*Le Baron de Tallard venait de faire son accusation pour l'affaire Seyra et il lui restait encore beaucoup d'affaires à lancer.*

Monsieur le Juge, j'ouvre ce dimanche 26ème jour d’aoust de l’an 1455, ce procès pour Trouble à l'ordre public avec la qualification « Brigandage », qui opposera le prevenu Sofianek au Duché de Guyenne.

*Lamis regarda l'accusé et exposa les faicts*

Monsieur ! Vous comparaissez au devant de nous pour Trouble à l'ordre public avec la qualification de « Brigandage », en effet vous avez brigandé la Dame Nimphadoria sur les routes.

Voici les preuves du dossier :

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La Cour vous écoute, qu’avez-vous à dire pour votre défense ?

Sofianek approcha à l'appel du Procureur, elle était toute rouge de honte...

Mes respects Monsieur le Juge, Monsieur le Procureur,

Je reconnaît bien volontier les griefs qui me sont repprochés aujourd'hui, je souhaitais vous donner quelques eclarcissements.

Je viens d'une contrée etrangère, où, accusée à tort et ne pouvant m'exprimer j'ai été condamnée à 2000 écus d'amendes! Profitant de la création de ce nouveau Duché, je m'y suis installée avec un déficit de 1400 écus ... Ce faisant j'ai croisé sur mon chemin la victime, sans le sous et rien à manger je lui ai demandé aumône ce qu'elle a refusée ... risquant une mort certaine à brève echéance je me suis permise de lui subtiliser quelques miches de pain ... quej eme propose de lui rembourser immédiatement.

Voilà mon histoire.

*Le procureur semblait fort étonné d'entendre le prévenue se défendre avec des raisons plus ou moins tirés par les cheveux*.

Monsieur le Juge,
Madame Sofianek,
Monsieur Wilibroard,

Après une écoute attentive de vos plaidoiries je souhaite revenir sur l'acte en lui-mesme ainsi que sur les conséquences d'un tel acte.

Tout d'abord, je sais que cet homme à brigander une autre personne mais nous ne sommes point là pour parler de cela.

*Se tourna vers l'avocat de la défense*

Messire, vous plaidez coupable et je pense que nous savons tout deux que vous n'aviez point d'autres choix. Néanmoins, vous vous appuyez sur le fait que dame sofianek s'est fait brigander dans une autre province.

Cependant, ceci ne nous regarde aucunement et ne relève point de cette cour de justice.
Monsieur le Juge et moi-mesme savons juste que la prévenue a brigandé une femme sans défense juste pour sa bourse.

*Lamis se tourna ensuite vers le Juge*

Monsieur, les faicts sont là.

La dame Sofianek a volontairement brigandé un femme sans défense sur les routes de notre belle Guyenne.
Les preuves avancées par l'accusation sont solides et la défense a plaidé coupable.

Je demande donc que la prévenue soit condamnée à une peine de 3 jours de prisons ainsi qu'au remboursement des objets et écus volés.
Puisque la dame a récidivé je demande aussi qu'elle paye une amende.

Dernière plaidoirie de la défense

La personne intéressée ne s'est pas manifestée.
La défense a appelé Willibroard à la barre

*L'avocat de DAME sofianek arriva devant la cour en saluant les magistrats*

Monsieur le juge,

Comme je l'ai dis dans la salle des plaintes, la défense ne tiendra nullement compte de la preuve quelque peu falsifiable qu'avance le procureur pour accuser ma cliente (screen).

Je tiens aussi à vous signifier qu'elle désire plaider COUPABLE, et je vais vous en dire la raison.

Ma cliente a elle même été brigandée lorsqu'elle se trouvait à l'Etranger et si vous regardez attentivement sa bourse, vous verrez qu'elle ne contient plus rien : dame sofianek, ma cliente, est même endettée de plus de 1000 écus, pour dire...

En se promenant sur les chemins, elle a effectivement croisé la dame nimphadoria, richement vêtue. Ma cliente lui a alors demandé quelque vivre afin de manger, ne pouvant plus rien s'acheter. C'est alors que dame Nimphadoria l'a toisé du regard et s'en est allée, plein de mépris dans son allure.

Mourrant alors de faim, sofianek n'a eu d'autres choix que de lui prendre quelques miches de pain dans son panier et de courir dans la forêt se réfugier. Mendiante, elle commis alors un acte illégal afin d'assurer sa propre survie car les gens aisés l'ont apparemment méprisé dans son malheur.

Ma cliente n'est que le résultat de l'indifférence la plus totale et du mépris affiché des plus riches. Je demande ainsi que sa peine soit constructive : une semaine de travaux d'intérêt général dans les mines, afin de ne plus l'accabler dans son désarroi, ce n'est humainement pas supportable.

Avec tout mon respect,

Willibroard
La défense a appelé Willibroard à la barre

*Entendant les arguments de l'accusation, willibroard s'adressa une nouvelle fois au juge*

Monsieur le juge, je vous ai énoncé la situation dans laquelle se trouvait ma cliente. Ayez toutefois à l'esprit qu'avec plus de 1000 écus de dettes, dame sofianek est insolvable. Ma proposition, soit une semaine de travaux obligatoires dans les mines, est une peine adaptée à sa situation financière. Celle du procureur en revanche, est irréalisable.

Mes respects

Willibroard

Alors que je venais de quitter ma ville, Cahors, en direction de Montauban je me suis faite agressée par Sofianek. Elle m'a dérobée 79 écus, 27 miches de pains et un sac de blé. Me laissant sans rien, dans une ville qui m'est totalement inconnue.

* Le juge revient dans la salle d'audience après une courte absence pour réflechir a la peine a donner. Il fit signe a l'accusé de se lever et de s'avancer devant lui. *

Dame Sofianek,

Après avoir eu la lâcheté de vous attaquer à une innocente victime, vous avez au moins le courage de le reconnaitre devant moi.

Je constate que votre brigandage vous a laissé tellement faible, que vous avez pu vous même brigander sur nos routes. Peut etre aviez vous trouvé votre propre agression amusante au point de vouloir amuser toute la Guyenne en faisant la même chose...

Pourquoi avoir choisi la Guyenne pour vous refaire une santé ? Vous nous pensiez si mal organisé qu'on vous laisserait tranquile ? Vous pensiez que cet acte impardonnable resterait impuni ? Je suis au regret de vous informer que vous avez mal calculé votre coup, Justice sera rendu, pour vous et tout les autres gredins croyant pouvoir profiter d'un "faible" Duché.

Nous, Ichimaru, en notre qualité de Juge de Guyenne, et au nom de la Justice guyennaise :

Attendu que l'accusé reconnait son crime,

Attendu que cette personne n'est pas a son premier brigandage,

Reconnaissons Sofianek coupable de brigandage.

En conséquence de quoi, la condamnons à une peine de prison de 3 jours.
Ajoutons a cela, a défaut de pouvoir amender, une peine de travail forcé de deux jours au RMI. La tâche consistera a trier les cailloux sur les sentiers, entretenir la route sur laquelle vous avez brigandé vous fera le plus grand bien [preuve devra m'être donné par screen des événements]. Ce travail devra se faire dès sortie de prison.

Indiquons a l'accusé et à l'accusation la procédure a suivre pour déposer le dossier en appel :

http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=112287

* D'un signe de main, Ichimaru ordonna aux deux gardes près de lui de se saisir de l'accusé, de lui passer les fers et de l'amener directement en prison. *