* Le procureur entra dans le palais de Justice entourré de deux gardes, dont un qui tenait l'accusé, ils le placèrent
dans l'endroit adéquate, et le Procureur s'installa ensuite sur son banc pour déposer ses affaires et enfin ouvrir le
Procès !*

Votre Honneur,

J'ouvre en ce jour du 25ème jour de Février de l'an de Grâce 1456, un procès a l'encontre de Messire Chadock sous le chef
d'inculpation d'ecroquerie !

* Il tourna ensuite la page pour lire le rappel de la loy sur l'escroquerie *

Voici, un bref rappel de la Loy...

L'escroquerie
Tout coquin qui osera utiliser ses dons de bonimenteur pour revendre à
un pauvre innocent un produit à un prix indécent devra répondre d'escroquerie devant le tribunal compétent.
Il s'exposera à une lourde amende, en monnaie sonnante et trébuchante ainsi qu'en points de réputation.
Toute récidive sera punie d'une peine d'emprisonnement dont la longueur dépendra de la somme extorquée.

* Il se tourna alors vers le Juge et prit la parole, tout en lui donnant un dossier des preuves *

Votre Honneur, vous trouverez ci joint le dossier des preuves :
http://img185.imageshack.us/img185/6229/chadokmenuvidegh6.png

Preuves de Messire Magistère :
http://img149.imageshack.us/img149/347/preuven1ot0.jpg
http://img529.imageshack.us/img529/5448/preuven3xy8.jpg

Et voici que maintenant, comme par magie, il y a des nouveaux menues !
http://img530.imageshack.us/img530/6799/chadocknouveaumenudz5.png

* Le procureur arrêta un moment pour regarder l'accusé *

Messire ! Il vous est aujourd'hui reproché de vendre dans votre taverne de Blaye des menues vide, vous faites payé les
habitants des paquets vides les laissant sur leurs faims ! C'est un acte des plus vils et honteux ! Je vous demande donc
de vous expliquer sur les faits qui vous sont reprochés !

A la barre seront cités, Messire Jacobus Lieutenant de police de la ville et une des victimes, Messire Magistère !
Vous avez le droit de demander les services d'un avocat en demandant à Messire Sire_Haldir, Batonnier de Guyenne !

Merci de votre écoute !

* Il fit demi tour et s'assit alors sur son banc et attendit que la défense vienne exposer sa version...*

Votre honneur,

le plaignant, se permet de m'accuse. Sur un fait futile, Messire Jacobus ma envoyez une missive, il y a de cela quelque jour. Je trouve honteux et lâche, de sa part d'agir de la sorte. Car sa missive je l'ai prit en considération. Et j'ai supprimer les menu tout simplement. Je ne veux que servir le clients. Je ne suis pas un fraudeur, car si je l'avais été, je n'aurais fermer le café et pris la fuite. Mais comme je suis honnête et droit dans mes bottes. Je sais faire face au accusation qui pèse à l'encontre de ma personne. Je me soustrait pas à la justice de mon pays.Et je n'attaque pas moi, des honnête citoyen qui gagne son pain a la sueur de son front. Vous croyez qu'une taverne sa rapport ? Vous pensez que je me suis enrichie grâce à elle ? Non; Je suis ce que je suis à cause que je travail dans la carrière de pierre au sud de Blaye. je travaille plus de 15 heures par jour. Pour essayez d'avoir la vie un peu plus facile. La vie est dur, manger coute cher. Donc seul moyen pour vivre un peu dessement, travailler en plus de la taverne. Je ne peu donc accepter que l'on m'accuse d'escroquerie. Alors que Messire Jacobus disais simplement ne pas avoir assez Manger.

Je vous remercie.

* Le Procureur se leva lorsque le Juge lui donna la parole, il avait attentivement écouté la plaidoirie de la défense, ainsi que les deux témoignages !*

Votre Honneur,

En écoutant la plaidoirie de la défense, on pourrait penser qu'il se rétracte de ses actes, qu'il se repend de l'escroquerie qu'il a commit, sans le faire exprès... mais je n'en crois
point un mot, ceci n'est que foutaise !

Je tiens tout d'abord à vous informer que Messire Jacobus est Lieutenant de Police de la ville de Blaye ! Il est dans don droit, je dirai même son devoir de vous interrompre dans vos actes ! Il est ici pour garantir la sécurité et la paix dans son village ! Il a donc bien fait de nous apporter cette plainte que nous traitons ce jour ! Vous l'avez certes prise en considération, mais vous n'avez pas eu envie de lui répondre, ou même d'indemniser les victimes ! Non cela ne vous ai pas venue à l'esprit ! Vous vous êtes fait de l'argent sur de pauvres gens ! C'est une honte !

Votre taverne ne vous rapporte pas ? Messire, vous pouvez la ferme quant bon vous semble ! Mais les repas fictif que vous servez sont tout bénéfiques puisque vous n'avez pas besoin d'acheter des ingrédients !

* Phénix marqua une pose et regarda l'accusé un moment, avant de reprendre *

Je vais vous dire le fond de ma pensée, vous avez tenté de berner les gens, et vous vous êtes fait pincer ! On ne vend pas des repas vide sans le faire exprès !

* Après en avoir finit avec l'accusé, Phénix se tourna vers le Juge Doudou5151, vêtue de sa tenue pourpre...*

Votre Honneur,

Je vous demande de condamner l'accusé pour escroquerie, une arnaque des plus graves, à une amende de 60 écus !

Merci de votre écoute !

