Procès ayant opposé Cori1987 au Duché de Guyenne
Cori1987 était accusé de Trahison.
Nom du procureur : Lorca
Nom du juge : Arnaut_de_chesnais
Date du verdict : 15/10/1456
Lieu concerné par l'affaire : Guyenne
* Encore un procès, une révolte cette fois. l'agitation grondait en Guyenne mais Lorca était prêt à la mater. c'est sur cette pensée pleine d'enthousiasme qu'il commença le procès. *
Votre excellence
En ce 12 Octobre de l'an de grâce MCDLVI, moi Lorca, procureur du duché de Guyenne, ouvre un procès sous le qualificatif de Trahison à l'encontre du dénommé Cori1987. En effet, ce dernier a entrepris de se révolter contre l'autorité de Agen en prenant d'assaut la mairie la ville. Pour se faire, il n'a pas hésité à s'entourer d'une troupe de malandrins qui ont assailli l'hôtel de ville dans la nuit du 11 Octobre. Nous ne devons qu'à la vaillance de nos maréchaux d'avoir maté cette révolte avant qu'elle ne prenne de l'ampleur ou ne réussisse à s'emparer de la mairie.
Par cet acte inexcusable, l'accusé a porté atteinte à la stabilité du Duché, menaçant à la fois l'économie d'Agen, car qui sait quels actes horribles il aurait pu commettre une fois en possession du trésor municipal, et le prestige de notre duché, qui aurait pu ressortir affaibli si une telle tentative avait réussi.
* Lorca se tourna vers l'accusé *
Messire Cori1987, par cette révolte, vous vous rendez suspect aux yeux de la loi de Trahison. Vous avez donc enfreint l'alinéa 1 de l'article 1 du chapitre 4 du livre II du grand coutumier de Guyenne, intitulé « de la Trahison » :
« • Est appelée trahison tout agissement portant atteinte à la stabilité ou à l'intégrité du Duché ou de ses institutions, ainsi que le refus de se soumettre aux différentes autorités de Guyenne. »
Sachez néanmoins messire que, dans sa grande mansuétude, la Cour vous accorde le droit de faire appel à un avocat, lequel vous prêtera assistance et vous défendra durant ce procès.
* Lorca fit signe à l'huissier en faction devant la porte *
J'appelle maintenant en tant que témoin de l'accusation le lieutenant Trunks59, l'officier de police chargé de l'enquête, et dame Chiabrena, le maréchal témoin de vos coupables exactions.
J'ai été manipulée par des gens peut recommandables et sans scrupules.J'ai fais énormement de tors a une ville pourtant accueillante avec tout le monde.J'ai été stupide et souhaite me repentire de mes erreurs passées.Du fait je demande votre grace et votre pardons.Dés que possible je me rendrais en place public pour faire des excuses a l'ensemble de la ville.
*le procureur sourit en entendant la plaidoirie de l'accusé, puis se leva quand il eut fini.*
Votre excellence, vous avez entendu comme moi l'accusé. Il reconnait les faits, il nous faut donc le condamner de manière ce qu'il comprenne que la justice ducale ne rit pas de ses choses là.
Néanmoins, je pense que son repentir est sincère, aussi, comme il le suggère lui même, je pense qu'une petite peine de prison assortie d'excuses publiques en halle d'Agen serait un verdict juste.
* Le procureur se rassit *
Comme le procureur la dit la prison serait une bonne chose et je le pense aussi.Une fois le jugement rendu je me rendrais en halle faire des excuses publiques.
Cette nuit-là, j'étais de garde sur les remparts comme c'était prévu. Je faisais mes rondes lorsque j'entendis du bruit en direction de la mairie. Je pris ma torche pour rejoindre les lieux mais je ne vis juste deux ombres dont une qui s'était faufilé dans les ruelles d'Agen avant que je ne puisse l'identifier. L'autre ombre était celle de Dame Chiabena.
Après avoir vérifier les portes de la mairie n'aient pas été forcé, deux gardes ont eu l'ordre de garder les portes. Je partis donc tenter de retrouver notre fuyard mais, hélas, il avait pris trop d'avance.
Lorsque je revins à la mairie, Dame Chiabrena était assise puis m'a parlé de cette tentative de révolte. C'est ainsi que d'après son témoignage, une enquête a pu s'ouvrir très rapidement.
Une autre révolte avait eu lieu la nuit d'après mais comme cette nuit-là, le fuyard a pris la poudre d'escampette et se cacha dans l'une des nombreuses ruelles. J'ose espérer que ce n'est pas la même personne.
J'étais de garde cette nuit là,avec mon groupe de la milice. Nous avons entendu des bruits venant de la mairie. Avec les hommes de la milice, nous sommes allés jeter un coup d'oeil. Une tentative de révolte. J'ai clairement reconnu cet homme dans cette révolte.
*Le juge après avoir entendu les différentes interventions de tout un chacun dit d’une voix forte.*
En ce 15 Octobre de l’an de grâce 1456 ; en vertu des pouvoirs conférés par son excellence le Duc de Guyenne et fort de notre autorité, faisons savoir ce qui suit :
Attendu les remords de l’accusé.
Attendu que, malgré ses repentis, la justice ne pouvant tolérer quelconques comportements pouvant porter atteinte à la stabilité de la Guyenne.
Déclarons l’accusé coupable de trahison envers la Guyenne et que par conséquent l’accusé se voit condamné à une peine de prison de 2 jours ainsi qu’à une amande de vingt-cinq écus.
Rappelons que le pardon ne peut trouver réponse favorable que dès lors que toutes les charges sont abandonnées. De fait, la justice de Guyenne ne pardonne en rien ces actes qui constituent une atteinte grave à la prospérité de la Guyenne. Mais que, clairvoyante et magnanime, consent à reconnaître les remords de l’accusé d’alors.
Ainsi soit-il !
Le prévenu a été condamné à une amende de 25 écus et à 2 jours de prison ferme