*Lanawel, s'avançant vers sa chaise salua l'assemblée présente. Puis une fois derrière son bureau elle annonça.*

Accusé, levez vous ! Il va vous être fait lecture de votre acte d'accusation.

*Puis Lanawel de dérouler un parchemin et de commencer la lecture.*

Nous, Lanawel, Procureur du Languedoc. En ce 21 mars de l'an de grâce 1457 mettons en accusation Dame Maccha pour Trouble a l'Ordre Public.
Dame Maccha est accusé d'avoir proféré des insultes a l'encontre de l'officier de la maréchaussée de Montpellier Dame Liloie_Alienor.

Article 4.5.9. : Injure - Toute personne qui a, par la parole, l'écriture ou l'image, attaqué autrui dans son honneur est passible de l'emprisonnement et/ou de l'amende.

Ce procès n'est pas le premier réunissant les mêmes raisons et les mêmes acteurs, ce procès juge donc une récidive.

Article 4.3.8. : Cas de récidive - Pour les cas de récidive le juge doit étudier la possibilité d�augmenter la peine initialement prévue.
La récidive se définit comme la réitération d�une infraction de même nature qu�une précédente infraction ayant fait l�objet d�une condamnation. Pour qu�il y ait récidive, les deux infractions doivent donc être de même nature et avoir été séparées par un jugement.

Il semble que l'accusée ne sache pas ce que le respect et la tempérance signifie. En souhaitant que ce procès permette a l'accusé de retrouver ces valeurs, je laisse la parole a la défense.

*Puis Lanawel de se rasseoir et d'écouter attentivement.*

Non Coupable, ou sont les dites preuve? (car aucun msn ne peut être prit en comte ici)(ni screnn tavenerne)

Voila plus d'une demi semaine que nous attendons vos témoins Dame Maccha.
Je n'attendrais pas plus. Dans le cas d'injures c'est la parole de l'accusé contre la parole de la victime et de ses témoins, dans le cas de la victime et de son témoin, toutes deux sont brigadières et donc assermentés, par conséquent leur parole a valeur de preuve.
Ce n'est pas la première fois que vous êtes accusé pour ce type de délit.

Par conséquent je demande une amende de 50 écus assortis de 3 jours de prison a votre encontre pour trouble à l'ordre public. Ceci devrait vous permettre de méditer sur le bien fondé de la tempérance.

A l�annonce de son nom, Dame Maccha se leva très dignement du banc des accusés et s�adressa directement au juge :
- « Monsieur le juge,
L�acte d�accusation dont je suis la victime n�est ni plus ni moins qu�une odieuse calomnie et j�ose le dire une accusation vile et mesquine, une accusation reprise par une femme qui, je l�accuse ici, veut se venger de moi. »
En disant ses mots, Maccha se retourna ostensiblement vers dame Petitechat encore assise sur le banc des témoins. Elle n�avait de toutes façons rien à se reprocher et elle savait en son âme et conscience pouvoir compter sur la justice. S�adressant directement à son accusatrice elle ajouta :
- « Oui, je t�accuse, Petitechat ! Je t�accuse de mentir dans cette histoire, d�utiliser ce procès pour me trainer dans la boue ! ». Se retournant vers le juge, elle reprit :
- « De quoi suis-je accusée ? De ne pas m�entendre avec dame Liloie ? Et bien c�est vrai, nous ne nous sommes pas toujours entendues. Mais je le jure sur le Livre des Vertus, j�ai voulu faire la paix , ce qu' elle avitement refusée en riant. J n�ai dans toute cette histoire rien à me reprocher ! Tout le monde sait très bien sur toute la place de Montpellier le lien qui unit dame Petitechat, l�unique témoin de Dame Loiloie, et moi-même. Nous nous sommes à de multiples reprises affrontées et cette femme me voue depuis, une haine sans pareille.C' est de l ' achernement morbide. Elle serait capable de tout pour me nuire. En outre, Dame Petitechat, avec tout mon respect, tu mélanges RP et HRP : depuis quand les témoignages HRP sont-ils pris en compte ? Ne sommes-nous pas en cette bonne année 1457 ? Pour toutes ces raisons, je demande que le témoignage de dame Petitechat ne soit pas pris en compte. Je n�ai rien d�autre à ajouter. »
Très digne, dame Maccha regagna le banc attendant le verdict d�un air rasséréné.

Pas de témoignage.

Pas de témoignage.

