Procès ayant opposé Wibald au Duché de Guyenne
Wibald était accusé de Trahison.
Nom du procureur : Phillau
Nom du juge : Ichimaru
Date du verdict : 09/02/1456
Lieu concerné par l'affaire : La teste de buch
*Phillau rentra dans la salle du tribunal, le juge ichimaru était déjà installé sur sa plateforme et les gardes venaient d’ouvrir les portes, permettant aux gens de rentrer.*
Votre Honneur, messire le Juge,
En ce jour du XVII janvier de l'an de grasce mil quatre cent cinquante six sous le règne de nostre bien aimé souverain le Roy Lévan III de Normandie, j'ouvre donc un procès contre messire Wibald sous le qualificatif de Trouble à l'ordre publique.
Ce messire a fomenté des projets de révolte envers la couronne de Guyenne alors même qu'il est candidat à la mairie de la teste.
Ces actes mettent en danger l'intégrité et la sureté de notre patrie et méritent donc d'être punis
* Phillau se retourna donc vers l’accusé *
Sachez messire que la duchesse de Guyenne, de sa plus haute autorité vous accorde le droit de demander l'assistance d’un avocat afin de vous assister tout au long du déroulement de ce procès.
Sachez que vous avez enfreint l'article IV de l'Op.1 du livre IV du grand coutumier de Guyenne. Si vous le souhaitez, il vous en sera fournit une copie, si vous ne le pouvez, il vous en sera fait la lecture.
*Phillau s'éclaircit la voix et lu*
Article IV : De la trahison
Est appelée trahison tout agissement portant atteinte à la stabilité ou à l'intégrité du Duché ou de ses institutions, ainsi que le refus de se soumettre aux différentes autorités de Guyenne.
J'appelle donc à la barre messire Glawach comme premier témoin de l’accusation et messire Gerardmansoif.
*Phillau termina son acte d'accusation et la greffière inscrivit la date à la fin de son résumé.*
*Wibald fit son entrée dans la salle tout essouflé, il faut dire qu'il n'a jamais été convoqué par un tribunal et qu'il veut savoir ce que c'est. Il s'assied et écoute l'acte d'accusation. Il s'avance devant la cours et commence à parler:*
"Bonjour votre honneur
tout d'abord veuillez m'excuser par avance mes maladresses langagières, je ne sais pas trop comment m'exprimer, je vais donc dire la vérité la plus honnete qui soit, la forme n'y sera sans doute pas mais le contenu bien.
Voici que fin décembre, je suis revenu de retraite après une très longue absence (d'ailleurs lorsque je suis parti je soutenais Glawach contre l'ancien duché...bravo Glawach tu t'en es bien sorti je vois), les raisons sont d'ordre HRP et je n'ai pas envie de les exposer ici. Enfin toujours est-il qu'a mon retour, le village fut désert, les tavernes vides...Surpris j'ai directemetn écrit un message à Herra pour lui demander pourquoi et d'essayer de changer, je n'ai eu la réponse que quelque temps après en taverne par hasard je dois bien dire...elle m'a répondu en gros que si les tavernes étaient vides c'était parce qu'on était au milieu des fetes. Bah vous savez j'ai laissé passé, et j'ai attendu. Les fetes bien loin derrière moi, je ne voyais pas de monde, j'ai posté un commentaire sur le forum qui a été bloqqué, et ne pouvant pas m'exprimer sur le forum, ni etre entendu a la mairie, j'ai manifesté tout seul, gentillement hein.
Mais rien n'y fait, la déception se mua vite en colère, vous savez ce sentiment qui vous prend quelque fois et qui guide vos actes...certes la colère est mauvaise conseillère, mais qui peut lui résister??? Mu par cette colère j'ai écrit un courrier que j'ai envoyé à des personnes, leur demandant si ils étaient d'accord de tenter de prendre la mairie avec moi, en précisant bien que je ne voulais pas mettre le désordre mais simplement redonner de l'animation au village, je pense que Gerardmansoif vous le dira. J'ai également bien précisé que je ce n'était PAS CERTAIN, que rien n'était fixé, car rien n'était au point.
