Procès ayant opposé Kallias au Duché de Guyenne
Kallias était accusé de T.O.P..
Nom du procureur : Alexandre*
Nom du juge : Aribe/Arnaut_de_chesnais
Date du verdict : 08/11/1456
Lieu concerné par l'affaire : Agen
Votre excellence
En ce 5 novembre de l'an de grâce MCDLVI, moi Alexandre*, procureur du duché de Guyenne, ouvre un procès sous le qualificatif de Trouble à l'ordre public à l'encontre du dénommé Kallias. En effet, Messire kallias a assisté à plusieurs reprises à des cours voie de l�armée de l�université sans s�être inscrit en tant qu�étudiant auprès de la Rectrice Leanna8.
Par cet acte inexcusable, l�accusé Messire Kallias a non seulement porté atteinte aux autres étudiants mais aussi au fonctionnement de l�université de Guyenne, ce de façon répétitive et sans tenir compte des missives envoyées par la Rectrice. Ce qui doit nous inciter à lui infliger une peine exemplaire.
* Alexandre* se tourna vers l'accusé *
Messire Kallias , par votre acte , vous avez enfreint l'article deux, trois,quatre et cinq du livre IV du règlement intérieur de l�Université, nommé « L�étudiant » et dont voici le contenu :
« Livre IV : L'étudiant
Un étudiant en Guyenne a des droits et des devoirs.
Article 2 : Il a le devoir de s'inscrire au sein de l'Université de Guyenne au Palais de l'Ombrière.
Article 3 : Il a le devoir également de remplir une fiche indiquant tous renseignements indispensables à son suivi par le doyen de sa voie (nom, lieu de résidence, voie d'étude et connaissance), il doit également mettre à jour sa fiche régulièrement, au minimum à la maitrise de chaque nouvelle connaissance ou à défaut au moins une fois par mois.
Article 4 : Pour tout manquement à ces devoirs, l'étudiant se verra averti et sanctionné, comme indiqué à l'article 6 du livre III.
Article 5 : L'accès aux élèves étrangers sera soumis également à un contrôle de la part du Recteur/Rectrice. Ces élèves devront se faire connaitre en annonçant leur arrivée au Palais de l'Ombrière ou en place publique pour assister à un cours dans le Duché de Guyenne.
Livre III : L'Université
« Article 6 : Tout étudiant, érudit ou artisan enfreignant le présent règlement sera averti puis sanctionné conformément au barème suivant :
- 1e infraction : Avertissement par courrier IG avec rappel du règlement et des sanctions encourues ;
- 2e infraction : Interdiction d'enseigner ;
- 3e infraction : Exclusion de l'Université : retrait des registres de l'Université et des accès à l'Ombrière, interdiction formelle de suivre un cours sur ordre du Recteur/Rectrice.
Toute personne qui suivrait un cours malgré l'interdiction émanant du Recteur/Rectrice contesterait par son acte le pouvoir du Duc/Duchesse et serait passible de poursuites judiciaires pour Troubles à l'Ordre Public.
Si l'étudiant interdit d'enseigner se remet en conformité avec le présent règlement, il sera sur simple demande au Recteur/Rectrice, de nouveau habilité à enseigner.
Si l'érudit exclu souhaite se remettre en conformité avec le présent règlement, il peut adresser au Recteur/Rectrice une demande de grâce. Le Recteur/Rectrice a alors la possibilité de rendre l'accès à l'Ombrière à l'érudit. »
Sachez néanmoins Messire kallias que, dans sa grande mansuétude, la Cour vous accorde le droit de faire appel à un avocat, lequel vous prêtera assistance et vous défendra durant ce procès.
* Alexandre* fit signe à l'huissier en faction devant la porte *
J'appelle maintenant en tant que témoin de l'accusation Leanna8, Rectrice de l�université de Guyenne.
* Le procureur se rassit et attendit que le témoignage se finisse
Car je commence à en avoir assez des procès à tout bout de champ lancés par des gens qui ne savent pas faire autre chose que de harceler les paisibles personnes, je répondrai rapidement.
Dame Leanna m'a déjà contacté pour me faire cette remarque, ce à quoi j'ai DEJA répondu que je me suis inscrit à l'université il y a plusieurs semaines, et que j'y ai posté à l'académie de polémologie une fiche contenant le détail de mes connaissances. Je m'y suis inscrit sous le nom de "Don Alciato", ce que j'ai déjà précisé à la dame rectrice.
*Alexandre* regarde le juge et hausse les épaules d' un air navré*
Excellence voilà un accusé que nous avons généreusement accueilli sur nos terres de Guyenne alors qu'il était blessé, et qui ne respecte pas les lois du Duché.
Mais je m'interroge, Excellence, pour quelles raisons l'accusé s'est il inscrit sous un autre nom que le sien? Qui nous dit qu' il s' agit bien du même homme? Est ce là un malin? Ou tout bonnement un démon? Qui use de sorcellerie pour entrer dans l'Université?
*Alexandre* se retourne vers Messire Kallias*
Messire, de toutes les manières il ne suffit pas de s'inscrire et d' entrer comme dans un moulin. En tant qu'étranger, vous êtes soumis à un contrôle de la Rectrice qui nous dit ne pas vous avez agis sans autorisation de sa part et ce malgré ses missives que vous dites avoir reçu.
*Alexandre* s'approche du juge*
Excellence, Messire Kallias, est coupable sans nul doute, et je réclame l'exclusion définitive de l'université de Guyenne, bien sur l'interdiction de suivre les cours, et une amende de 50 écus
*Alexandre* retourna s'assoir en attendant le verdict*
*Kallias se leva, non sans un baiser à son épouse, outré de tant de bêtise*
Sous un autre nom ? Je me nomme Don Kallias Alciato, où avez vu que c'est un autre nom ?
