Procès ayant opposé Claeude au Duché de Guyenne
Claeude était accusé de T.O.P..
Nom du procureur : Lorca
Nom du juge : Arnaut_de_chesnais
Date du verdict : 15/10/1456
Lieu concerné par l'affaire : Guyenne
* Depuis son entrée en fonction, les mises en accusation ne tarissaient pas. C'est animé par la conviction que seule une justice forte et exemplaire permettra de faire cesser ceci, que le procureur Lorca rentra dans le tribunal et se dirigea vers sa tribune. Aussitôt arrivé, il se débarrassa de ses parchemins et commença son réquisitoire. *
Votre excellence
En ce 10 Octobre de l'an de grâce MCDLVI, moi Lorca, procureur du duché de Guyenne, ouvre un procès sous le qualificatif de Trouble à l'ordre public à l'encontre de Claeude. En effet, ce dernier est suspecté d'avoir arpenté les routes de Guyenne avec en tête un seul but : attaquer et détrousser un malheureux passant. Ce qui fut chose faite il y a quelques jours lorsque son chemin a croisé celui de messire Lord_Cuchulain, qui a par la suite eu la chance de tomber sur une patrouille de nos forces de police, laquelle l'a aidé et a pris sa déposition.
Par cet acte inexcusable, l'accusé a non seulement porté atteinte à l'intégrité physique d'une personne, ici messire Lord_Cuchulain mais a aussi mis en danger la sûreté de notre duché, ce qui doit nous inciter à lui infliger une peine exemplaire. Et ce d'autant plus que sa victime n'est rien moins qu'un ancien maire de Bazas, et un serviteur fidèle de notre sainte Eglise Aristotélicienne, au point qu'il a décidé de faire partie de la garde Episcopale de Guyenne. Réussir à détrousser un aussi zélé serviteur de l'Eglise montre bien que ce n'est pas un accident, mais bel et bien un acte de brigandage délibéré !
* Lorca se tourna vers l'accusé *
Accusé, pas votre acte de brigandage, vous avez enfreint l'article premier du chapitre trois du livre II de notre coutumier, nommé « Du Trouble à l'ordre public » et dont voici le contenu :
« Tout comportement portant préjudice à autrui ou portant atteinte à l'intégrité physique ou morale d'un habitant de Guyenne, ou à l'ensemble de la communauté pourra être considéré comme trouble à l'ordre public. »
Sachez néanmoins messire Claeude que, dans sa grande mansuétude, la Cour vous accorde le droit de faire appel à un avocat, lequel vous prêtera assistance et vous défendra durant ce procès.
* Lorca fit signe à l'huissier en faction devant la porte *
J'appelle maintenant en tant que témoin de l'accusation le sergent Eruntalon, l'officier de police chargé de l'enquête, et messire Lord_Cuchulain, victime de vos coupables exactions.
* Le procureur se rassit et attendit que les témoignages se finissent *
messire lord_cuchulian
si je me souviens bien c,est la somme de 50ecu.que je vous ai prise.je suis pret a les vous remettre.j,avous que c,est vrai.mais je pensais pas que lord etait si pleurenichars que ca.je ne comprend pas comment vous avez fait pour avoir 2 madats pour la marie.
bien a vous
messire claude
*Se lève et se tourne vers le juge.*
Votre excellence, vous avez entendu comme moi. l'accusé vient de reconnaître avoir dérobé la somme de 50 écus à messire Lord_cuchulain. Devant un aveu aussi probant, je pense qu'il n'y a pas lieu d'hésiter et qu'une condamnation s'impose d'elle même. Mais non seulement je vous demande de condamner messire claueude, mais en plus de vous montrer sévère, puisque, comme vous pouvez le voir, l'accusé se moque de sa victime et l'insulte en le traitant de "pleurnichard" et remettant en cause ses compétences d'ancien maire. Normalement, un criminel devrait se montrer repentant, ce qui n'est pas le cas de messire Clauede. Devant une preuve évidente de sa mauvaise volonté, vous n'avez pas le choix, vous devez lui infliger une peine exemplaire.
