*Lamis commençait encore une nouvelle journée au Palais de Justice de Guyenne.*

Monsieur le Juge, j'ouvre ce dimanche 16ème jour de Septembre de l’an 1455, ce procès pour Trahison avec la qualification de « Non respect d'une décision de justice », qui opposera la prevenue Serrallonga au Duché de Guyenne.

*Lamis regarda l'accusé et exposa les faicts*

Madame ! Vous comparaissez pour la seconde fois au devant de nous pour Trahison avec la qualification de « Non respect d'une décision de justice », en effet vous n'avez point fournie les preuves pour la journée de travail forcé à la mine.

La Cour vous écoute, qu’avez-vous à dire pour votre défense ?

BLa personne intéressée ne s'est pas manifestée.

*Lamis commenca son réquisitoire qui serait sûrement bref*

Monsieur le Juge,
Madame la Prévenue,

J'ai écouté attentivement la plaidoirie de la défense et je vais donc débuter mon réquisitoire pour cette affaire.

*Lamis fit une pause et reprit*

Madame ! Vous avez été condamné à une peine de 1 jour de travail forcé ! Vous n'allez quand même point me dire qu'en presque un mois vous n'eussiez aucunement le temps d'aller au moins une foi à la mine ? Je peux comprendre la retraite et que les mines soient fermée mais là vous avez eu largement le temps !
Je pense tout simplement que vous n'avez que faire des décisions de notre juge Ichimaru.

Je pense donc que la justice de guyenne à assez attendu.

* Lamis se tourna donc vers le Juge après un regard noir à la prévenue*

Monsieur le Juge, puisque l'accusée ne semble pas prendre en compte les décisions de justices, je demande qu'elle soit remise en geoles et qu'elle soit ensuite banni du duché puisque de toute façon elle ne respecte point les lois et les décisions de justice.

*Serrallonga se leva calmement. Il avait gardé son calme même si l'affront était évident.*

Je voudrais tout d'abord faire remarquer à la cour que l'accusation devrait revoir sa copie et surtout réajuster ses lunettes. Je ne suis point "dame" ou "madame" ... enfin bref, je comprends que la quantité de dossier à traiter pousse à la faute ... soit.

Pour en revenir à mon histoire, sachez que je viens de prendre une place à la mine dès aujourd'hui. Sachez qu'il n'y a que 50 places en tout et pout tout dans notre ville et que celles-ci sont en général rapidement pourvues. Point de mauvaise volonté de ma part.

Enfin voila, dès demain je donnerai la preuve de mes travaux forcés

*Serrallonga se leva*

Messires, veuillez excuser mon audace de m'appeller moi-même en tant que témoin mais n'ayant pas pu me défendre à temps, on m'a privé de mon témoignage.

En effet, l'ouverture du procès ayant été fait lors de ma retraite, je n'ai pas pu me présenter à temps devant vous. Je tiens à signaler qu'il serait bon d'ouvrir des procès après s'être assuré que les personnes pourront se défendre... enfin bref, me voici.

On m'accuse de ne pas avoir présenté des preuves des journées de travaux forcés. En voici les raisons :
- Les jours qui ont suivi la décision de justice, les mines étaient pleines avant même que je me présente aux carrières. Je n'ai donc pas pu acquitter mon devoir.
- Par la suite, j'ai du me retirer dans une retraite non loin d'ici.

Je demande à la cour de patienter encore quelques jours afin que je puisse faire le nécessaire pour présenter les papiers signés par le Commissaire aux Mines attestant de ma présence.

Si vous ne parvenez pas à avoir de place à la mine, que vous coute un courrier à mon intention pour m'en avertir ? Surtout que j'accorde des délais plus que suffisant à chaque fois.

Nous, Ichimaru, en notre qualité de Juge de Guyenne et au nom de la Justice guyennoise rendons le verdict suivant :

Attendu que l'accusé reconnait ne pas avoir éffectué sa journée de travail forcé,

Attendu que l'accusé ne l'a pas fait pour défier la Justice,

Reconnaissons l'accusé coupable de Non respect d'une décision de Justice.

En conséquence de quoi la condamons à effectuer cette journée de travail forcé et rajoutons une seconde journée à faire.
Sera également prelevé une amende de 1 écu symbolique.

Je vous ai déjà transmis les modalités d'appel lors du précédent procès.