Monsieur le juge, vous avez à juger une personne dont il est absolument certain qu'elle a commis des actes de sorcellerie. Est-elle une invocation ou un invocateur ? Nul ne sait. Ce qui est assuré, c'est qu'elle a perpétré ces crimes en compagnie de *dubois.

De tels actes sont véritablement effroyables. Cependant, monsieur le juge, n'oublions jamais que cette ignoble créature, transfigurée par un affreux rictus qui est celui du Malin, est une créature de Dieu. Pour lui donner une petite chance d'échapper à la damnation éternelle, je vous demande donc la brûler sur la place publique.
Obéissant aux consignes laxistes du pouvoir temporel, nous allons néanmoins écouter le prévenu nous dire qui, parmi les personnes accusées, est l'invocateur, et qui sont les invocations. Peut-être, monsieur le juge, serez-vous touché par le témoignage du sorcier et ne le condamnerez-vous pas à la peine maximale. Je vous recommande, quant à moi, d'être clément envers l'âme du pêcheur, en étant sévère avec son corps.

L'évèque Zippo

Procès accéléré

Le prévenu a été relaxé.

Ben commençait tout doucement à en avoir marre de voir prélat venir envahitr son tribunal pour lancer des accusations à tort et à travers, mais bon il fallait quand même que la justice divine fasse son office et il fallait admettre que parfois il avait raison, pas très souvent mais cela arrivait.

Il écouta avec attention ce que Zippo avait à dire,. Vint ensuite Debba qui expliqua avec une logique les faits

Accusé levez-vous

Après avoir entendu la requête de l'inquisition, et après avoir écouté le sieur Debba. la cour va se prononcer pour un non lieu, car effectivement ce dubois n'est repris dans aucun registre du Languedoc et d'après l'enquête menée par mes collaborateurs, il est très loin d'ici.

De ce fait nous relaxons le sieur Debba et lui demandons avec insistance de faire très attention à ses fréquentation.

(HRP/ j'avais vu, j'ai de suite regarde ou il créchait le bougre, bizarre effectivement en général c'est autorisé, mais attention au regle, pas de points de confiance, pas de courrier, pas d'échange de marchandises, etc etc )

Les partis peuvent faire appel de cette décision auprès de la cour d'appel du royaume.

Fait à Montpellier par le Juge Bentich le 18 Février 1457