Procès ayant opposé Cyrella au Comté du Languedoc
Cyrella était accusé de T.O.P..
Nom du procureur : Bentich et Lanawal
Nom du juge : Malkav
Date du verdict : 06/06/1457
Lieu concerné par l'affaire : Lodève
En ce jour du 16 Mai 1457, nous Bentich procureur du Languedoc, mettons en accusation pour haute trahison la dénommée Cyrella. En effet cette dernière a tenu des propos injurieux envers le Languedoc, qui appelle à la révolte et au détachement de la ville de Lodève au Languedoc.
Voici les paroles rapportées lors de la discussion par la demoiselle Maelie et son valet qui se trouvait assez près pour entendre les dires
http://img26.imageshack.us/my.php?image=amor14q.jpg
Voici les lois bafouées par cette dernière
Article 4.6.9. : Haute trahison - Toute personne qui a commis un acte tendant à renverser par la violence les autorités politiques comtales ou municipales, ou à détacher une partie une partie du territoire languedocien, est passible de l'emprisonnement, et/ou de l�amende ou de la peine de mort.
*Article 1.2.4. � Le comté du Languedoc est un & indivisible.
Je rappelle que cette derniere a dejaete jugée pour revolte dans la ville de Lodève
Je rappelle que l�accusée peut se faire aider d�un avocat pour sa défense. Avocat qui doit être reconnu par le barreau du Languedoc. Voici l�adresse où vous pouvez faire la demande
http://chateau-montpellier.discutforum.com/salle-publique-f111/
Cyrella s'approcha timidement de la barre, regarda l'assistance d'un air effarouché puis déclara
Votre Honneur Mesdames Messires
plaise à la Cour, je ne nie pas les faits qui me sont reprochés pour autant je n'ai jamais voulu mettre notre belle ville de Lodève à feu et à sang mais simplement faire entendre la voix du peuple qui souhaitait simplement conserver leur Maire Messire Amor qui avait été élu avec 60 % des suffrages
je tiens à préciser également que contrairement à ce que vous prétendez dans votre plaidoirie concernant l'article 1.2.4 je n'ai jamais été condamnée pour une autre révolte
je n'ai plus rien à déclarer
Cyrella s'éloigna tranquillement
*Troisième dossier, même motifs, Lanawel ne s'avança pas a penser même punition, elle étudia une nouvelle fois les pièces et les différentes interventions.*
Tout comme pour vos concitoyens en procès ici il vous est reprocher d'inciter à la révolte et à la sécession de Lodève.
En ce qui concerne votre autre condamnation, le terme est mal employé, vous êtes actuellement en procès pour avoir attaquer la mairie, procès auquel vous n'avez pas participer ...
En ce qui concerne l'article 1.2.4, il rappel que le Languedoc est un et indivisible et donc que la sécession de Lodève n'est pas envisageable.
De la même manière que pour vos concitoyens je vais vous rappelez qu'en votant pour le Sire Amor vous avez été a l'encontre d'une décision de justice et vous n'avez donc pas respectez le tribunal Languedocien et donc le Languedoc.
Pour les chefs d'inculpation d'appel à la rébellion et à la sécession de Lodève je requiert une amende de 50 écus et une peine de prison de 6 jours.
La personne intéressée ne s'est pas manifestée.
Voici son témoignage :
Messieurs de la Cour, salutations,
Je me présente Galahadd Sacristain de Lodève,Actuellement je suis jugé moi aussi pour Haute Trahison.
J'ai appris depuis la première révolte les égarements de Cyrella par les autorités de mon village. Je me bat depuis tous les jours pour ramener le dialogue et la paix dans celui-ci.
Cela est très Difficile et ceci vous le conviendrez facilement j'en appel tous les jours l'aide d'Aristote pour sa sagesse. Ne brisez tous les efforts que j'effectue même si ceux-ci n'ont pas le succès escompté Alors par ce jugement je vous demande une clémence pour Cyrella qui est une paroissienne, fidèle parmi les fidèles et allait avant ces événements suivre la préparation au Baptême. Dame de Lauzière ci-dessous appel a la clémence. Aujourd'hui Cyrella se bat pour ses convictions qu'il faut respecter, l'Amour de son prochain et surtout le pardon l'amène dans ce geste du désespoir. Nous sommes tous ici présent des créatures du Très Haut, celui-ci nous différencié des animaux par la parole, alors c'est par le dialogue et non la répression que l'on va règler tous ensemble les problèmes de mon village.celui qu'a jamais fauté lui jette ici la première pierre, bien sur personne ne peut le faire et c'est grâce a la confession que le Tout Puissant pardonne. je termine maintenant la Défense de ma paroissienne simplement par la parole de Christos souffrant le marthyr.
