*Le Baron de Tallard venait de faire son réquisitoire pour l'affaire Sofianek et il lui restait encore beaucoup d'affaire à lancer.
Les révoltes dans le duché ne pouvaient point attendre.*

Monsieur le Juge, j'ouvre ce lundi 27ème jour d’aoust de l’an 1455, ce procès pour Trahison avec la qualification de « Tentative de Révolte », qui opposera le prévenu serrallonga au Duché de Guyenne.

*Lamis regarda l'accusé et exposa les faicts*

Monsieur ! Vous comparaissez au devant de nous pour Trahison avec la qualification de « Tentative de Révolte », en effet vous avez essayé de prendre la mairie de Bazas dans la nuit du 26 au 27 aoust.
Les preuves qui ont été apporté dans ce dossier pour la révolte sont les suivantes :

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La Cour vous écoute, qu’avez-vous à dire pour votre défense ?

*L'homme venait d'entrer dans le tribunal et écouta l'acte d'accusation dont il faisait l'objet. Celle-ci terminé, il s'avança pour prendre la parole.*

Tout d'abord, j'avoue les faits. Les faits seulement et non les interprétations qui s'en suivent. Cherchant du travail en milieu de journée, j'ai fait plusieurs fois le tour de la ville pour arriver finalement devant la mairie. Perdu dans mes pensées, j'ai effectivement bousculé l'un des gardes présent devant la mairie, par mégarde je tiens à le signaler.

Cette erreur, je l'assume. Je tiens néanmoins à dire qu'après les évènements de la veille, il aurait été folie de penser que les mairies n'étaient pas bien gardées et je ne me serais pas aventuré à essayer de prendre la mairie.

C'est donc une erreur que j'espère, le juge comprendra. Il n'y a pas eu de conséquence. J'en tire néanmoins des leçons dès à présent.

Le second point que je soulèverais, est l'absence d'une loi concernant ce sujet.
En effet, si les lois royales sont bien visibles, j'ai remarqué que le conseil n'avait fait aucune annonce à ce jour de lois concernant les mairies. J'espère donc que le juge en tiendra compte également.

*L'accusé reposa son postérieur sur le banc.*

*Lamis revenait au Palais de Justice après une après midi d'absence. En effet, il avait quelque peu voyager pour prendre connaissance du terrain pour l'ost.*

Monsieur le Juge,
Monsieur Serrallonga,

J'ai écouté attentivement ce que vous disiez messire. J'ai néanmoins quelques remarques à faire sur vostre plaidoirie plus ou moins étonnante.

*Lamis fit une pause, se leva et reprit*

Tout d'abord, vous reconnaissez les faicts qui vous sont reprochés et vous affirmez avoir fait une erreur.
Ceci est donc clair, vous êtes donc coupable et avez parfaitement agis en âme et conscience.

Ensuite, vous soulevez l'absence de loi en notre province. Cependant, nous ne pouvons aucunement laisser une nouvelle province et son peuple face à des individus tels que vous.

Le Juge rendra donc son verdict comme il le souhaite.

*Lamis se retourna ensuite vers le Juge*

Monsieur, le prévenu reconnaissant les faicts qui lui sont reprochés mais soulevant l’absence de loi.
Je demande ; après une réflexion qui fut longue, je demande que le Sieur Serrallonga soit condamné à une peine de prison de 3 jours, à une amende ainsi qu’à une peine de travaux au RMI.

*L'accusé se leva de nouveau.*

Messire,

Peut-être avez vous été étonné de ma plaidoirie mais effectivement je reconnais les faits mais précise qu'il s'agit là d'une erreur de ma part. Lorsque je suis rentré dans ce garde devant la mairie, je n'en avais pas l'intention mais la chose était faite et je ne pouvais revenir en arrière -ni même faire autre chose, d'où une journée de labeur perdue-.

Concernant le manque de lois, c'est exactement ce que je voulais dire. J'espère juste que le juge comprendra mon erreur et pourra ainsi atténuer la peine pour des faits dont j'ai avoués la véracité et expliqué les origines.

Une petite parenthèse pour dire que les termes "face à des individus comme vous" ne sont pas particulièrement agréable à entendre.

Enfin, je m'étonne de la peine demandée. Pour une erreur que je reconnais aisément, vous voulez me mettre au seuil de la mort dans vos geôles, me priver des quelques écus qui me reste et ... des travaux au RMI ? Vous n'êtes pas sans savoir que le RMI n'apporte rien au comté, au contraire cela coûte à notre région. Je propose donc, à la place, des jours de travail à l'Eglise ou encore à la mine.

J'espère que le juge comprendra ma situation.

*L'accusé retourna à sa place.*

Comme je l'ai déjà dit au cours d'un autre procès, l'absence de loi ne m'empeche en rien de juger. Mon jugement fera ensuite jurisprudence pour des cas similaires. Donc je ne tiendrais pas compte qu'aucune loi n'est en place, je tacherais juste de trouver la peine la mieux adaptée et la plus juste.

J'aimerais vous faire part d'un doute, Serrallonga... Vous êtes bien en train de vous moquer de ce tribunal en nous disant que vous avez "bousculé un garde" ? Plutot que de vous excusez auprès du garde, vous avez preferé vous battre avec... peut etre la peur qu'il interprète votre "erreur" comme une agression.

La Guyenne ne peut tolérer que des brigands viennent piller ses mairies... et encore moins quand ces brigands exploitent la faiblesse apparente de ce jeune Duché. Mais nous reconnaissons bien là le courage d'un brigand... profiter de la faiblesse d'autrui.

Nous, Ichimaru, en notre qualité de Juge de Guyenne, et au nom de la Justice guyennaise rendons le verdict suivant :

Attendu que l'accusé reconnait avoir "bousculé" un garde,

Reconnaissons l'accusé couplable de tentative de révolte et requalifions le chef d'accusation en trouble a l'ordre publique.

En conséquence de quoi, condamnons Serrallonga a 3 jours de prison ainsi qu'a une amende de 50 écus.
La dernière journée de détention sera une journée de travail forcé a la mine sous surveillance [preuve devra m'être envoyée par screen]. Aussi l'accusé ne passera que deux jours derrière les barreaux et une journée a la mine.
La récidive sera sévérement chatié, soyez en averti.

Indiquons a l'accusé et a l'accusation la marche a suivre pour déposer le dossier en Cours d'Appel :

http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=112287

Que cet homme rejoigne sa cellule immédiatement.