Une simple idée donc, Gerardmansoif m'a répondu et il m'a dit que ca ne seriverai a rien, le ton de sa lettre était blamable, mais elle m'a ouvert les yeux...et je me suis dit, 'Wibald qu'es-tu en train de PENSER!!!'
Le projet de prendre la ville ne m'interressait plus, si je voulais changer les choses c'était par voie démocratique!!! j'ai donc composer mon programme avec zèle.
Voilà vous savez tout, écoutez en toute honneté, mea culpa j'ai été traversé par une mauvaise pensée, un transport qui m'a poussé a comettre ce seul acte blamable qui est d'avoir ENVOYER DES COURRIERS. Que personne ne dise ici qu'il n'a jamais eu un emportement un peu excessif...je me suis tout de meme rattrapé. J'ai abandonné l'idée mauvaise et je me suis redressé!!!
Je plaide coupable, mais coupable d'avoir PENSE ET NON AGIS!!! et cela me fait dire que la peine requise trahison est trop lourde et trop forte. Je m'explique: je n'ai pas porté d'acte si menacant que ca, je n'ai jamais dit dans mon courrier (ou voulu dire en tout cas) que j'allais prendre la mairie, mais qu'il me SEMBLAIT bon de changer la facon de gouverner ici...
Enfin retenez donc ceci (au risque de me repetez maisje ne suis pas avocat): la faute est une lettre dans laquelle je propose, sous l'action de la colère, quelque chose d'incorrect certes.
Ce que vous me reprochez à tort c'est d'avoir monté un coup contre le duché, il y a une différence que diable, moi je n'ai jamais promis une révolte, je n'ai jamais fait une révolte...Et aurai-je eu le courage de faire une révolte je le pense pas, quoique j'ai pu dire!!! Bref ce n'était qu'une idée rien d'autre! Entre la pensée et l'acte il y a une sacrée différence.
Enfin les exemples de colères qui pousse a agir sont nombreux et vous en avez sans doute dans votre vie.
Comme témoin j'ai appelé Vermeer, une personne qui a bien vu comme la colère a pu me pousser à écrire cette lettre.
Je suis un homme intègre, honnête et qui ne veut qu'etre heureux dans un village ou les gens se cotoyent, c'est tout, je suis loin de vouloir l'insécurité dans ce royaumes, des brigands le veulent plus que moi. Et j'espere que ce procès n'est pas une vaste mascarade pour tenter de m'évincer de la course a la mairie, car je ne fais que constater (hasard peut etre mais gros hasard alors), la personne qui témoigne contre moi a des liens avec la mairesse qui se représente a la mairie; et ensuite ce procès intervient lorsque vous savez que je me suis présenté...alors que gerardmansoif qui vous apportera sans doute le courrier l'a recu BIEN AVANT que je me soit présenté!!!"
*Wibald une fois terminé poussa un grand soupir, en se disant que plus honnete que ca il n'y a pas mieux.*
Je pense que tout a été dit, par l'accusation comme par la défense.
Il a été prouvé que messire Wibald a, un temps, voulu monter un projet malhonnête avec une révolte contre la mairie de la teste.
Que la défense souhaite nous faire croire que les projets de ce messire se sont évanouis dans ses pensées comme ils sont apparus, c'est une chose. Mais entre l'idée et la première lettre, il y a un monde.
Ce monde, messire Wibald l'a traversé et cela est condamnable.
L'accusé se repend, cependant, et pour cela, je demanderais donc une peine légère.
Je pense qu'une amende de 10 écus et la présentation publique d'excuse à la ville de la teste et aux testerins et aux testerines.