*Liloïe, à son tour, s�avança, après avoir été appelé. Elle esquisse un léger sourire, cela ne lui plait pas de venir témoigner à nouveau pour une histoire de ce genre, raconter à nouveau les faits ne faisait que lui faire mal, une fois de plus, au c�ur.*

Mestre le Juge, Mestra Procureur, bonjorn.
Je suis Liloïe Desage, fille du Baron de La Voulte. Je vais vous raconter ce qu�il s�est passé, avec cette dame. Il y a eu encore plusieurs fois, où elle a été irrespectueuse. Ça a commencé une fois en tavenne, où j�étais venue lui parler d�une affaire de la maréchaussée. C�était une affaire concernant l�autre procès qu�elle a eu, à propos de l�escroquerie. Enfin donc, ce jour là, je lui ai demandé si je pouvais lui parler, et elle s�est mise à m�agresser verbalement en me disant que je n�avais pas à lui parler, alors que j�étais là déjà en tant que brigadière. Et en parlant de ce ton agressif, je n�osais plus parler� elle me faisait peur, de me gueuler dessus ainsi. Et à un moment, elle a dit de l�ignorer, j�ai répondu que j�étais là pour la maréchaussée et qu�elle devait cesser de déstabiliser le marché, elle m�a répondu en me menaçant de me mettre en procès, alors que je n�avais rien fait outre vouloir lui parler de cette déstabilisation du marché. Et alors là, elle s�est mise encore plus en colère, et à insinuer que j�étais venue la provoquer� comme elle me faisait vraiment très peur, à parler ainsi, j�ai préféré m�en aller avant d�elle ne devienne encore plus méchante. Mais avant de partir, elle n�a pas manqué à me dire que j�étais une incapable, que je ne savais rien faire�. Voilà donc pour un des jours.
Mais peu de temps après, elle a recommencer. J�essaie de l�éviter, mais ça m�arrive de la rencontrer. Donc cette nouvelle fois, j�étais en taverne et elle est venue nous rejoindre. Elle parlait de ses « qualités » et moi, je pensais à ce qu�elle m�avait déjà fait� et là, elle m�a dit d�arrêter de penser. Elle a lu dans ma tête !!! Je sais pas comment elle a fait !! Mais là, c�est le buché qu�elle mérite ! Si c�est une sorcière, elle n�a rien à faire ici ! Elle n�a pas le droit de lire dans la tête des gens ! Et pour finir, elle m�a dit que je devrais partir car je polluais son air !! Donc si je partais, l�air sentirait meilleur !!
J�en ai marre de cette dame� elle n�a qu�à insulter ses cochons si ça lui fait plaisir !... mais qu�elle se contrôle au moins�. J�en ai marre de supporter cela� c�est irrespectueux de sa part, et cela me fait très mal au c�ur� vous pouvez même demander à mon entourage� ce n�est pas elle qui me console le soir, c�est bien papa. Et ce n�est pas elle non plus qui me soutien le jour, ce sont mes amis dont Petitechat et les autres.

*Liloïe se tut, sentant les larmes commencer à couler sur ses joues. Elle en chassa une rapidement avec sa main, avant de reprendre sa place, le visage triste.*

Bonjour Messier le juge, madame le procureur

je me présente ce jour devant vous pour temoigner en faveur de damoiselle Liloie, j'était en taverne avec elle quand donà Maccha est arriver. Elle ne fait que la harceler et l'insulter. Cela il faut que ça cesse , ce n'estplus possible de se faire insulté comme cela. On a beau lui dire de resté polie, mais non elle continue. elle a dit qu'elle n'arrêterait pas, qu'il fallait s'y faire , quelle aimait mélanger le rp et l'irl, qu'elle allais nous faire payer autant quelle le voudrait. Alors Messier le juge , dame le procureur, il faut que ça s'arrête. Ce n'est plus possible toutes ses insultes à répétition. Merci de m'avoir écouté .
Le lieutenant retourna s'asseoir a sa place.

"Accusé, levez-vous !

Nous, Malkav, jutge de Lengadoc, allons vous donner lecture du jugement que Nous rendons dans l'affaire vous concernant.

Considérant que dame Maccha a été déférée devant Nous pour y être jugée pour des faits de trouble de l'ordre public pour avoir insulté la personne de Liloie_Alienor.

Considérant que l'accusée nie avoir injurié la fille du baron de la Voulte.

Considérant que pourtant en plus de la parole de la victime, une brigadière assermentée pour ne dire que la vérité plaide en la faveur de la victime.

Considérant que nous avons ici un cas manifeste de récidive.

Par conséquent,

Déclarons l'accusée coupable des faits qui lui sont reprochés.

Condamnons dame Maccha conformément aux articles 4.5.9 et 4.3.8 du coutumier Languedocien à une peine d'emprisonnement de 3 jours dont 1 jour du au sursis du verdict entendu par mestre Bentich le 09 avril 1457 et à une amende de 30 écus.

Informons que nous ne saurions tolérer encore de tels agissements. Le respect est une vertu primordiale que personne ne devrait être amené à bafouer. Il est à l'accusée et à la victime de régler leur litige quitte à ce qu'elles ne s'évitent complètement.

Remercions toutes les personnes que nous avons entendus au cours de ce procès et nous ayant permis de rendre ce jugement.

Ordonnons que le présent jugement fasse l�objet d�un affichage public afin d'en informer le peuple Languedocien.

Informons les parties qu�elles peuvent interjeter appel du jugement devant la Cour d�appel du Royaumes, selon la procédure afférente à cet organe juridictionnel.

Ainsi en a été jugé par le tribunal du Languedoc, en la personne du jutge Malkav, le 10ème jour de juin de l'an d'Horace 1457.

L�audience est levée."