Procès ayant opposé Gloino au Duché de Guyenne
Gloino était accusé de T.O.P..
Nom du procureur : Lorca
Nom du juge : Arnaut_de_chesnais
Date du verdict : 10/10/1456
Lieu concerné par l'affaire : Guyenne
Le procureur Limace entra dans la grand-salle du tribunal, salua le juge et l'assistance, déposa son dossier sur son pupitre et s'approcha du centre de la salle.
"Votre Honneur, messire le Juge,
En ce VII Septembre de l'an de grace mil quatre cent cinquante six, j'ouvre donc un procès contre messire Gloino sous le qualificatif de Trouble à l'ordre publique, avec pour circonstance aggravante la récidive.
Ce messire a attaqué et détroussé Messire Beldeuch sur les terres de Guyenne.
Ces actes mettent en danger l'intégrité et la sureté de notre patrie et méritent donc d'être sévèrement sanctionnés"
Limace se retourna donc vers l'accusé
"Sachez messire que la duchesse de Guyenne, de sa plus haute autorité vous accorde le droit de demander l'assistance d'un avocat afin de vous assister tout au long du déroulement de ce procès.
Sachez que vous avez enfreint l'article premier du chapitre 3 du livre II.
Tout comportement portant préjudice à autrui ou portant atteinte à l'intégrité physique ou morale d'un habitant de Guyenne, ou à l'ensemble de la communauté pourra être considéré comme trouble à l'ordre public.
J'appelle donc à la barre la victime, le sieur Beldeuch comme premier témoin de l'accusation."
Limace termina son acte d'accusation et se rassit derrière son pupitre.
La personne intéressée ne s'est pas manifestée.
La personne intéressée ne s'est pas manifestée.
La personne intéressée ne s'est pas manifestée.
*Lorca se leva à l'énoncé de son nom*
Votre excellence, je représente messire Gloino en tant qu'avocat, mon client n'ayant pu se déplacer. Je vous prie donc d'excuser son absence.
*il se met à déambuler devant l'assistance*
Nous sommes confrontés ici à une affaire dans laquelle est impliqué un homme sans scrupule, un menteur, un parjure. Cet homme n'est pas comme vous le pensez mon client mais bel et bien messire Beldeuch, la prétendue victime.
*pointe du doigt messire Beldeuch*
En effet, non content de violer la règle du rp qui est de mise dans un procès en utilisant le contenu du profil d'un joueur, ce qui n'est pas valide selon la jurisprudence de la cour d'appel royale, il apporte des preuves écrites plutôt que de se fendre d'un véritable témoignage. Preuves écrites qui tendraient à prouver que l'accusation contre mon client était sans fondement, puisque le procureur n'a pu en produire aucune, et qu'il a fallu attendre l'intervention d'un témoin pour qu'elles apparaissent mystérieusement.
*se retourne*
Mais plus encore, je voudrais vous démontrer que cet homme ment. En effet, il a été retrouvé au petit matin par mon client, alors qu'il était couché dans un fossé, au fond duquel il cuvait son mauvais vin et se remettait des frasques libidineuses de sa nuit. Car messire Beldeuch, lui qui accusé mon client d'être un démon, ne connait pas l'une des vertus fondamentales de l'Aristotélisme, celle de la vertu. Avouez que c'est curieux pour un homme qui se croit versé en religion, puisqu'il sait reconnaitre un démon, de ne pas connaitre les 7 vertus du livre des vertus.
Pire encore, il cache la vérité. Car l'ayant vu dans le fossé, et craignant pour sa santé, mon client a sacrifié sa journée pour trainer messire Beldeuch jusqu'à Agen et le confier aux bons soins d'un hospice. C'est là qu'ont disparu les pains, apparemment pris comme paiement des frais de soin par les religieux de l'hospice. Mais à son réveil, honteux de sa conduite et ne supportant pas le regard des prêtres, messire Beldeuch s'est enfui, ne retenant que le nom de son bienfaiteur, qu'il a entrepris d'accabler de plaintes. Un acte rempli de fiel et d'ingratitudes qui n'honore assurément pas messire Beldeuch.
Vous le voyez donc votre excellence, il ne faut pas que vous teniez compte des propos de messire Beldeuch, lui qui ne sait même pas juger ses propres actes et régler sa propre vie selon les vertus de notre sainte église.
*Lorca retourna à sa place*
Beldeuch s'approcha de la barre afin de narrer cette affreuse nuit du 4 septembre de l'an de grâce 1456.
Votre honneur
Je me trouvais a mi chemin entre les villes de Lectoure et Agen, dans mon périple de MA de Tarbes, qui devait m'amener a Sarlat.
Cette nuit du 4 septembre, je m'étais allonger dans un petit bosquet, pour la nuit, après une longue journée de marche.
Durant la nuit, une ombre s'est approchée de moi et a essayer de me détrousser,
http://www.servimg.com/image_preview.php?i=127&u=12032355
Mais cet être malsain a été plus fort que moi lors d'un corps a corps où j'ai été grièvement blessé.
Ce sbire du Malin en a alors profité pour me dépouiller en me rigolant a la figure
"Remercie le ciel que je ne t'aie pas carrément tué "
(voir preuve ci jointe)
http://www.servimg.com/image_preview.php?i=125&u=12032355
Au total, ce suppôt de Satan m'aura dérobé la somme de 26,53 écus et 12 ou 13 miches de pains que j'avais acheté pour le voyage (10 venants de la mairie + 6 achetés sur le marché de Tarbes, moins quelques pains mangés entre tarbes et le lieu du crime)
http://www.servimg.com/image_preview.php?i=128&u=12032355
Si j'avais su que j'allais me faire attaqué, j'aurais tout manger !!
Enfin bref,
Ce qui me répugne dans cette affreuse aventure, ce n'est pas le fait d'avoir été agréssé, bléssé et dépouiller de tout mes biens;
Mais ce que je déplore, cet c'est que être démoniaque qui a osé prendre l'apparence d'un homme, se vente de ces méfaits sur la voix publique (voir sa fiche) et rit des sentences de la justice.
http://www.servimg.com/image_preview.php?i=129&u=12032355
En plus, cette créature du Vilain ne s'attaque qu'au plus faible que lui. Quel lâche, mais cela montre bien sa personnalité de chacal.
La justice en laquelle je croix, fera de ce cas, une juris prudence, en montrant l'exemple.
merci de m'avoir écouté
En ce jour de l’an de grâce 1456.
En vertu des pouvoirs conférés par son excellence le Duc de Guyenne et fort de notre autorité ; déclarons ce qui suit :
Attendu que le laps de temps écoulé entre l’ouverture de ce procès et son aboutissement reste conséquent.
Attendu que l’ancien procureur en charge de ce dossier n’a point apporté son réquisitoire comme il sied à tous procureurs ayant à cœur le bon déroulement du procès.
Nous sommes contraint de déclarer l’accusé non coupable des faits qui lui sont reprochés.
De fait, la justice ne s’applique que lorsqu’elle se montre irréprochable dans ce qu’elle a de juste et de droit :
Les éléments présentés sont certes convainquant mais ne suffisent point à effacer les discordances du procès :
- l’absence de réquisitoire
- le laps de temps écoulé.
Nous souhaitons également préciser un fait important ; l’avocat de l’accusé se trouvait être précisément l’actuel procureur. Nous soulignons donc avec force et indivisibilité que le jugement prononcé par notre personne n’est entaché en rien par cet état de fait et que la séparation des pouvoirs est inéluctable dans l’esprit et dans les lois qui régissent notre Duché.
Ainsi soit-il !
Le prévenu a été relaxé.