Votre Honneur, Messire Totort, maire de Blaye, j'ouvre en ce sixième jour du mois de mai de l'an de Grâce 1456, un procès à l'encontre de Dame Zaoziang, sous le chef d'accusation d’escroquerie. '.

Les victime de cet acte sont Cop78(pour la farine) et Jacobus (pour le pain)

Voici votre Honneur, le décret enfreint par l’accusée, et ce par deux fois : (un achat de farine alors que l’accusée est elle-même meunier, et un achat de pains à 2 écus sans raison.)
Arrêté municipal 5 :

2) Toute personne n'est autorisée à acheté que ce dont elle a besoin,soit pour se nourrir soit pour travailler dans son échoppe .Ce décret ne tient pas compte des achats de vêtements ,echelles ,barques,manche,haches,épée et bouclier.
Tout contrevenant sera poursuivi par la Cour de Justice de guyenne pour trouble à l'ordre public.

ATTENTION !!! LES DENREES A 1.00 et 2.00 ECUS SONT LES LOTS DES CONCOURS DE BLAYE. RESERVE !!!
Voici les preuves du dossier :

http://img218.imageshack.us/img218/4182/renaissantvl2.jpg
http://img245.imageshack.us/img245/273/farine16kv7.png
http://img170.imageshack.us/img170/9158/eventzaoziangid5.png
http://img294.imageshack.us/img294/4757/loi2cusrp7.png

Nous demandons donc des explications à cette personne pour ses actes.

Messire Jacobus viendra témoigner pour l'accusation.

Nous indiquons à l'accusée qu’elle peut faire appel aux services d'un avocat.

Merci de votre écoute.

La personne intéressée ne s'est pas manifestée.

Bonjour
Dame Stef91, mairesse de Blaye par intérim.

Bien que condamnant furieusement les agissements de Dame Zaoziang, vu la date du lancement de procès et comme l'accusée n'est plus à blaye et ne menace plus directement notre économie, je demande la relaxe, avec tout de même un avertissement sur les conséquences de la conduite honteuse de cette Dame.


Merci de m'avoir écoutée.

La personne intéressée ne s'est pas manifestée.

Le lieutenant de Blaye, Ya'akov, qui avait fort à faire dans les salles d'audience de la Cour de Justice de Blaye, se leva pour commenter les preuves disposées devant le Juge et expliquer les conclusions de son enquête*

La Cour,
Messire le Juge de Guyenne,

Ce jour, je me présente à vous afin de rendre compte de l'avidité d'une Blayaise nommé Zaoziang.


J'ai reçu une plainte de Messire Cop78 le 13 mars de cette année. Cette Dame lui avait acheté de la farine, alors qu'elle n'est pas boulangère.

Par ailleurs, alors que je préparait un voyage commercial en mettant un certain nombre d'objet et d'écus sous un mandat municipal, j'ai perdu un pain qua j'avais mis en vente à 2 écus dans le cadre de la procédure habituelle de transfert du compte personnel au compte public de cet objet.

j'ai réclamé dans les deux cas des explications et réparation au suspect. Sans résultat!

J'avoue avoir été très contrarié par la perte de ce pain à prix dérisoire.

Je prie la cour de faire un précédent et de faire preuve de sévérité devant l'avidité, la corruption de l'âme et l'insolent mutisme de cette dame.



Je saisis cette occasion pout inviter la cour à une réflexion profonde sur la protectionn des biens vendus à des prix dérisoire de l'ordre de 1 ou 2 écus pour des causes très spécifiques : remboursement, paiement de militaires et aures agents de l'ordre, récompense d'animations publiques...

J'ai déjà par le passé eu des plaintes de soldat ayant perdu une partie de leur salaire à cause de cette avidité de certains de nos concitoyens.


Je prie donc le législateur - en la personne du Duc, assisté du Juge - de proposer une loi permettant de protéger les transactions à petit volume pour le bien de nos agents qui sont souvent rémunérés à coup de mandat.



La cour, merci.


*Sur ces mots, Jacobus retourna s'asseoir en attendant la fin de l'audience pour s'entretenir avec le corps législatif de Guyenne.*

Au nom de la justice Guyennoise,

Au nom de sa grâce Cassandre, Duchesse de Guyenne, voici mon verdict,

Compte tenu de la non-présence de l'accusé,

Compte tenu de la demande de la maire par intérim dans son réquisitoire,

Dame Zaoziang, je vous relaxe des charges qui sont retenue contre vous.

Qu'il en soit ainsi.

Faict le vingt-troisième jour de juin de l'an de grasce 1456.

Le prévenu a été relaxé.