Procès ayant opposé Judeas au Duché de Guyenne
Judeas était accusé de T.O.P..
Nom du procureur : Alexandre*
Nom du juge : Arnaut_de_chesnais
Date du verdict : 05/11/1456
Lieu concerné par l'affaire : Sur les chemins
Votre excellence
En ce 1er Novembre de l'an de grâce MCDLVI, moi Lorca, procureur du duché de Guyenne, ouvre un procès sous le qualificatif de Trouble à l'ordre public à l'encontre de la dénommée Judeas . En effet, cette dernière a arpenté les routes de Guyenne avec en tête un seul but : attaquer et détrousser un malheureux passant. Ce qui fut chose faite il y a quelques jours lorsque en compagnie de la dénommée Alys son chemin a croisé celui de dame Valdenaire, qui a par la suite eu la chance de tomber sur une patrouille de nos forces de police, laquelle l'a aidé et a pris sa déposition.
Par cet acte inexcusable, l'accusée a non seulement porté atteinte à l'intégrité physique d'une personne, ici dame Valdenaire mais a aussi mis en danger la sûreté de notre duché, ce qui doit nous inciter à lui infliger une peine exemplaire.
* Lorca se tourna vers l'accusée *
Dame, pas votre acte de brigandage, vous avez enfreint l'article premier du chapitre trois du livre II de notre coutumier, nommé « Du Trouble à l'ordre public » et dont voici le contenu :
« Tout comportement portant préjudice à autrui ou portant atteinte à l'intégrité physique ou morale d'un habitant de Guyenne, ou à l'ensemble de la communauté pourra être considéré comme trouble à l'ordre public. »
Or, et j'attire l'attention de la cour sur ce point, c'est que l'accusée est comparait en ce moment même pour des faits similaires. Deux crimes dans la même semaine, si la culpabilité est avérée, j'espère que vous saurez prendre en compte ce détail.
Sachez néanmoins dame Judeas que, dans sa grande mansuétude, la Cour vous accorde le droit de faire appel à un avocat, lequel vous prêtera assistance et vous défendra durant ce procès.
* Lorca fit signe à l'huissier en faction devant la porte *
J'appelle maintenant en tant que témoin de l'accusation le lieutenant Leepo, l'officier de police chargé de l'enquête, et dame Valdenaire, victime de vos coupables exactions.
* Le procureur se rassit et attendit que les témoignages se finissent *
*Tout en écoutant attentivement les faits reprochés, Judeas ne put s'empêcher de soupirer devant tout ces blablas juridiques. En outre, elle ne pensait pas que la "victime" avait été capable de décrire avec tant de précisions son agresseur. La faire arrêter si rapidement pour des actes qu'elle aurait commis il n'y a que quelques jours, cela en devenait presque suspect.*
Monsieur le procureur, monsieur le juge,
Je me présente à vous afin de me défendre puisque c'est un de mes droits.
J'aimerai tout d'abord porter votre attention sur deux faits présents dans l'accusation.
Le premier est que j'en appelle à l'Inquisition, cette femme pratique la sorcellerie..
*Jud' pointa du doigt dame Valdenaire*
Je vous l'assure votre honneur, car je ne vois pas comment elle a pu identifier moi et mon amie Alys, ni même vous rapporter mon nom si facilement. Nom que je ne donne, pas même aux personnes m'accompagnant en voyage.
Je suis effarée, si cette femme n'abrite pas en elle un quelconque démon alors c'est surement ce lieutenant, je ne vois pas d'autre explication votre honneur, j'avoue être aussi désorientée que vous.
Le second fait qui me perdurbe est que monsieur procureur ne semble pas connaitre la présomption d'innocence...Il me semble que l'adage "innocent tant qu'on a pas prouvé le contraire" s'applique à tous les habitants du Royaume de France or, je suis habitante de la trés belle ville d'Angoulême qui se trouve faire partie de ce dit Royaume. Ainsi, monsieur le Procureur bafoue ma présomption d'innocence en ajoutant à ce procés, une seconde accusation en espérant aggraver mon cas, voir le faire passer pour de la multirécidive.
Je tiens à me défendre sur ce sujet, voir à me révolter, le second procés pour lequel je comparais n'est pas clos, au contraire, il débute, vous ne pouvez me reprocher des faits qui n'ont pas encore été jugé.
Je ne serais coupable aux yeux de la loi que lorsque que notre cher juge aura rendu son verdict. Ajouter une charge contre moi pour m'assomer un peu plus et je dois le dire, honteux!!
Enfin, je tiens à dire à la victime que je ne me souviens pas d'elle, il est possible qu'elle se soit trompée de personne. J'avoue que parfois, la faim me pousse à voler, pauvre vagabonde que je suis, mais cette dame m'est inconnue.
Bien que le vole sois un délit, je n'ai en aucun cas porté atteinte physiquement à cette femme puisque comme vous le voyez elle a pu me dénoncer sans aucun problème et est elle-même présente à la barre...
