Procès ayant opposé Alilou1100
Alilou1100 était accusé de Sorcellerie.
Nom du procureur : L'évèque Zippo
Nom du juge : Barryroots
Date du verdict : 05/08/1458
Lieu concerné par l'affaire : Guyenne
Monsieur le juge, vous avez à juger une personne dont il est absolument certain qu'elle a commis des actes de sorcellerie. Est-elle une invocation ou un invocateur ? Nul ne sait. Ce qui est assuré, c'est qu'elle a perpétré ces crimes en compagnie de Guerrier_du_sahara.
De tels actes sont véritablement effroyables. Cependant, monsieur le juge, n'oublions jamais que cette ignoble créature, transfigurée par un affreux rictus qui est celui du Malin, est une créature de Dieu. Pour lui donner une petite chance d'échapper à la damnation éternelle, je vous demande donc la brûler sur la place publique.
Obéissant aux consignes laxistes du pouvoir temporel, nous allons néanmoins écouter le prévenu nous dire qui, parmi les personnes accusées, est l'invocateur, et qui sont les invocations. Peut-être, monsieur le juge, serez-vous touché par le témoignage du sorcier et ne le condamnerez-vous pas à la peine maximale. Je vous recommande, quant à moi, d'être clément envers l'âme du pêcheur, en étant sévère avec son corps.
L'évèque Zippo
Procès accéléré
Le prévenu a été relaxé.
Le juge Barry était toujours un peu effrayé quand le sinistre Zippo lui rendait visite. Il avait toujours un peu peur que l'évêque s'enflamme et parte dans des longs réquisitoires incendiaires.
Cette fois, l'accusé avait daigné répondre. Et bien que Barry avait très peu de déplaire au prélat, il fut tout à fait touché par la plaidoirie.
Nous Barry Roots,
attendu que le doute doit toujours ou presque, bénéficier à l'accusé,
Attendu que si ce n'est lui, c'est peut-être donc son frère,
Attendu par ailleurs que la Sainte Inquisition sera particulièrement vigilante, et ne saurait être abusée, ayant les moyens de mettre fin aux affreux agissements dénoncés,
décidons de relaxer l'accusé,
mais l'avertissons solennellement que ce tribunal ne lui donnera pas une deuxième chance, et le condamnera sans plus aucune hésitation si une nouvelle accusation était présentée.
Faict à Bordeaux, le 05 août 1458
Le prévenu a été relaxé.