Monsieur le juge, je lance un procès contre le dénommé Ravlich. En effet ce faquin a embauché le pauvre Conbrone pour la somme ridicule de 15 écus. Ci joint un extrait du livre de la mairie :
http://www.imageshotel.org/images/Diego/preuveravlich.png
et une lettre de Conbrone :
http://www.imageshotel.org/images/Diego/victime1.png

Au prévenu de s'expliquer, il peut, si il le désire, faire appelle gratuitement au barreau du Languedoc.

Monsieur le juge,
Avec tout le respect que je vous dois, je suis très étonné car effectivement, j'ai embauché un peu trop rapidement le pauvre Conbronne pour la somme de15 écus. J'ai même établi avec lui une correspondance pour pouvoir régler cette affaire rapidemnt. J'ai été occupé pendant quelques temps mais à mon retour à Allais, j'ai essayé de reprendre contact avec Conbrone sans aucun résultat (vous pouvez vérifier les courriers).
Aussi, de vant le néant des réponses, j'ai aboandonné. Mais je reste conscient de l'affair et je me propose toujours (comme je l'ai fait plusieurs déjà) de rembourser Conbrone et de le dédommager de 5 écus supplémentaires.
Cordialement.

Ravlich

Monsieur, nous attendons tous impatiement que vous nous montriez ces fameuses lettres [screen shot d'icelles] afin que monsieur le juge puisse. . . haem. . . juger de votre bonne ou mauvaise foi. Si celles-ci sont apportées je ne m'opposerais pas à une relaxe avec obligation de donner la somme due à un membre de la maréchaussée qui si il n'arrive pas à joindre Conbrone donnera la somme au comté.
Si celles-ci ne sont pas apportées, alors je demande une peine exemplaire car non seulement vous auriez embauché un malheureux pour une peine ridicule mais vous vous seriez moqué de nous de façon éhonté !

[si vous ne savez pas faire et publier un screen shot, écrivez moi je vous expliquerais]

Afin de prouver ma bonne foi, j'aimerai que vous m'expliquer comment publier un screen shot, car je ne retrouve pas mes courriers envoyés qui pourraient ...... haem...... juger de ma bonne foi.
J'espère que monsieur le juge ne tombera pas dans ce piège d'accusation facile et saura reconnaître la bonne foi quand il la voit

Breizh part se retirer pour réfléchir à sa décision. a son retour, il prend la parole :

"Accusé, levez-vous ! Nous allons vous donner lecture du jugement que Nous rendons dans l'affaire vous concernant.

Attendu que le sieur Ravlich a été déféré devant Nous pour y être jugé pour des faits d’esclavagisme, pour avoir versé un salaire de 15 écus à un salarié alors que le salaire minimum local était supérireur,

Attendu que les faits n’ont pas été contestés par l’accusé,

Attendu que le sieur Ravlich s'est de lui-même proposé pour rembourser avec majoration le préjudice subit,

Par conséquent,

Déclarons Ravlich coupable des faits qui lui étaient reprochés,

Le condamnons à rembourser l'exploité avec une majoration de 10 écus, ainsi qu'à une peine de 1 écu car nul n'est sensé ignorer la Loi,

Informons les parties qu’elles peuvent interjeter appel du jugement devant la Cour d’appel du Royaumes, selon la procédure afférente à cet organe juridictionnel.

Ainsi en a été jugé le 08/03/1455 par le tribunal du Languedoc, en la personne du juge Breizh.

L’audience est levée”.