Messire le juge,
que dire de plus...
je ferai juste remarquer que les propos de votre témoin à charge est incongrue. Messire Glawach s'est permis, avec deux de ses comparses, de dire à toute la population que j'étais coupable, or vous n'avez pas encore rendu votre jugement à ce que je sache. C'est inadmissible, que dans ce tribunal il soit témoin et qu'en dehors ils se permettent d'affirmer avec conviction que je suis coupable, c'est vous le juge et non lui. Au niveau de la justice j'ai toujours été présumé coupable, mais pas coupable, et je ne comprend donc pas pourquoi messire Glawach s'est permis de se jetter sur moi avec la férocité d'un loup qui se rue sur un agneau.
Phillau m'accuse pour le duché, je me défend et Glawach que fait-il? en plus de sa stricte mission première (c'est à dire apporter les preuves à la place de Gerardmansoif), me juge!!!
Je vous pose donc cette question votre honneur: quel est votre rôle si j'ai déjà été jugé???
Mon procès n'a été que vaste mascarade j'ai l'impression, pourquoi? parce que je me suis présenté aux élections démocratiquement.
Si j'avais su qu'une lettre anodine à mes yeux deviendrait si grave aux vôtres je me serai abstenu!
Je terminerai par vous dire que j'attend VOTRE verdict avec impatience pcq j'ai envie de bouger moi, je dirai toujours que ce village est sclérosé, maintenant vous m'excuserez.
*Wibald alla se rasseoir et attendit avec impatience la sentence*
*Vermeer était assis quelque peu en retrait. Il écouta successivement le réquisitoire du Procureur, la défense de Wibald et le témoignage du sieur Glawach. Après que le Procureur lui ai fait signe, Vermeer se leva et rejoignis la barre.*
Monsieur le Procureur, vostre Honneur, Gents de Guyenne, Mes Respects.
Je me nommes Vermeer et suit depuis peu Chef maréchal de nostre beau village de La Teste-de-Buch. J'ai été appellé par la défense afin de témoigner de mon analyse sur ce qui est reproché au sieur Wibald.
Premièrement mon état d'esprit général sur l'affaire. Je ne penses absolument pas que le sieur Wibald a essayé de formenter une révolte contre la mairie de La Teste-de-Buch pour des motifs crapuleux à savoir piller cette institution. Ceci dit, cela n'excuse pas les faits, mais les éclaircit simplement.
Lorsque j'ai vu plusieurs fois le sieur Wibald en taverne, j'ai sentit une frustration croissante en lui. Il répétait à qui voulait bien l'entendre que La Teste était un village mort, que l'on ne faisait rien pour l'animer et qu'il allait sous peu quitter la Guyenne pour rejoindre l'Orléanais, terre plus chaleureuse selon lui. Au fur et à mesure des jours, j'ai constaté que sa frustration se transformait en colère, colère contre la mairesse en place qui était selon lui, responsable de la non-animation de La Teste. A ce stade-là effectivement, le mieux pour lui aurait été de quitter La Teste, si il ne s'y sentait pas bien. Mais quand je lui ait fait par de cette pensée, il m'a répondu que tout de même, avant de partir il aimerait bien essayer de tenter de changer les choses.
Il a commencé par manifester devant la mairie pour protester.
La suite est, comme le montre le sieur Glawach, qu'il a envoyé un courrier aux villageois où il affirme son envie de se révolter. Il demande également aux autres villageois si eux aussi sont près à se révolter. Ce courrier est l'élément à charge dans ce procès, aussi je m'y attarderais. Comme on le voit dans ce courrier, Wibald y explique son exaspération concernant son avis sur le manque d'animation à La Teste (après manque d'animation ou pas c'est une question politique qui ne nous concerne pas ici). Il en suit que sa solution à lui est la révolte.
Et c'est là sa faute: on ne peut pas se permettre d'ébranler le pouvoir légitime à chaque fois que l'on est pas d'accord avec les mesures émises. Il en a va de la stabilité d'une ville.
