Procès ayant opposé Lecomte au Duché de Guyenne
Lecomte était accusé de Trahison.
Nom du procureur : Alexandre*
Nom du juge : Aribe
Date du verdict : 16/11/1456
Lieu concerné par l'affaire : Cahors
Votre excellence
En ce 11 Novembre de l'an de grâce MCDLVI, moi Alexandre*, procureur du duché de Guyenne, ouvre un procès sous le qualificatif de Trahison à l'encontre du dénommé Lecomte. En effet, ce dernier a entrepris de se révolter contre les autorités de la ville de Cahors en prenant d'assaut la mairie de la ville. Pour ce faire, il n'a pas hésité à assaillir l'hôtel de ville au petit matin du 10 Novembre dernier. Nous ne devons qu'à la vaillance de nos maréchaux d'avoir maté cette révolte avant qu'elle ne prenne de l'ampleur ou qu’il ne réussisse à s'emparer de la mairie.
Par cet acte inexcusable, l'accusé a porté atteinte à la stabilité du Duché, menaçant à la fois l'économie de Cahors, car qui sait quels actes horribles il aurait pu commettre une fois en possession du trésor municipal, et le prestige de notre duché, qui aurait pu ressortir affaibli si une telle tentative avait réussi.
* Alexandre* se tourna vers l'accusé *
Accusé, par cette révolte, vous vous rendez suspect aux yeux de la loi de Trahison. Vous avez donc enfreint l'alinéa 1 de l'article 1 du chapitre 4 du livre II du grand coutumier de Guyenne, intitulé « de la Trahison » :
« Est appelée trahison tout agissement portant atteinte à la stabilité ou à l'intégrité du Duché ou de ses institutions, ainsi que le refus de se soumettre aux différentes autorités de Guyenne. »
Sachez néanmoins messire Lecomte que, dans sa grande mansuétude, la Cour vous accorde le droit de faire appel à un avocat, lequel vous prêtera assistance et vous défendra durant ce procès.
* Alexandre* fit signe à l'huissier en faction devant la porte *
J'appelle maintenant en tant que témoin de l'accusation Dame Amaurydumans ,Chef Maréchal de la ville de Cahors , qui étaient de garde cette nuit-là
La personne intéressée ne s'est pas manifestée.
Votre excellence
Vous avez constaté comme moi que l'accusé n'a pas daigné se défendre, ce qui constitue pour moi un aveu de sa culpabilité, il consent déjà à la sentence qui va immanquablement s'abattre sur lui !
Compte tenu de la gravité des faits, je réclame une amende de 200 écus et d' une peine de 5 jours de prison.
* le procureur se rassit et attendit le verdict *
bonjour monsieur le juge, monsieur le procureur,
je reconnais les faits qui me sont reprochés, dans la nuit du 10 novembre après une soirée en taverne bien arrosée je suis parti seul en direction de la mairie avec une idée en tête:tout casser et débarrasser notre belle ville de Cahors de la corruption et de la pauvreté engendrées par la démocratie
Alors que j'effectuais ma ronde , le 10 novembre 1456 au matin, un attroupement devant la mairie m'alerta.
Un groupe d'individus s'apprêtait à prendre la mairie de Cahors parmi les assaillants je reconnu Messire Lecomte.
En ce Dimanche 16 Novembre de l’an de grâce 1456, en vertu des pouvoirs conférés à nous de rendre justice et fort de notre autorité, faisons savoir ce qui suit :
Attendu les éléments présentés par l’accusation, et après examens du dossier, et audition des témoins.
Attendu que l'accusée reconnaît les faits.
Nous Juge de Guyenne, déclarons l’accusée coupable, et le condamnons à payer une amende de 100 écus, de même il réfléchira a ses actes en nos geôles pour une durée de 5 jours.
Ainsi soit-il !
*Le Juge frappa son marteau trois fois sur le pupitre.*
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Le prévenu a été condamné à une peine de prison de 5 jours et à une amende de 100 écus.
Le prévenu a été condamné à une amende de 100 écus et à 5 jours de prison ferme