Procès ayant opposé Lovelye au Duché de Guyenne
Lovelye était accusé de T.O.P..
Nom du procureur : Arnaut_de_chesnais
Nom du juge : Phillau
Date du verdict : 15/07/1456
Lieu concerné par l'affaire : Guyenne
J’ouvre en ce jour du 7 Juillet de l’an de grâce 1456 un procès à l’encontre de Dame Lovely sous le qualificatif de trouble à l’ordre public :
"Article III : Du trouble à l'ordre public
Tout comportement portant préjudice à autrui ou portant atteinte à l'intégrité physique ou morale d'un habitant de Guyenne, ou à l'ensemble de la communauté pourra être considéré comme trouble à l'ordre public"
Cette personne *pointe du doigt l’accusé * a tenu des propos pour le moins déconcertants au sein d’une taverne de la ville de Marmande. Et non content d’employer des mots grossiers, celle-ci a levé la main sur une dame alors présente en taverne.
Nous ne pouvons tolérer pareil comportement au sein d’une taverne ; la bassesse ne doit pas être de mise en nos terres. Et si je puis comprendre quelques litiges opposant différentes personnes, je réfute la violence gratuite.
Vous devez aujourd’hui répondre de vos actes devant la justice Guyennoise, j’attends votre témoignage. Vous pouvez vous faire assister d’un avocat pour vous représenter dans ce tribunal.
*Lovelye entra pour plaider sa defense*
Votre Honneur bonjour,
Je viens solliciter votre bienveillance afin d'eclaircir le malentendu qui a surgi entre Dame Senorita_fantasia et moi-même.
Effectivement nous etions en taverne,Dame Senorita_fantasia,messire Kileron ,mon chéri et moi même.
Elle embrassa Kileron sur la bouche devant moi je lui dit :"faites l'amour tant que vous y etes" elle me reponds :"bonne idée"
Je trouve son action et son attitude déplacées pour une dame qui se dit respectable,elle m'avait dit qu'elle etait mariée.
Me considerant innocente,je m'en remets à votre comprehension si vous le considerez opportun je suis prête à faire pénitence.
Merci votre honneur.
*Lovelye se leva en faisant un signe de la tête et alla s'asseoir.*
*Arnaut commença son réquisitoire d’une voix ironique.*
Comme cela est touchant, je sens véritablement monter en moi une profonde détresse devant l’empathie de l’accusé ici présent ; Ceci serait vraiment touchant si ces paroles ne cachaient pas un mensonge frappant et une tentative désespérée d’apporter quelques moyens de se racheter.
Monsieur le juge, aujourd’hui il ne s’agit que d’une insulte injurieuse que la décence même m’oblige à taire ; Tout ceci suivi d’une claque violente portée à l’encontre d’une habitante de Guyenne, ancien chef maréchaux.
Et bientôt ?
Quelle affaire devrions-nous plaider ? Un meurtre ? Une tentative de meurtre ; sous prétexte d’une impulsion de haine devons-nous sortir de nos gongs et oublier la définition du mot « respect » et « calme ».
Je ne le pense pas, c’est pour cela que cette personne doit être jugée coupable !
*Lovelye revint à la barre*
Votre Honneur,
je ne veux rien cacher,comme le pretends messire Arnaut,je suis humaine avec des sentiments et ne supporte pas la malhonneteté et le manque de respect envers autrui tel que Dame Senita-Fantasia l'a été.
Je vous remercie de m'avoir écouter.
*Lovelye fit un signe de la tête et se rassit*
**Fanta arriva au procès de Lovelye**
Bien le bonjour,
J'ai été insulté par cette personne en taverne...pour une raison qui reste encore enfantine.
Une histoire de bisou sur la joue.
Trouvez-vous cela normal que l'on puisse insulter ou même porter un coup sur une personne pour de telles sottises?
Je trouve cela pitoyable pour ma part.
J'étais bien en taverne mais voilà qu'on me frappe pour avoir fais un bisou sur la joue d'un ami, et l'insulte fut de trop, je n'accepte pas.
Ce réduire à de tels actes sont pas acceptable.
j'admets pas la violence sur autrui alors sur moi même... **Une larme coule**
Je souhaite juste que cette personne soit punit pour ton acte et oublier cette histoire.
Je suis en vacances à Marmande et on trouve le moyen de m'embêter, j'ai rien demander à personne...
Je demande juste qu'on me laisse en paix.
Merci de m'avoir écouter.
**Fanta n'avais pas osée en raconter plus, elle se retira avec politesse de la cours et s'installa pour écouter la suite du procès.**
Au nom de la justice Guyennoise,
Au nom de sa grâce Ombres, Régente de Guyenne, voici mon verdict,
Compte tenu de la gravité des faits,
Compte tenu des circonstances entourant les faits,
Je vous condamne, dame Lovelye, à une peine symbolique de cinq écus.
Qu'il en soit ainsi.
Faict le quinzième jour de juillet de l'an de grasce 1456
Le prévenu a été condamné à une amende de 5 écus