Aprés ce discours plus ou moins maladroit, j'espère, votre Honneur, que le votre sera n'en que plus éclairé.
*Judeas préfera se rasseoir en attendant les discours larmoyants du pseudo témoin, de la pauvre victime et du vilain procureur.*
Excellence,
Voilà un aveu on ne peu plus clair... l'accusée déclare d'elle-même que, parfois, elle pratique le vol. Qu'elle ne se souvienne pas de la victime ne signifie pas qu'elle n'est pas une voleuse.
Il est vraisemblable qu'elle ne peut se souvenir de toutes ses victimes, pas plus qu'elle ne se souvient avoir dit qui elle était.La victime l'a reconnue, cela suffit amplement.
Quant à évoquer la sorcellerie , c'est bien la meilleure que j ai entendu de la journée. Dame le vol n'a rien d'Aristotélicien, à force de vous vautrer dans le vice - orgueil, avarice ou envie, les inquisiteurs ont le choix pour qualifier vos crimes - vous devez bien connaitre les sorcières.Or étant donné que vous ne reconnaissez pas cette Dame, c'est qu'elle n'en est pas une...
Quant à votre autre jugement, je n'en présage pas le dénouement , je ne fais que mentionner le facteur aggravant dans l'éventualité où vous deviez être reconnu coupable . Bref, vous savez manier la désinformation et la diffamation, mais ceux ne sont que des paroles creuses visant à dissimuler le fond du problème : votre culpabilité. Vous n'avez pas nié le vol, vous avez simplement reconnu ne pas reconnaître la victime, bref, vous reconnaissez à demi-mots les faits.
Excellence, croyez moi l'accusée n'a rien de victime dans ce procès. Je réclame donc 2 jours de prisons et 100 ecus d' amende
*Le Procureur revint a sa place tout en regardant l'accusée*
*Judeas ne pu s'empêcher de grimacer, ce procureur quel beau parleur, néanmoins il était clair que sa défense était bien trop bidon pour lui éviter une condamnation.*
Votre Honneur,
Je n'ai en aucun cas porté atteinte à la vie de cette femme et pour cela je demande à ce que la peine prononcée par l'accusation soit allégée...Vous condamnez une pauvre femme qui n'avait à l'époque de ce "soit disant méfait" rien pour se nourrir. Oui, je l'avoue, la faim m'a poussé à voler et peut-être cette femme fait partie de mes victimes, bien moins nombreuses que voudrait vous le faire croire ce procureur néanmoins si cette femme était un peu moins inconsciente, elle ne se promenerait pas seule sur les routes désertes...C'était un appel au vol messire, en tant qu'être humain torturé par la faim je n'ai pu que céder à ce crime...Me condamnerez vous d'avoir eu cet instinct de survie propre à tout être vivant??
Mais comme je le répète, je n'ai en aucun cas blessé cette femme, d'autres voleurs, des professionnels sans doute, n'auraient en aucun cas laissé cette femme comme preuve vivante de leur culpabilité.
Et pour cela, je vous demande de reconsidérer mon état lorsque vous annoncerez votre verdict.
*Jud' s'asseya en soupirant*
sur la route de Labrit à Bazas je me suis fais racketé par judeas et sa complice Alys de tous mes bien c'està dire une centaine d'écus et quatre légumes
*Leepo s'avança pour témoigner contre dame Judeas après avoir témoigner contre son complice, Dame Alys*
Bonjour à tous,
Etant Lieutenant de Police à Bazas j'ai été chargée de cette affaire de rackette dont Dame Valdenaire ont été victimes. Je ne peux que me joindre à eux pour reclamer justice et que ce genres d'acte de méchancetée gratuite soient puni sévèrement.
*Le Lieutenant fini en remarciant le Juge puis re pris sa place.*
En ce 5 Novembre de l�an de grâce 1456 ; en vertu des pouvoirs conférés à nous de rendre justice et fort de notre autorité, faisons savoir ce qui suit.
Attendu les propos de l�accusation.
Attendu les propos de la victime.
Attendu la gravité des faits et la situation actuelle de la Guyenne qui ne permet pas et ne permettra jamais d�user d�un tel comportement.
Attendu la défense présentée par l�accusé que nous jugeons, en notre âme et conscience, irrecevable et peu crédible. La faim ne pouvant en aucun cas justifier pareils actes.
Déclarons l�accusée coupable de Trouble à l�ordre public et le condamnons à une peine de prison de deux jours ainsi qu�à une amande de cent écus.
En cas de récidive sur nos terres, la justice se montrera d�une sévérité bien plus exemplaire.
Gardes, qu�on emmène le coupable en nos geôles.
Ainsi soit-il !
Le prévenu a été condamné à une peine de prison de 2 jours et �ne amende de 100 écus.
Le prévenu a été condamné à une amende de 100 écus et à 2 jours de prison ferme