Cependant il faut noter des éléments importants:
*Il n'y a pas eu de tentative de révolte échouée ou ratée puisque Wibald n'est jamais passé à l'acte. Heureusement pour tous les Testerins.
*La lettre indique l'envie d'un individu de se révolter et demande aux autres si ils sont d'accord pour se révolter aussi.
*La lettre n'indique aucun jour de révolte, ni aucun endroit où se réunir pour organiser la révolte.
*Après ce courrier, il n'y a eu aucun autre courrier envoyé aux habitants pour les informer de la date d'une révolte à venir. Wibald a laissé tombé l'idée, sans doute après certaines réponses négatives de la part des villageois.
Les Testerins ont réussi à ramener ce sieur à la raison: on ne se révolte pas par mécontentement contre le pouvoir élut.
La faute de Wibald est celle-ci: avoir manifesté son envie de se révolter et l'avoir fait publiquement.
Pour cela il doit être punit, c'est une certitude.
Mon message dans cette affaire est le suivant: Wibald est un villageois qui a fait une grosse erreur: penser que la révolte peut résoudre un problème. Cependant, ce n'est pas un brigand, c'est-à-dire quelqu'un d'organisé qui cherche à gagner de l'argent illégalement.
Par ailleurs, le fait d'une part que Wibald ne se soit pas révolté, et de l'autre, qu'il est choisit la voie légale pour faire exprimer ses idées, me semble un gage de son répentir.
J'aimerais simplement pour ma part, que dans le jugement, Wibald ait l'occasion de s'excuser de sa lettre en Halle, les Testerins le méritent je penses.
*Vermeer s'inclina respectueusement et regagna son banc.*
gérardmansoif arriva dans le tribunal, encore mal remis de sa retraite spirituelle et tellement pressé d'accomplir son devoir de citoyen qu'il était parti à jeun.
Bonjour monsieur le juge, bonjour à tous.
j'ai en effet reçu un courrier du sieur wibald il y a un bon moment déjà. Je lui ai répondu immédiatement que ce n'était pas le maire qui faisait l'amusement d'un village et que j'avais beau passer des heures en taverne on n'y voyait pas un chat. Je l'ai mis en garde des conséquences d'un tel geste et j'ai prévenu Herra, notre mairesse, épouse de glawach, afin qu'elle ne se fasse pas surprendre au cas où l'attaque se ferait néanmoins. Elle m'a répondu quelques jours plus tard qu'elle serait sur ses gardes. J'avais reçu entretemps un autre courrier de wibald, très déçu de ne pouvoir changer les choses immédiatement. Je suppose que c'est pour cette raison qu'il a postulé la place de maire. En aucun cas il ne m'a parlé de piller la mairie ou de faire du tort à la teste.
personnellement, je proposerais une peine visant à prouver sa bonne foi, en le nommant animateur de la ville de la teste. S'il arrive à faire bouger cette ville, il pourrait bénéficier de la clémence de la cour ...
Gérardmansoif salua l'assemblée et courut vers la taverne la plus proche rincer son gosier desseché
Glawach fut appelé à la barre à la suite de la première plaidoirie de la défense. Il avait un dossier sous le bras. Il débuta son témoignage.*
Messire le Juge, Messire le Procureur,
Je suis appelé à la barre en ce jour du XX janvier de l'an de grasce mil quatre cent cinquante six pour apporter mon témoignage concernant cette affaire de trahison opposant Messire Wibald au Duché de Guyenne.
Je vous prie tout d’abord d’excuser Messire Gerardmansoif qui a dû s’absenter pour une courte durée et qui ne pourra donc pas se présenter au Tribunal à temps. Je l’ai rencontré avant son départ et il m’a confié les pièces nécessaires prouvant la culpabilité de l’accusé.