(vous vous fiez au seul login IG, c'est vachement RP comme justification).
Quand au reste, j'ai écrit deux ou trois fois à la dame rectrice sans qu'elle ne me réponde ! Je me suis inscrit, j'ai fait ça dans les formes, et j'ai même précisé mon prénom, Kallias, dans une lettre, afin de clarifier la chose ! Il est vrai que je ne suis pas toujours diplomate, mais sur cette affaire, il me semble avoir fait bien des démarches sans jamais avoir un seul retour ! Et le pire, c'est qu'on me met un procès, vous êtes fous ou quoi ?
J'imagine que messire le juge aura un peu plus de discernement et qu'il fera son travail, car sa mission est la justice, et pas la défense d'une université partiale et dans laquelle on ne répond pas aux étrangers.
Si je venais à être condamné, croyez bien que j'irais en cour d'appel.
*Il se rassit, dans l'attente du verdict, scruta un peu le visage du juge qui lui parut plus intelligent que celui du procureur.*
(étant donné qu'on ne peut forcer personne à s'inscrire sur un forum non officiel pour accèder à une fonction IG, je ne me fais pas de doute sur l'issue d'un procès en appel, alors, de joueur à joueur, j'aimerais qu'on ait pas "encore" des formalités un peu longues
Voici son témoignage :
*Heulynn passa d'un procès à l'autre. C'est que les Tsiganes savaient ce que voulait dire solidarité ! Ils ne se quittaient pas !
Donc, elle entra dans la salle pour entendre le témoignage de la dame Rectrice. Elle sourcilla.
Après un petit baiser à son mari, elle se leva.*
Bonjour.
Je viens donner mon témoignage et j'ai une chose à dire.
Mon époux, le Don Alciato de Triana, a écrit à la dame Rectrice, bien avant qu'elle n'envoie, elle, ce courrier. Il s'est inscrit à l'Ombrière, il a même demandé l'autorisation de suivre les cours. Il a envoyé les détails demandé sur un parchemin que j'ai vu moi-même et dont il y a une copie qu'il vous donnera sans doute lui-même.
Il a eu accès à l'Université, à l'Ombrière puisqu'il a reçu le calendrier des cours. Il était autorisé à suivre les cours, j'imagine. Sinon, pourquoi le laisser entrer à l'Université ?
Ensuite, nous avons tous deux reçu ce courrier. Un seul, je le rappelle, pour le Procureur. Il vous a répondu, en vous donnant le nom d'inscription à l'Ombrière. Mais vous n'avez pas répondu, dame Rectrice. Tout comme à moi, d'ailleurs.
Voilà ce que j'avais à vous dire.
*Heulynn se rassit, en souriant à son mari.*
Leanna ésquissa un sourire quand elle entendit paisibles personnes,pour qui se prenait-il. Aprés avoir témoigne sur le procés de Dame Heulynn, elle vint ici.
Bonjour ici aussi.
Alors voila j'ai envoyé un premier courrier à messire Kallias lorsqu'il a assisté à un cours de stratégie de Base le 19 octobre me semble t-il.
A l'heure actuelle, le messire n'est présent dans aucun groupe universitaire. De plus il a assisté par la suite, le 21 octobre à un cours de Stratégie de Bases, le 26 octobre à un cours de Connaissance Militaire de Base et le 3 novembre à un cours de Stratégie de Base.
Il a lui aussi eu connaissance du RI, n�étant plus ou pas inscrit il aurait du s�adresser au Doyen ou à moi-même jusqu�à obtenir une réponse avant d�assister à un cours. Pourquoi les autres acceptent de se conformer au règles et pas lui?
Le prévenu a été relaxé.
*Le Seigneur de Duras avait écouté avec une profonde attention les différentes interventions ayant eu lieu durant ce procès. Il prit donc la parole d�une voix audible : *
En ce 8 Novembre de l�an de grâce 1456 ; en vertu des pouvoirs conférés à nous de rendre justice et fort de notre autorité, faisons savoir ce qui suit :
Attendu les éléments présentés à notre personne, se caractérisant d�une manière bien précise.
Le dénommé Don Alciato de son vrai nom Don Kallias Alciato s�étant effectivement présenté au Palais de l�ombrière, en démontre les registres que nous avons eu l�occasion de parcourir.
Attendu que celui-ci affirme avoir contacté la rectrice de Guyenne.
Attendu que Dame Leanna8 n�infirme point cet état de fait, arguant que l�accusé aurais-tu attendre réponse de sa part. Dans le cas présent, il semble que le sieur Don Kallias a attendu et n�est point reçu réponse. Il ne revient donc pas à nous de juger de la lenteur, ou non, des instances universitaires de la Guyenne.
Attendu que cet affaire est interne à l�université.
Déclarons l�accusé non coupable et le relaxons.
Précisons toutefois, que les menaces de Messire Don Kallias quand un éventuel recours en appel sont malvenus et n�ont eu, à aucun moment l�effet escompté ; le jugement que nous prononçons étant uniquement influencé par les circonstances et les éléments à notre disposition.
Nous informons également Dame Rectrice que si, celle-ci, se trouve en désaccord avec le jugement que nous rendons. Il convient à sa personne de prononcer elle même, dans le cadre de ses attributions une sanction à l�encontre de ce sieur comme le prévoit le règlement intérieur de l�université.
Ainsi soit-il !
Le prévenu a été relaxé.