Procès ayant opposé Vendor au Duché de Guyenne
Vendor était accusé de T.O.P..
Nom du procureur : istar.333
Nom du juge : Barryroots
Date du verdict : 09/02/1458
Lieu concerné par l'affaire : Guyenne
Excellence,
celui ci nous le connaissons bien...à croire qu'il a aimé son dernier séjour en prison...
En ce 27e jour de janvier 1458, j'ouvre ce nouveau procès contre Vendor.
En état de récidive, et seulement 10 jours après avoir été condamné, le susnommé Vendor, mauvais sujet du duché de Bourgogne, a été vu le 17 janvier 1458 par le chef maréchal Robindesbulles de Marmande en train de se révolter contre la mairie. Cette révolte a été matée grâce à la préence d'esprit de Messire Robindesbulles.
Deux jours après,le 19 janvier 1458, le même individu a réédité son acte malfaisant : Cette fois nous avons deux témoignages de chefs maréchaux, qui une nouvelle fois ont su repousser l'attaque. Il s'agit toujours de Messire Robindsbulles, et de Dameclytie.
Ces agissements sont qualifiés de TOP par notre coutumier :
''Tout comportement portant préjudice à autrui ou portant atteinte à l'intégrité physique ou morale d'un habitant de Guyenne, ou à l'ensemble de la communauté pourra être considéré comme trouble à l'ordre public''
LEs charges qui pèsent contre Vendor sont très lourdes, et graves de conséquences. Néanmoins, l'accusé peu évidemment faire appel à un avocat.
La personne intéressée ne s'est pas manifestée.
Istar se leva et s'adressa au Duc de Guyenne,
Votre grâce, Messire Vendor a décidé de fuir la justice humaine en se laissant dépérir, sans doute le souvenir de son séjour dans sa cellule et les preuves accablantes de sa culpabilité l'on pousser à ce geste désespéré!
Malgré les obstacles encourus pas messire Robindesbulles33 pour venir témoigner, il ne demeure pas moins que messire Vendor maintenant très connu à Marmande à été clairement identifié et que ses tentatives répétées ont toutes été repoussées.
Il est clair quand se laissant mourir messire Vendor reconnaît sa propre culpabilité. Ils ne nous reste donc plus qu'a lui confirmer le verdict.
Elle reprit sa place en silence.
La personne intéressée ne s'est pas manifestée.
Clytie s'approcha de la barre, salua les membres du tribunal et prit la parole.
"Je souhaiterai apporter une précision à ce qui vient d'etre dit. Je ne suis pas Chef Maréchal, je suis seulement une milicienne volontaire et meneuse d'une lance de défense marmandaise".
Cette précision apportée, la rousse reprit :
"Effectivement, dans la nuit du 18 au 19ème jour de janvier, j'étais sur les remparts afin de veiller sur le sommeil de mes concitoyens. La nuit était plutôt calme, lorsque j'ai vu une ombre se faufiler et se diriger vers la mairie. Connaissant bien les différentes ruelles de la ville, nous n'avons point perdu de temps et avons rejoint la mairie en quelques minutes. C'est là que nous avons trouvé le Sieur Vendor essayant de prendre la mairie, le combat a été rapide et l'issue évidente. Sieur Vendor a déguerpi sans demander son reste.
Je ne comprends pas que ce personnage ait récidivé. Il sait que Marmande n'est pas un lieu de jeux pour les brigands et que nous veillons à la sécurité des biens et des personnes."
Clytie soupira...
"Souhaitons que la peine qui lui sera infligée par le tribunal sera à la hauteur de son entêtement à ne rien comprendre. La Guyenne n'est pas une vaste bourse où l'on pioche sans impunité."
La roussette attendit un moment, si des questions supplémentaires lui étaient posées puis salua le tribunal et reprit sa place sur le banc des témoins.
Bien, voici donc l'heure du verdict.
Comme tous l'auront ici remarqué, j'ai ouvert ce procès en qualité de procureur. Je ne peux donc prononcer le verdict. Je vous fait donc lecture du jugement rendu par Sa Grâce El Barto, Duc de Guyenne.
Nous El Barto, Duc de Guyenne, par la Grâce d'Aristote et la Voix du Peuple Guyennois, rendons ce jour verdict pour le procès opposant Messire Vendor à la Justice guyennoise.
Considérant le passé judiciaire de l'accusé en Guyenne et ses lourdes condamnations antérieures, la dernière en date en Guyenne étant de sept jours d'emprisonnement et de 1 écu d'amende,
Considérant les actes de récidive de l'accusé, se moquant ainsi éperdument de la Justice guyennoise et plus largement des institutions de notre Duché,
Considérant la totale absence de l'accusé durant le déroulement de ce procès, se plaçant ainsi au-dessus des organes de Guyenne appelant tout individu à répondre de ses actes en nos terres,
Reconnaissons l'accusé coupable, et ne pouvons faire autrement que de décider d'une peine lourde.
Celle ainsi décidée sera une peine de huit (8 ) jours d'emprisonnement dans les prisons de Guyenne, accompagnée d'une amende de 20 écus.
Justice a été rendue, que cela soit su de tous.
Fait à l'Ombriere, le Neuvième Jour du Second Mois de l'An de Grâce Mil Quatre Cent Cinquante Huit.
El Barto
Duc de Guyenne.
Le prévenu a été condamné à une amende de 20 écus et à 8 jours de prison ferme