Procès ayant opposé Audoreva au Comté du Languedoc
Audoreva était accusé de T.O.P..
Nom du procureur : Aeris_g
Nom du juge : Malkav
Date du verdict : 18/05/1457
Lieu concerné par l'affaire : Sur les chemins
En ce jour du 28 Mars 1457, nous Aeris_g., procureur du Languedoc, mettons en accusation Audovera pour Trouble à l�ordre publique. En effet cette personne a brigandé Sahila le 27 mars 1457 entre Castelnaudary et Carcassonne.
Voici les éléments à charge :
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Voici l�article de loi entravé par l�accusé
Article 4.5.5. : Vol - Toute personne qui, pour se procurer un enrichissement illégitime, a soustrait une chose appartenant à autrui dans le but de se l'approprier est punie de l'emprisonnement et/ou de l�amende.
Article 4.5.17. : Organisation de Banditisme - Toute personne qui a participé à une organisation qui tient sa structure et son effectif secret et qui poursuit le but de commettre des actes criminels ou de se procurer des revenus par des moyens criminels, celui qui a soutenu une telle organisation dans son action illicite, est passible de l'emprisonnement.
Je rappelle que l�accusé peut se faire aider dans sa défense, seule restriction, si le témoin vient en tant qu�avocat il faut qu�il soit reconnu par le barreau du Languedoc
Audovera écouta avec attention chacun des témoignages et des accusations concernant les procès d�elle et ses amis. Les trois compères s�échangèrent à l�occasion quelques coups d��il entendu. Ils se comprenaient, tout ceci n�était que mascarade. Et Audovera ne put s�empêcher d�éclater de rire en entendant la dame dire que le Mulot était une femme, et ce, malgré le coup d��il réprobateur du juge;
Lorsqu�elle fut appelée, elle se dépêcha de se confondre en excuses;
Honorable juge, d�abord, permettez-moi je vous jurer **elle porta une main sur son c�ur** solennellement que ce que je dirai ici ne sera que pure vérité. **Puis, souriante elle se tourna vers son Mulot (Annouk)** Il faut être bien peu enclin à la vérité pour affirmé que cette petite fille d�à peine neuf ans est une dame, et d�autant plus assez forte pour détrousser une femme. Si à la limite elle l�avait accusé d�avoir tenu le sac. **Et pointant Dioscoride** Et comment voulez vous que mon ami manchot (qui n�a qu�une seule main, au cas où certains ne comprennent pas le terme) l�empoigne à deux mains, l�une sur la bouche et l�une sur sa gorge? **La jeune fille soupira**
Ensuite, je ne peux réfuter le fait que nous étions bien en campagne ce jour-là. Par contre, jamais nous n�avons joué telle comédie. Au contraire, nous étions à sympathiser avec d�autres gens qui se trouvaient là. Cette femme, je vous le jure n�en faisait pas partie.
Par contre, peut-être que la dame se trompe. En effet, dans son formulaire de plainte, elle y écrit qu�il y avait une dame du nom de� **elle prit le formulaire pour y relire le nom** AnnoukdeAudovera. Peut-être votre chef des maréchaux a-t-il commis une erreur? Mon nom ressemble étrangement à celui-ci, sauf qu�Audovera est mon prénom, suivi d�Alciato comme nom de famille.
**Puis, elle se tourna vers le juge, arrangée de son sourire juvénile** Vous voyez bien que tout ceci n�est qu�une grande erreur. Allez, relâchez-nous et mes amis et moi ne vous en tiendrons pas rigueur. D�autant plus qu�il y a quoi comme preuve? La parole de cette dame vaut-elle plus que la nôtre? Et en quel honneur le serait-ce? Je vous remercie de m�avoir écouté Votre Honneur.
**Audovera se leva et avant de quitter la barre se remémora un fait.** Elle leva à nouveau la tête vers le juge** Et depuis quand le Languedoc se mêle-t-il de la justice Toulousaine?
**Et Audovera retourna s�asseoir dans l�assistance.**
Aeris écouta avec attention ce qu�Audovera avait à dire, elle l�écouta avec attention afin de trouver la faille de sa plaidoirie.
Audovera, vous nous dites que la victime dit avoir prit Annouk pour celle qu�il l�a détroussé et en effet, Annouk fait bien parti de votre groupe de brigand donc la victime ne ment pas. La victime n�a jamais dit que ce ne pouvait être vous qui étiez allongé par terre et votre amie avec le sac. Pour ce qui est de votre ami au moignon, il pouvait très bien mettre sa main valide sur la bouche de la victime et son moignon sur la gorge. La victime étant déjà en état de choque de se faire racketter, elle a très ben pu confondre un moignon avec un main sur sa gorge. Elle a senti un pression et sous le choque elle a pensé à une main. Et caché sous une manche, la victime pourrait avoir du mal à différencier une main d�un moignon.
Pour toutes ses raisons, nous demandons donc une amende de 200 écus et 2 jours de prison.