* Le Comte de Cognac fit volte face et retourna s'asseoir sur son banc pour attendre la fin du procès...*

Votre honneur,

je vais être bref, ce que viens dire la procureur est que pure mensonge, car j'ai repondu a Messire Jacobu en voici ma réponse :

" Je ferai tout pour arranger le problème"

C'est mentir de dire que je n'ai rien fait.

Monsieur Procureur c’est facile de cracher des mots, dont vous n’en connaissez même pas le sens.

Il a une chose que je vous souhaite de ne jamais être pauvre, vous verrez ceque c’est de ne pas manger tout les jours.

Fini les grands châteaux

Fini les serviteurs

Fini les réceptions avec faste

Fini les gardes du corps fini les gardes robes étincelantes

Etc.…

Mais comme je le répète, je ne soustrais pas à la justice de mon pays, Et je ne reconnais toujours pas les faits pour les quels je suis accusé.

Monsieur le Procureur, vous croyez que tout viens en un claquement de doigt. Mais la vie est un combat sans pitié pour nous les pauvres. Que vous me croyez ou non, ce qui est arrivé est une erreur de parcours, c’est parce qu’on est pauvre qu’on doit fermer notre taverne. Je ne suis pas un voleur. Mais sachez que sa ne resteras pas sans suite.

Le sieur Jacobus s'avança avec une certaine gêne et une dose de maladresse.

Votre Honneur, je me nomme Jacobus, villageois de Blaye. Pardonnez ma rudesse. je la crois dûe à la dure vie des paysan, mais aussi au fait qu'il s'agit de mon premier procès. Veuillez donc m'en excuser.

Suite aux plaintes d'escroquerie déposées par Magistère du Plessis-macé et Esclandres, tous deux membres de l'Ost de Guyenne, j'ai recueilli les preuves disponibles et j'ai mené ma propre investigation personnelle, en me rendant sur les lieux de l'infraction.


Il s'avère que l'on peut dénombrer au moins quatres victimes, qui appraissent sur les gravures si je ne m'abuse. Il s'agit de Lorellei et Kejoy.

Après avoir envoyé un courrier à Chadock sans réponse de sa part, Messire le Procureur m'a demandé de préparer ces preuves en vue d'un procès.

Pour conclure mon exposé, j'ai souhaite signaler deux points marquants :

*D'abord, les menus ont été modifiés depuis l'envoi de mon courrier, ce qui ne permet pas de doute quant à l'activité et l'intention de Messire Chadock.


*Ensuite, il apparait que les victimes sont membres de l'Ost, garant de notre sécurité et méritent notre respect.

Votre honneur, j'espère que ces preuves sauront vous convaincre.

Messire Magistère se lève et se rend a la barre déclarant ainsi les faits…

Monsieur le juge,

Je me prénomme Magistère, 43 ans, résidant de La Teste De Buch et Forgeron de métier.
Je suis Sergent dans L’ost de Guyenne en mission actuellement a Blaye. Voici donc les fait tel que je l’ai ai vécu…
En date du 23 février 1456 au alentour de 7h10, ayant besoin de manger, je pris la décision d’entrer a la taverne «Le cheval de Bronze ».Cette taverne appartenant au susnommé Chadock.
Regardant le menu avec envie, je concrétise mon choix en sélectionnant un pain puisque mes points ne me permettent plus de bénéficier d’autre chose.
Mais hélas c’est avec surprise que je m’aperçois que mon compte est débiter de 6 écus sans pour autant avoir eut la marchandise payer et me retrouve ainsi sans avoir mangé.
Je me suis alors rappeler que la veille, un de mes soldats est venu me raconter avoir subit des faits similaires.

Je décidai donc de me rapprocher de lui afin d’enquérir quelques renseignement pour savoir sur quelle taverne il s’était fait lui aussi arnaquer si je puis le dire comme cela monsieur le juge.
En fait le soldat en question n’est autre que sieur Esclandres appartenant a la caserne de La Teste De Buch et donc je suis le supérieur hiérarchique.
Apres une petite discussion, il s’avère que c’est le même individu qui a procéder a cette duperie.

Sachez que je n’ai pas jugez bon d’envoyer un courrier au Sieur Chadock et pour cause celui-ci n’ayant pas pour autant alimenter sa taverne, malgré aussi le courrier envoyer par le sieur esclandres.
J’ai par contre décidé de saisir la police de Blaye afin qu’une procédure soit engager a l’encontre du prévenu.

Monsieur le juge, je demande donc a ce que la justice intervienne comme il se doit pour arrêter se genre d’individus qui malgré diverses avertissement amicaux, continu de sévir.
Vous avez reçu, je pense les pièces comme preuve à conviction par le biais de l’agent assermenté
Je demande donc réparation avec dommage et intérêts.
Restant à la disposition de la cour…
En vous remerciant de m’avoir écouter.

Après avoir entendu l'ensemble des réquisitoires et des plaidoiries, nous sommes en mesure de rendre notre verdict.

Nous tenons à souligner que l'accusé a accepté le Contrat de réduction de peine financière.

Selon l'article XV du Livre V, nous acceptons la demande de contrat.

Nous, Doudou5151, en ma qualité de Juge de Guyenne, prononçons le verdict suivant:

L'accusé est reconnu coupable des faits qui lui sont reprochés.

Par conséquent, nous vous condamnons à régler une peine de 30 écus en achetant un produit surtaxé au Duché de la Guyenne ainsi qu'un écu pour faire valoir votre culpabilité. Le Délai est d'une semaine, à compter de ce jour.

Indiquons à l'accusé qu'il peut faire appel de la décision en contactant la Procure.

Faict le 03 Mars 1456, à Bordeaux.