Maylis entra dans la salle s'installa à son bureau amprés avoir salué messire juge
Puis elle se leva et d'une voix forte elle lut les actes de plainte de la victime


Votre honneur

En ceu 03 septembrede l'an de grâce MCDLVI, moi Maylis procureur du duché de Guyenne, ouvre un procès sous le qualificatif de Trouble à l'ordre public à l'encontre du dénommé XIII qui déambulait sur les chemins entre Labrit et Bazas lorsqu'il rencontra pour le malheur de messire Naeld qui regagnait le bourg le plus proche Ce dernier attaqua cette personne qui aprés s'être défendue a succombée sous les coups il la laissa inerte dans un champ .profitant qu'elle était inanimée il essayat de la détroussée mais cette dernière ne possédait rien , ce que voyant il s'enfuit en laiissant la malheureuse victime étendue dans le champs sans regarder dérrière lui

Par l'acte impensable dont s'est rendu L'accusé , , Il a non seulement porté porté atteinte à l'intégrité physique de la personne, mais a en même temps mit en danger la sûreté de notre duché, Ce qui doit être sévérement sanctionné.

* Maylis regarda le prévenu XIII

Accusé, pas votre acte de brigandage, vous avez enfreint l'article premier du chapitre trois du livre II de notre coutumier, nommé « Du Trouble à l'ordre public » et dont voici le contenu :

« Tout comportement portant préjudice à autrui ou portant atteinte à l'intégrité physique ou morale d'un habitant de Guyenne, ou à l'ensemble de la communauté pourra être considéré comme trouble à l'ordre public. »

Sachez néanmoins que, dans sa grande mansuétude, la Cour vous accorde le droit de faire appel à un avocat, lequel vous prêtera assistance et vous défendra durant ce procès.



* Maylis fit signe à l'huissier en faction devant la porte *

J'appelle maintenant en tant que témoin de l'accusation la victime messire Naeld




* Le procureur se rassit et attendit que les témoignages se finissent

La personne intéressée ne s'est pas manifestée

maylis assise à son bureau regarda l'accusée et suivit avec attentionles faits relatés

par laccusée et les témoins en présence puis quand ils eurent fini leur témoignage

elle se leva et descendit dans la salle ,

elle se tourna vers le juge et prit la parole.


votre honneur

aprés avoir lu et entendu les actes d'accusations et les méfaits dont se rendit coupable

ce quidam XIII ici présent dans ce tribunal je demande une sanction exemplaire.

En effet le dénommé XIII a agressé messire Naeld en l'invectivant et le molestant ;

le laissant inanimé dans un champs

mais n'ayant rien pu lui voler car la malheureuse victime ne possédait rien



C'est pour toutes ces raisons votre honneur que je demande une peine de prison de 3 jours

pour les préjudices subit par le plaignant et 50 écus d'amende

En espèrant que cela lui servira de leçon



puis sa plaidoirie terminée elle inclina la tête vers le juge retourna s'assoir


confiante le verdict qui elle n'en doutait pas sarait rendu avec justice.

La personne intéressée ne s'est pas manifestée

C'est un jeune homme, encore un soupçon d'air canaille ou malicieux, au fond de ses yeux perçant, d'un vert émeraude assez rare, tout en lui donnant un charme certains. Il entre d'un air pourtant peu sur de lui, première fois dans un tribunal. Il salue d'une inclinaison du buste respectueux la dénommée Maylis, qui vient de l'appeler à prendre la parole. Signe de tête au juge. Le jeune homme s'arrête à la barre, lance un regard pensif à XIII. Puis prend la parole avec un étrange accent paysan qui semble parfois totalement disparaître et parfois s'épaissir comme s'il oubliait d'avoir l'accent de temps en temps.

« Mh, euhm. Merci d'm'acceuillir par ici, pour j'dise s'qui m'est arrivé.

Je me prénomme Naeld, simple vagabond en ces routes, j'espere ne pas trop vous importuner. Je vous remercie aussi de prêter suite a cette affaire.

Disons que j'étais allé chercher mon frère en Labrit, et que je revenais avec lui. Orlo qu'il s'appelle. Donc, on avait deux trois ou jour de provisions. Et bhé nous somme donc parti de Labrit juste après. Entre parenthéses, malgré l'brigandage qu'on s'est prit sur la couane, je regrette pas d'être parti d'Labrit, y a rien la bas. Bref.

On s'dirigait donc vers Bazas, Mon frère est un peu costaud, mais moi j'suis un peu emplumé, c'est à dire un peu maigre. J'ai du faire une cible de choix, et v'la t'y pas qu'y en a un qui fonce sur nous. Epée et bouclier brandis. Nous comme qu'on est pauvre, ben, on a t'y pas d'arme, aussi ben. Vla. On se prend une belle raclé même si on s'est bien battu. Je veux dire.

Pour le moment, il récupère de l'agression et est pas très présent, si vous voyez ce que j'veux dire vot'honneur. Donc j'pense pas qu'il viendra ici si vous l'demander en tant que témoin. »

Le jeune homme, respire un moment, observe un instant beaucoup plus en détail le juge et Maylis, sans être grossier pour autant. Ses habits pas très propre, flottent un peu sur lui, mais on sent qu'il a fait l'effort d'être a peu prés présentable pour la comparution.

« Pour ce qu'il nous a volé, je réclame rien, on avait à peine quelques écus et deux pauv'miche de pain. Et pour voler du pain, faut être rendu bien bas, donc j'comprend. Donc ,bref, si vous pouvez y a pas besoin d'amende ni de peine lourde hein , mais bon. »

« Je vous r'mercie encore d'vot écoute. J'ai pas grand chose d'autre à dire j'crois bien. Ala revoyure, ptet. »

*Alexandre saisi son marteau et le laissa retomber d'un seul coup afin que le silence se fit. Il allait prononcer le verdict*

En ce quatrieme jour du mois d'octobre de l'an de grasce 1457, moi, Alexandre* Demessy-Montferrat, seigneur du Breuil de Lesparre et de Montesquieu, au nom de la Duchesse Elia Von Strass, ait décidé,

Compte-tenu des faits reprochés
Compte tenu du témoignage entendu
Compte tenu de l'absence de défense

de condamner Messire XIII à une peine de 3 jours de prison et a une amende de 100 ecus.

Qu'il en soit ainsi,