*Reprenant son souffle, il ouvrit le dossier que lui avait confié Messire Gerardmansoif et tendit au Juge les pièces qu’il contenait.*
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Comme vous pouvez le remarquez sur ces pièces, Messire Wibald a envoyé des courriers en masse aux villageois de La Teste-de-Buch en appelant à un regroupement pour effectuer une révolte contre la Mairie le IIIème jour de janvier de l'an de grasce mil quatre cent cinquante six. L’affaire a été citée le soir même mais aucun suivi n’a été réalisé. Voila pourquoi je me suis permis de reprendre ce dossier et de vous le confier en main propre.
Messire le Juge, Messire le Procureur, cette tentative de révolte est une honte. La Mairie de La Teste-de-Buch se donne beaucoup de mal pour rendre le peuple de ce village heureux et fier. Aujourd’hui, je crains que le pire ne se produise car cet homme se présente à la Mairie alors qu’il avait annoncé son départ prochain de ce village, je cite « mort ».
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*Se tournant vers l’accusé, Glawach reprit :*
Messire Wibald, reconnaître ses erreurs est une chose… mais nous parlons ici d’une tentative de révolte… d’un acte de trahison. Que vous l’ayez fait ou non, vous avez poussé des villageois à la faute, vous leur avez montré un chemin bien loin de celui de l’honnête et droit citoyen guyennois. Vous avez enfreint une Loi Ducale et de là vous avez joué avec le risque, en toute connaissance de cause.
*Glawach reprit son calme et termina son témoignage en s’adressant au Juge.*
Messire le Juge, je vais conclure ce témoignage en vous faisant part de ma stupéfaction de voir un homme bafouant une Loi Ducale dire que ce n’est pas si grave car il reconnaît s’être mal comporté. Pour moi, cela n’est pas une excuse. Qui sait ce que cet homme a comme projet pour la Mairie de notre village… Il me fait peur Messire le Juge, et j’espère vivement que vous saurez prendre la décision la meilleure pour que Messire Wibald ne soit plus en capacité de nuire à la tranquillité de la ville de La Teste-de-Buch.
Je vous remercie de m’avoir entendu et reste à votre disposition pour de plus amples renseignements.
*Glawach quitta la barre pour reprendre sa place et suivre la fin de ce procès.*
La lettre que vous avez envoyé n'est en rien anodine car vous parlez de vous revolter contre le pouvoir en place. Vous n'avez aucun droit de prendre une telle décision, seul le Duc estime ce qui est bon ou non pour ses villes.
Même si vous même avez renoncé, et à temps, vous auriez très bien pu induire en erreur une partie de la population qui alors n'aurez plus eu besoin de vous pour monter cette révolte. Votre acte volontaire était dangereux, vous ne pouviez avoir aucun controle sur la suite des évenements, en dehors de votre propre participation.
Nous, Ichimaru, en notre qualité de Juge de Guyenne rendons le verdict suivant :
Attendu que l'accusé reconnait avoir envoyé une lettre appelant a la révolte contre le maire de la Teste de Buch,
Attendu que l'accusé a décidé de ne pas mener a terme son projet,
Reconnaissons l'accusé non coupable de Trahison mais coupable de Trouble a l'ordre public, avec la qualification d'incitation a la révolte.
En conséquence de quoi, le condamnons à payer une amende de 30 écus et a presenter des excuses publiques aux testevins dans leur ensemble pour avoir perturbé leur quiétude.
Indiquons à l'accusé et à l'accusation les modalités d'appel :
http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=112287
Fait à Bordeaux, le 09 février 1456
"La justice sans la force est impuissante, la force sans la justice est tyrannique."
Le prévenu a été condamné à une amende de 30 écus et à la peine de substitution suivante : Reconnaissons l'accusé non coupable de Trahison mais coupable de Trouble a l'ordre public, avec la qualification d'incitation a la révolte.
En conséquence de quoi, le condamnons à payer une amende de 30 écus et a presenter des excuses publiques aux testevins dans leur ensemble pour avoir perturbé leur quiétude.