**Audovera était vraiment outré du ton que prenait la procureur. Elle semblait croire que le simple fait d'ajouter quelques paroles et de créer le doutes sur les faits suffirait à les faire inculper. Mais!, enfin, osait le croire la jeune fille, il lui faudrait aussi le prouver! L'accusée se dirigea donc à la barre;**
M'ssire le Juge, m'dame la proc' vous vous méprenez. Vous dites que, et je cite : "La victime n�a jamais dit que ce ne pouvait être vous qui étiez allongé par terre et votre amie avec le sac. " et pourtant, par deux fois elle le dit!
**Farfouillant dans ses notes, Audovera releva la tête, lisant toujours;**
La prétendue victime a pointé l'mulot et a affirmé ceci : "Je reconnais la femme qui est assise là comme étant la personne qui m'a pris mes biens (Sahila désigne Annouk)" et une deuxième fois, me désignant, elle affirmait toujours ceci : "Je reconnais la femme qui est assise là comme étant la personne qui tentait le sac dans lequel la femme qui me dépouillait, mettait mes objets. (Sahila désigne Audovera)"
Oui, l'mulot faisait parti de notre groupe de "voyageur" et non de "brigands" comme vous en faites mention. Se méprendre entre une gamine de neuf ans et une femme, suffit à mon avis pour se questionner franchement sur la valeur du témoignage de votre "prétendue victime".
Aussi, vous nous dites : ", elle a très ben pu confondre un moignon avec un main sur sa gorge."
Ce à quoi je répondrai à nouveau par la citation d'une parole de la "prétendue victime" qui est : "Ces mains serraient très fort,". Elle n'a pas dit: "sa main" ou "son bras" ....
Et franchement, quelle preuve apportez-vous de ce que vous avancez? Simplement sa parole, celle d'une femme frustrée de n'avoir été satisfaite un soir par un borgne?
**Légèrement insultée, le nez relevée, Audovera retourna s'asseoir dans l'assistance.**
Monsieur le Juge je me représente devant vous ce jour, je me permets de vous rappeller ma première déclaration qui reste la m^me.
Monsieur le juge
Je me présente, je suis Sahila.
Dans la soirée du 27 au 28 mars je partais de Castelnaudary en direction de Carcasonnes.
En chemin, je vois une personne allongée sur la route. Je m'en approche pour lui porter secours. Je me penche sur la personne que je vois être une femme, au même moment je me sens empoignée par derrière, une main sur la bouche et l'autre sur ma gorge.
Ces mains serraient très fort, j'ai même pensé que j'allais mourir étouffée.
La dame allongée se relève d'un bond et me prend tout ce que j'avais sur moi.
Elle met le tout dans un sac qu'une complice lui tendait et puis toutes les deux elles sont parties en courant.
Je reconnais la femme qui est assise là comme étant la personne qui tentait le sac dans lequel la femme qui me dépouillait, mettait mes objets.
(Sahila désigne Audovera)
Voilà Monsieur le Juge. Que pourrais je ajouter si ce n'est que j'ai bien cru que j'allais perdre la vie.
"Accusé, levez-vous !
Nous, Malkav, jutge de Lengadoc, allons vous donner lecture du jugement que Nous rendons dans l'affaire vous concernant.
Considérant que dame Audovera a été déférée devant Nous pour y être jugée pour des faits de brigandage en la personne de Sahila.
Considérant que ce procès ne contient pas de réelles preuves mais seulement la parole du plaignant contre celle de l'accusée.
Considérant qu'il est acceptable de croire que la victime sous le choc a pu confondre certains évènements. La victime avoue elle même avoir cru mourir et qu'ainsi elle devait à ce moment là avoir d'autre chose à voir que de qui faisait quoi. En revanche il est sans nul doute qu'une victime reconnait presque toujours son agresseur. D'autant plus que nous avons devant nous 3 accusés qui comme par hasard se connaissent effectivement et qui comme par hasard sont amis.
Considérant que ce procès relève bien de la justice Languedocienne puisque la victime a déposé plainte en nos institutions.
Considérant qu'après recherche avérée de Messire le Prévôt il n'existe pas en tout ce royaume de AnnoukdeAudovera mais qu'en revanche il existe Audovera et Annouk.
Considérant que la victime ici présente devant nous est rouée de coup et terrorisée.
Par conséquent,
Déclarons l'accusée coupable de trouble de l'ordre public.
Condamnons dame Audovera conformément aux l'articles 4.5.5 et 4.5.17 du coutumier Languedocien à une peine de 2jours d'emprisonnement et une amende de 80 écus.
Remercions toutes les personnes que nous avons entendus au cours de ce procès et nous ayant permis de rendre ce jugement.
Ordonnons que le présent jugement fasse l�objet d�un affichage public afin d'en informer le peuple Languedocien.
Informons les parties qu�elles peuvent interjeter appel du jugement devant la Cour d�appel du Royaumes, selon la procédure afférente à cet organe juridictionnel.
Ainsi en a été jugé par le tribunal du Languedoc, en la personne du jutge Malkav, le 18ème jour de mai de l'an d'Horace 1457.
L�audience est levée."
Le prévenu a été condamné à une amende de 80 écus et à 2 jours de prison ferme