* Lorca se rassit, sûr de lui. *
La personne intéressée ne s'est pas manifestée.
*Cuchulain entra dans la salle de procès... pour la première fois il se tenait là en tant que victimes, il était assez étonnant de se trouver de l'autre côté de la barre, lui qui jusqu'ici avait oeuvrer au niveau de l'accusation en tant qu'officier judiciaire de Bazas...*
Messire juge, messire procureur, je vous remercie de votre écoute.
En date du sixieme jour d'octobre 1456, cet individu m'a lâchement attaqué alors que je faisais route vers Marmande.Je n'ai pu malheureusement me défendre car je fut assomé par derrière.
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Cet individu qui n'eut pour moi qu'un sourire narquois m'a dérobé 50 écus et 15 miches de pains.
En effet j'avais prévu d'embaucher et de pouvoir payer les impots bazadais durant mon déplacement. Déplacement qui fut soudainement abrégée...
De plus, je tiens à faire connaître à la cours que depuis j'ai eu l'occasion de recevoir un pigeon express d'un dénommé Friartuck qui était, assez étonnement, fortement au courant de mes déboires avant même que j'en informe les autorités...
A noter que ce même individu, Friartuck, se déclare ouvertement admirateur et acolyte de Krissah. Dame ou homme, on ne le sait désormais, bien connue de la Guyenne.
De là, je me laisse dire que l'individu ici présent, à mon humble avis, ne serait être autrement que lui même un acolyte de Krissah.
Si les services compétents le désire, je tiens également à leure disposition les courier de cet individu, dénommé Friartuck.
Je tenais à ce que cela soit su de la cours et des services de police, il faut que toutes les viles canailles sachent que la Guyenne n'est point une terre de non droit!
* Se relevant et après avoir salué la cour, Cuchulain regagna sa place *
*Quand il fut appelé à témoigner, Eruntalon se présenta et commença à parler en s'adressant au juge :*
Messire juge, je me présente, je suis Eruntalon, sergent de police à Marmande. Il y a quelques jours, le sixième jour d'octobre, le maire de Marmande a transmis une lettre de messire Lord_Cuchulain aux services de police de sa ville. Dans cette lettre, Lord-Cuchulain racontait s'être fait attaqué sur le chemin entre Marmande et Bazas, par un certain Claeude.
J'ai aussitôt monté un dossier que j'ai transmis à messire le procureur ici présent.
*Erun retourna s'assoir, il n'avait pas dit grand chose, mais il ne voyait pas trop ce qu'il aurait pu dire d'autre, il n'avait eu qu'un petit rôle dans cet affaire.*
*Arnaut de Chesnais prit la parole afin de faire savoir le jugement rendu dans cette affaire :*
En ce 15 Octobre de l’an de grâce 1456 ; En vertu des pouvoirs conférés par son excellence le Duc de Guyenne et fort de notre autorité faisons savoir ce qui suit :
Attendu que l’accusé admet lui même avoir agit de la sorte en transgressant les lois de notre Duché.
Attendu les propos prononcés par celui-ci qui déclame avec une note d’indifférence et de vulgarité les fautes commisses.
Attendu les propos injurieux tenus au sein de ce tribunal.
Déclarons l’accusé coupable de trouble à l’ordre public ; celui-ci se voit condamné à une peine de prison de trois jours ainsi qu’à une amande de deux cents écus.
Après consultation des registres judiciaires, il nous est apparu que ce sieur n’est point étranger en ce tribunal et bien que les bavures commisses dans le passé restent indépendantes et n’ont rien à voir avec ce qui nous amène aujourd’hui.
Nous informons l’accusé d’alors que si, dans un futur lointain ou proche, par une quelconque accusation, le coupable devait se retrouver une nouvelle fois en ce tribunal ; la lame de la justice ne serait retenir la force de sa poigne que lorsqu’elle pourra être assurée de la rédemption et de la sincérité du coupable.
Ainsi soit-il !
Le prévenu a été condamné à une amende de 200 écus et à 3 jours de prison ferme