Procès ayant opposé Soniiia
Soniiia était accusé de Sorcellerie.
Nom du procureur : Zippo
Nom du juge : Lorca
Date du verdict : 23/05/1457
Lieu concerné par l'affaire : Guyenne
Monsieur le juge, vous avez à juger une personne dont il est absolument certain qu'elle a commis des actes de sorcellerie. Est-elle une invocation ou un invocateur ? Nul ne sait. Ce qui est assuré, c'est qu'elle a perpétré ces crimes en compagnie de Liven.
De tels actes sont véritablement effroyables. Cependant, monsieur le juge, n'oublions jamais que cette ignoble créature, transfigurée par un affreux rictus qui est celui du Malin, est une créature de Dieu. Pour lui donner une petite chance d'échapper à la damnation éternelle, je vous demande donc la brûler sur la place publique.
Obéissant aux consignes laxistes du pouvoir temporel, nous allons néanmoins écouter le prévenu nous dire qui, parmi les personnes accusées, est l'invocateur, et qui sont les invocations. Peut-être, monsieur le juge, serez-vous touché par le témoignage du sorcier et ne le condamnerez-vous pas à la peine maximale. Je vous recommande, quant à moi, d'être clément envers l'âme du pêcheur, en étant sévère avec son corps.
L'évèque Zippo
La personne intéressée ne s'est pas manifestée
* Ah l'inquisition, et ce sympathique évêque zippo, Lorca les adorait, il pensait toujours à ce que serait un procès avec certaines personnes bien déterminées sous le feu roulant de la rhétorique zipienne. Hélas, c'était toujours de pauvres hères qui se retrouvaient au tribunal, lorca devait agir en conséquence. *
En ce 23 mai de l'an de grâce 1457, moi Lorca, juge de Guyenne, au nom du Duc Garzimlebo et conformément au coutumier de Guyenne, ainsi qu'au droit Canon, qui trouve toute sa place dans le cadre d'un procès pour sorcellerie, lequel oppose messire Liven et dame Soniiia à la très sainte Inquisition de l'Eglise Aristotélicienne Romaine, qui les accuse de sorcellerie, déclare :
vu le coutumier de guyenne
vu le droit canon
vu le droit au pardon pour les pénitents
Après avoir entendu le réquisitoire de l'évêque Zippo
Après avoir attendu en vain une défense des deux accusés
Après avoir ? par faiblesse ou sagesse, seul dieu en décidera ? trouvé des circonstances atténuantes à cet acte.
Déclarons les accusés coupables de sorcellerie et les condamnons tous deux à une peine de trois jours de prison, afin qu'elle puisse réfléchir aux conséquences de leurs actes et leur laisser une chance de se repentir pour que jamais elles ne reparaissent devant nous.
Justice est rendue.
* frappe du harpon sur le sol *
Le prévenu a été condamné à une peine de prison de 3 jours.
Le prévenu a été condamné à 3 jours de prison ferme