Père pardonne leur car ils ne savent pas ce qu'il font.
Galahadd remercia d'un geste de la tête les jurés espérant que son appel sera entendu et retourna prié pour la paix dans son village mais aussi pour sa province.
*Elodred entra dans la salle du deuxième procès de Cyrella. Observant l'assemblée et les derniers dires, il fut amusé de revoir la procureur encore une fois interpréter des propos à sa manière et encore une fois confondre justice et législation.
Il pris la parole*
Votre honneur.
Je me représente devant vous pour re-témoigner à un procès de Cyrella.
Je voudrais que vous n'oubliez pas le contexte de l'affaire :
Après des élections qui se présentaient sous les meilleurs hospices, un candidat : Amor était pratiquement déjà élu avant le début du vote.
A Lodève tout le monde (ou la grande majorité) se réjouissait de l'avoir pour maire, la plupart des lodèvois l'apprécie, son talent quand à l'administration et l'animation de la ville n'était plus à prouver (il avait alors déjà fait 2 mandats ou 3, brillants et en toute légalité).
Lodève se réjouissait du futur mandat de maire d'Amor.
Et là, d'un coup : On nous annonce qu'Amor est inéligible. Comprenez le désarrois de la ville.
Ne restait plus qu'a voter pour quelqu'un que personne n'avait encore vu.
Hiram, notre curé, dans sa grande sagesse c'est présenté pour être élu à sa place, mais quelques jours avant l'élection, Hiram se retire car il n'a plus le temps de s'occuper de la mairie.
D'autant plus que chaqu'un des arguments pour l'inéligibilité d'Amor se trouvent infirmés (par moi même, entre autres) puis aussitôt remplacé par le pouvoir législatif.
A croire que c'était l'inéligibilité qui était cherchée et la justification ensuite.
Le mot d'ordre du pouvoir législatif était de rendre inéligible Amor, le maire élu à la grande majorité, et ce à tout prix.
Il devenait évident alors que des affaires personnelles intervenaient dans l'affaire "juridique".
Je ne fait que citer le mot "juridique" car je suis persuadé que ce n'est pas la justice qui intervient, mais le pouvoir législatif, comme semble l'oublier si fréquemment madame la procureur.
Ayant subis la même situation (ou presque) qu'Amor (vous ne subissiez pas, il me semble de règlement de comptes), j'espère que vous comprendrez que c'est affaire législative et non juridique.
La peine "juridique" d'inéligibilité d'Amor, la vraie, est finie depuis dans les environs de deux ans.
C'est un contournement de la justice par la loi que l'argument de madame la procureur.
Tout cela pour vous dire que Cyrella comme nombre de lodèvois n'a pas crus à tous ces arguments éphémères, complètement inventés (hé non, une escroquerie n'est pas un délit) ou immoraux, et injuste (pas forcément illégaux pour tous, mais la loi n'est pas toujours juste).
C'est par soucis d'équité et par une sorte de frustration (quand on veut un maire et que d'un coup, tout ce qui était prévu s'effondre pour des affaires personnelles, ça frustre).
Je me dois d'insister sur le fait que la décision de l'inéligibilité d'Amor n'est pas une décision de la justice, mais de la loi, ce qui n'est vraiment pas pareil. Et je voudrais demander à madame la procureur de ne plus tenter d'influencer le juge par cette fausse erreur qui ne trompe personne.
C'est à croire que la transition loi-justice se fait facilement ces temps ci.
Je demanderais la clémence pour Cyrella, languedocienne modèle, mais heurtée dans ces principes par un pouvoir législatif qui fait certainement intervenir ses sentiments dans l'affaire. Je vous demanderais de ne pas la condamner à l'inéligibilité à vie (qui est très embettant, vous en êtes d'ailleurs touché et elle vous aurait bien embêtée si quelqu'un avait voulut à tout prix vous rendre inéligible) pour si peu.
Merci de m'avoir écouté, votre honneur.
