dame Lapurge a fait irruption dans cette taverne, très énervée et a commencé à proférer des insultes, quelques questions de notre part nous permirent de comprendre que c'est à la police qu'elle en voulait et plus particulièrement au sergent Giova.
En effet, Lapurge était accusées d'esclavagisme par nos services, messire Giova lui a proposé un règlement à l'amiable, pour cela il suffisait qu'elle achète puis revende une rame sur le marché. Le sergent Giova m'a remis la lettre de réponse qu'il a reçu, après qu'il lui ait demander de revendre ladite rame. Cette lettre la voici :
http://i48.servimg.com/u/f48/11/98/35/65/lapurg10.jpg
De plus, Lapurge semblait particulièrement fière de sa réponse puisqu'elle s'en est vantée devant nous.
L'arrivée du sergent Giova dans la taverne n'a pas permis de calmer la situation, au contraire même. A partir de ce moment Lapurge s'est défoulait, proférant des mots terribles et honteux à l'encontre des personnes présentes, remettant en cause l'intégrité du sergent, de la police et même de la mairie, les accusant de "bidouiller entre eux en mairie", affirmation à laquelle elle n'a pu apporter aucune preuve.
Toutes ces élucubrations étaient ponctuées de paroles sans queue ni tête que nous étions bien en peine de comprendre, puisque seule la vulgarité de ses propos avait un sens. Elle en vint même à citer certaines parties de son corps que la pudeur m'empêchent de citer ici-même. Et pour comble, vers la fin de la conversation elle nous commanda d'aller commettre des actes aussi honteux que répugnants qui blessèrent l'honneur et la réputation de chacune des personnes présentes, qui concernent les partis les plus intimes du corps de chacun et qui vont à l'encontre de toutes les bonnes mœurs aristotéliciennes.
Quelques instants plus tard, elle quittait la taverne en claquant la porte.
Je tiens à souligner devant la cours la calme dont firent preuve les assistants tout au long de la conversation déplacée tenue par Lapurge. Et je remercie le ciel qu'aucune jeune personne à l'esprit bien plus fragile que les notre n'ait été présente ce soir là à l'Esperanço, car les propos de Lapurge aurait pu avoir des effets désastreux sur une âme innocente.
Je m'adresse à vous monsieur le juge, pour vous demander de rendre votre verdict en connaissance de cause, et de prendre les mesures nécessaire pour que de tels actes ne se reproduisent pas.
Je n'ai rien à ajouter.
Giova arriva a la barre .....
messire le juge ,j'ai deja eu affaire avec dame Lapurge pour esclavagisme jusque la ca se passait bien mais depuis peu ,j'ai constaté un changement des plus etrange sur la personne de Lapurge .
En date du 13 eme jours de Juin comme la dit mon confrere ,elle est arrivée en taverne et a eu des propos inconvenant :
http://i49.servimg.com/u/f49/11/39/47/09/insult15.jpg
avec des faits qui date du 23eme jours de Mai :
http://i48.servimg.com/u/f48/11/98/35/65/t10.jpg
http://i48.servimg.com/u/f48/11/98/35/65/t810.jpg
je vousle dit messire le Juge ,dame Lapurge c'est perdu du droit chemin ,je craind que l'on puisse l'aider ,je ne vosi que le diable en elle .
accusée décédée.
NON LIEU
Le prévenu a été relaxé.