Procès ayant opposé Htrabi à la mairie de Montauban.
Htrabi était accusé de Escroquerie.
Nom du procureur : Mérovingien,Maire de Mon
Nom du juge : Arnaut_de_chesnais
Date du verdict : 25/10/1456
Lieu concerné par l'affaire : Montauban
Votre honneur,
Nous sommes réunis ici , le 16
Octobre 1456, pour la mise en accusation de dame Htrabi sous le chef d’inculpation d’escroquerie.
Celle-ci a vendu en date du 11 octobre 1456 une stere de bois au prix de 10.05 écus et ce en infraction avec l'article 1 du décret municipale fixant le prix maximum de ce produit à 4 écus.
En voici la preuve messires juge :
http://img160.imageshack.us/my.php?image=htrabiachat11octrg7.gif
Notre Lieutenant de police , messire Chrego à écrit à plusieurs reprises à l'accusée. Qui semble faire la sourde oreille.
Indiquons à l’accusée qu’elle peut faire appel à un avocat, pour cela il lui faut entrer en contact avec le Juge.
Merci de votre écoute
Mérovingien,
Maire de Montauban.
La personne intéressée ne s'est pas manifestée.
Je veus bien croire que vous étiez dans la lune ce jour, là.Vous avez des problèmes, nous en avons tous.Mais enfin pourquoi n'avoir pas répondu au Lieutenant? Nous vous avions proposé un arrangement a l'amiable.
La personne intéressée ne s'est pas manifestée.
Votre honneur, je voulais tout simplement direr que j'ai ete victime d'un viol qui m'a profondement troublée
Chrego entra et s'approcha de la barre, impressionné qu'il était pour son tout premier témoignage.
Votre honneur,
comme l'indique la preuve présentée par notre Maire, j'ai en effet constaté que Dame Htrabi vendait sur le marché de Montauban le 11 Octobre 1456 un stère de bois au prix exhorbitant de 10,05 écus, bien au delà de la limite fixée par décret à Montauban. Malgré un premier courrier de notification le 11 Octobre 1456 lui demandant de me contacter dans les 2 jours pour une régularisation à l'amiable, une deuxième missive le 12 Octobre 1456 pour rappel, aucun de ces courriers ne lui a semblé digne de produire une quelconque réponse. Malgré un délai exceptionnel que j'ai souhaité accorder à Dame Htrabi compte tenu de sa récente arrivée à Montauban, j'ai aujourd'hui épuisé tous les recours disponibles, rendant ce procès inévitable.
Je reste à votre disposition pour toute information que vous jugeriez utile de me demander.
- Chrego, lieutenant de police à Montauban.
La personne intéressée ne s'est pas manifestée.
Le juge dit d’une voix forte :*
En ce 25 Octobre de l’an de Grâce 1456 ; en vertu des pouvoirs conférés par sa Grâce le Duc de Guyenne et fort de notre autorité, faisons savoir ce qui suit :
Attendu la mort prématurée de l’accusé.
Déclarons l’accusée non coupable des faits qui le sont reprochés et le relaxons.
La justice de Guyenne ne serait condamnée un mort qui, sur le chemin de la rédemption, trouvera peut être le pardon de Dieu.
Ainsi soit-il !
Le prévenu a été relaxé.