*Elodred se rassit, en espérant que la juge saurait rendre justice et ne pas tomber dans le piège de la grande mascarade des procès pour trahison. Mascarade qui avait un aspect tout à fait normal, mais considérant cet article perfide, révélait l'immensité de sa supercherie.
Si ces procès étaient traités comme des procès normaux pour trahison, la moitié du Languedoc serait bientôt inéligible.
Le juge était le seul rempart contre cette campagne frauduleuse d'élimination politique de tous les opposants possibles.*
*Maëlie se présenta à la cour, encore toute surprise de cet appel à témoin pour une affaire qu'elle aurait bien aimé pouvoir oublier. Elle s'avança puis prit la parole*
Votre Honneur, Messieurs et Mesdames, bonjour. Je suis ici pour témoigner que les propos retranscrits ici ont bien été ceux qui ont été prononcés en gargotte par Mestra Cyrella. Je comprends leur colère, mais je déplore leur violence : pourquoi se révolter avant de poser des questions ? Pourquoi renier le Languedoc sans savoir exactement ce qu'il en est ?
Ce jour, cependant, en tant que Lodévoise et parce que je souhaite le retour de l'appaisement, je demande que Mestra Cyrella bénéficie d'un peu de clémence de cette cour. Je ne nierai pas que ses propos sont dangereux pour l'intégrité du Languedoc, cependant, j'ai connu Mestra Cyrella plus tôt, et je me souviens d'une dame éprise de paix et, autrefois, ouverte au dialogue.
J'espère que la clémence de la cour lui permettra de retrouver ce calme et cette ouverture d'esprit que j'appréciais.
*Maëlie s'inclina et recula : elle venait de prendre une position dangereuse, mais elle pensait sincèrement qu'un geste pouvait être fait, ici, pour entamer un retour vers de jours meilleurs...*
"Accusé, levez-vous !
Nous, Malkav, jutge de Lengadoc, allons vous donner lecture du jugement que Nous rendons dans l'affaire vous concernant.
Considérant que Dame Cyriella a été déférée devant Nous pour y être jugée pour des faits de haute trahison envers le comté du Languedoc.
Considérant que l'accusée avoue ne pas nier les faits qui lui sont reprochés.
Considérant la gravité des paroles énoncées et qu'il s'agirait bien d'une trahison envers notre comté si de telles paroles étaient suivies d'actes.
Considérant que l'accusée bafoue sa ville et son comté le Languedoc en voulant rattacher la ville de Lodève à un autre comté et en incitant à la révolte.
Par conséquent,
Déclarons que nous sommes ici en l'absence de loi spécifique concernant l'incitation à la révolte. Ainsi en se basant sur notre seul bon sens juridique.
Considérons qu'il s'agit d'un délit de vouloir inciter la population à la révolte et à l'émancipation. Pour ce motif nous requalifions l'accusation de haute trahison en trouble de l'ordre public.
Déclarons l'accusée coupable de trouble de l'ordre public.
Notons que la condamnation qui suit sera belle et bien considérée comme un délit pour les raisons précédemment citées et que par conséquent, l'accusée ne pourra remplir les critères de présentation à une élection pendant 2mois. Nous épargnons ainsi l'accusée à ne pas pouvoir remplir les critères de présentation à une élection à vie compte tenu de sa volonté de s'investir dans son comté que nous avons parfaitement entendue. Puisse-t-elle faire bon usage de notre clémence!
Condamnons ainsi dame Cyriella à une amende de 10 écus, une peine d'emprisonnement de 4jours dont 1 jour ferme et 3jours avec sursis pour avoir émis des paroles injurieuses envers notre comté pouvant de surcroit troubler l'opinion Lodévoise et inciter à la révolte.
Remercions toutes les personnes que nous avons entendus au cours de ce procès et nous ayant permis de rendre ce jugement.
Ordonnons que le présent jugement fasse l'objet d'un affichage public afin d'en informer le peuple Languedocien.
Informons les parties qu'elles peuvent interjeter appel du jugement devant la Cour d'appel du Royaumes, selon la procédure afférente à cet organe juridictionnel.
Ainsi en a été jugé par le tribunal du Languedoc, en la personne du jutge Malkav, le 6ème jour de juin de l'an d'Horace 1457.
L'audience est levée"
Le prévenu a été condamné à une amende de 10 écus et à 1 jour de prison ferme
Le prévenu a été condamné à 3 jours de prison avec sursis