Procès ayant opposé Adelinda au Duché de Guyenne
Adelinda était accusé de T.O.P..
Nom du procureur : Phillau
Nom du juge : Ichimaru
Date du verdict : 10/02/1456
Lieu concerné par l'affaire : Sur les chemins
*Phillau rentra dans la salle du tribunal, le juge ichimaru était déjà installé sur sa plateforme et les gardes venaient d'ouvrir les portes, permettant aux gens de rentrer.*
Votre Honneur, messire le Juge,
En ce jour du XXXI janvier de l'an de grasce mil quatre cent cinquante six sous le règne de nostre bien aimé souverain le Roy Lévan III de Normandie, j'ouvre donc un procès contre dame Adelinda sous le qualificatif de Trouble à l'ordre publique.
Cette dame, aussi incroyable que ça puisse parraître, a attaqué et détroussé une honnête voyageuse sur les routes que Guyenne.
Ces actes mettent en danger l'intégrité et la sureté de notre patrie et méritent donc d'être punis
* Phillau se retourna donc vers l’accusé *
Sachez messire que la duchesse de Guyenne, de sa plus haute autorité vous accorde le droit de demander l'assistance d'un avocat afin de vous assister tout au long du déroulement de ce procès.
Sachez que vous avez enfreint l'article III de l'Op.1 du livre IV du grand coutumier de Guyenne. Si vous le souhaitez, il vous en sera fournit une copie, si vous ne le pouvez, il vous en sera fait la lecture.
*Phillau s'éclaircit la voix et lu*
Article III : Du trouble à l'ordre public
Tout comportement portant préjudice à autrui ou portant atteinte à l'intégrité physique ou morale d'un habitant de Guyenne, ou à l'ensemble de la communauté pourra être considéré comme trouble à l'ordre public
J'appelle donc à la barre messire Roncerays comme premier témoin de l'accusation et la victime de cette affaire, dame Hadeline.
*Phillau termina son acte d'accusation et la greffière inscrivit la date à la fin de son résumé.*
*Adye s'avance jusqu'à la barre, salue d'un simple geste de la tête l'assemblée, et écoute les dires de l'homme qui l'accuse. Elle sourit en l'entendant dire que c'était incroyable... Il est vrai que voir une dame comme elle assomer une autre femme devait être assez peu commun...
Néanmoins son sourire se fige par la suite, et elle fusille du regard l'homme qui venait de commettre une grave bévue.
"Dites-moi messire, cela vous plairait-il que je vous appelle damoiselle? J'imagine que non. Alors, à moins que vous n'ayez les yeux en face des trous, je crois qu'il est clair que je suis une femme... alors on dit de moi damoiselle (je suis pas mariée) et non pas messire!"
*Grommelle* "Ya des baffes qui s'perdent...
Bon, j'dois essayer d'me défendre. Déjà je m'demande comment cette dame a pu croire que c'était moi qui l'ai attaquée. Généralement quand je mets des baffes aux personnes, je dis pas mon nom. J'suis p'tètre bête, mais c'est comme ça.
Alors, j'aim'rai des preuves qui disent que c'est bien moi. Et j'imagine que des dames brunes aux cheveux longs... ben doit yen avoir un paquet, rien qu'dans l'ducher."
*Elle croise les bras et attend la suite du procès, non sans jeter des petits coups d'oeil à l'homme qui a eu l'outrecuidance de l'appeler messire...*
Pardonnez d'abords, damoiselle, mon lapsus, je suis bien peu habitué à mettre en procès des femmes dans ce duché.
Messire le Juge,
La victime n'étant pas présente en guyenne actuellement, c'est par la voix de messire Roncerays, lieutenant de Blaye fraichement nommé, que vous aurez son témoignage.
Les preuves sont indéniables, et la victime vous a reconnu et vous a expressement nommé dans un courrier envoyé à la prévôté. Sachant que la victime ne sera pas remboursée de ses pertes, je ne vois pas pourquoi elle mentirait vous avoir reconnu.
En conséquence de quoi, je demanderais une amende de 100 écus ainsi qu'une petite nuit en prison.
La personne intéressée ne s'est pas manifestée.
*Roncerays, sergent de Blaye vint témoigner à la Cour. Lorsqu'on l'appela, il se leva.*
Votre Honneur,
Membres de la Cour, bonjour
Nous sommes réunis ici aujourd’hui, pour la mise en accusation de Dame Adelinda pour le cas de rackette et de brigandage sur la personne de Dame Hadeline de la Mirande.
Le 20 janvier 1456, j’étais en fonction en tant que Sergent de la ville de Blaye et je reçois un pigeon venant d’une Blayaise en détresse :
http://www.servimg.com/image_preview.php?i=85&u=11575205
Et elle me donne les pièces, preuve du brigandage.
http://img443.imageshack.us/my.php?image=adelindapp8.png
Après cela je commence mon travail et là je vois que Dame Adelinda ici présente qui ose dire qu’elle n’a point commis de brigandage sur la route entre Blaye et Saintes le 19 janvier 1456, elle travaillait le 18 janvier 1456 ? Je ne crois pas.
Heureusement pour nous, les citoyens de Blaye eux font part de responsabilités et respecte les lois de notre duché et ne brigande pas pendant leur voyage !
Je crois vous avoir dis l'essentiel sur le dossier, je reste à votre disposition.
Salua Messire le Juge ainsi que la cour.
*Messire Roncerays, sergent de Blaye et nouveau Lieutenant du village de Blaye se retira.*
* Après la prise de parole du procureur, le Juge donna la parole a la défense... qui se réfugia alors derriere un pesant silence *
Bien... puisque l'accusé ne semble plus savoir quoi inventer pour se défendre, il est inutile d'attendre plus longtemps.
Nous, Ichimaru, en notre qualité de Juge de Guyenne rendons le verdict suivant :
Attendu que l'accusé ne se défend pas suite au réquisitoire du procureur et à l'intervention du sergent Roncerays,
Reconnaissons l'accusée coupable de Brigandage.
En conséquence de quoi, la condamnons à une peine de 2 jours de prison ainsi qu'à payer une amende de 200 écus pour son forfait.
Indiquons à l'accusé et à l'accusation les modalités d'appel :
http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=112287
Fait à Bordeaux, le 10 février 1456
"La justice sans la force est impuissante, la force sans la justice est tyrannique."
Le prévenu a été condamné à une amende de 200 écus et à 2 jours de prison ferme