En ce jeudi 2 juillet 1457, Nous Samkookai, Procureur du Languedoc, accusons Mestre Spartakusss de Trouble à l'ordre public.

En effet ce messir a rackettée Dona Lysam, sur les chemins entre Narbonne et Carcassonne, dans la nuit du 29 au 30 juin 1457.
Dona Lysam a aperçu un homme grand chatain, portant une chemise blanche, un col marron, des braies beiges et des bottes noires, ainsi qu'une cape blanche. Il l'a menacé de son épée et lui a prit 34 écus, ainsi qu'une miche de pain.

Voici le témoignage de la victime recueilli à la brigade de Carcassonne:
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Selon le coutumier languedocien,Mestre Spartakuss a enfreint les lois suivantes:
Article 4.5.3. : Voie de faits - Toute personne qui s’est livrée sur une personne à des dommages corporels, est passible de l'amende.
Article 4.5.5 Vol - Toute personne qui, pour se procurer un enrichissement illégitime, a soustrait une chose appartenant à autrui dans le but de se l'approprier est punie de l'emprisonnement et/ou de l’amende.

Nous tenons à signaler que Mestre Spartakusss a déjà un procès en cours pour des faits similaire.

Nous rappelons également que l'accusé peut se faire aider d'un avocat, reconnu par le barreau du Languedoc, pour sa défense.
Voici l'adresse où vous pouvez en faire la demande :

http://chateau-montpellier.discutforum.com/salle-publique-f111/

C'est à présent à la défense de parler.

Spartakusss s'approche de la bare, regarde la dame et sourit
xecusez moi mais il y a erreur, vous avez du me confondre avec un autre
je plaide non coupable faute de preuve
Spartakusss montre sa tenue et rit et retourne s'assoir.

*Sam regarde l'accusé entrer et faire sa parade, puis le témoignage de la victime.
Elle s'avance alors vers la barre, et entame son réquisitoire.*

-Votre Honneur,
Voilà la défense de l'accusé?
Il me semble que le fait qu'il n'ai pas les mêmes vêtements que le jour des faits est un peu léger...
Je dirais cependant tant mieux!
Car garder tout le temps les mêmes vêtements et par cette chaleur...
Toute fois, Votre honneur, il est évident que Dame Lysam ici présente, a reconnu le visage de l'accusé et non pas que ses vêtements.

Dans des moments pareil, il est tout à fait normal de garder en mémoire un visage qui nous a effrayé et dont on ne peut malheureusement pas se défaire comme on le voudrait.

En vertu des articles 4.5.3. et 4.5.5, nous demandons 100 écus d'amende.

Je vous remercie.

Sparta regarde la dame en ricannant, il se dit qu'elle est completement folle !!!
Il l'a scrute du regard un instant, puis se tourne vers le juge en secouant la tête et en pointant du doigt la dame
"Cette dame est prise de folie, enfermez là, elle viens me pleurer 35 écus, pfff, elle a vraiment rien à faire de ces journées la pauvre...
Regardez moi, je suis un pauvre gueux qui à tout perdu lorque échoppe à bruler...
Arrêtez vos balivernes dame, et occupez vous d'allez faire la soupe, occupez vous de votre famille, enfin si vous trouvez un homme pour supportez votre folie, et sa j'en doute..."
Sparta ricane et regardant la dame, puis se tourne vers le juge et continu
"le jugement vous appartient, faite preuve de bon sens sir..."

*Lysam est assise… écoute la rapide défense du Sieur Spartakusss, les souvenirs de son racket revenant à sa mémoire rien qu’en entendant sa voix…. Elle se dit qu’il se moque d’elle pour croire qu’elle n’avait reconnu sur le croquis que lui avait montré messire Corback, que ses vêtements. Elle regarde Spartakuss rire, reste bouche bée devant tant de suffisance et de mépris. Elle soutient son regard qu’elle reconnait entre mille, lorsqu’il regagne sa place. Lys est alors appelée à son tour à la barre. Elle se lève, s’avance devant le tribunal, non sans une certaine émotion.*
« Bonjour, je suis Lysam, de Castelnaudary. Permettez moi de vous rappelez les faits, et surtout de vous expliquer la certitude d’avoir reconnu le triste messire ici présent, comme mon agresseur. Messire qui d’ailleurs n’a même pas pris la peine de se découvrir dans un tel lieu. *Lys se retourne, s’adresse à Spartakusss* Auriez vous la politesse de retirer votre chapeau et de nous montrer votre belle chevelure…. Laissez moi deviner.. Châtain !? *Elle refait face aux membres du tribunal* Si vous le permettez, je vais reprendre les faits qui m’ont malheureusement menés jusqu’à vous. *Lys prend une grande inspiration, le souvenir de cette nuit sur les chemins étant plus que douloureux et toujours présent* J’étais seule sur les chemins entre Narbonne et Carcassonne, lorsqu’au petit matin, sortant de nul part cet individu a surgi devant moi, le regard menaçant, l’épée brandie en ma direction. Il m’a demandé ma bourse et m’a contrainte à ouvrir ma besace et de lui donner ce qu’elle contenait. Ses mots, sa voix demeurent en mon esprit… sa voix que je reconnais aujourd’hui ! Bien heureusement je n’avais qu’un pain sur moi et 34 écus. J’ai eu la peur de ma vie. Mon regard s’est figé sur lui à cet instant, il ne portait alors pas de chapeau et j’ai eu tout loisir de garder en mémoire son visage que je ne pourrai jamais oublier. Son regard malsain, ses pommettes saillantes, ses lèvres fines qui semblent se moquer de vous en permanence, ce sourire narquois... sans parler de cette allure nonchalante. Je n'ai fait état de cette description que sur un ancien croquis que messire Corback m'avait rapidement montré mais je suis sûre de le reconnaître, son mauvais goût vestimentaire n'en est que plus éloquent. Au moins ma plainte lui aura servi à enlever cette cape blanche qui n'allait pas avec le reste de son ensemble déjà fort mal assorti. Mais changer de vêtement n'ôtera pas les traits de son visage et son allure physique qui me hantent depuis qu'il m'a agressée
Il semble que messire Spartakusss n'en soit pas à son coup d'essai vu qu'il semble connu des services de police et du tribunal !! Messire Spartakusss pense avoir réussi un habile tour de passe-passe en changeant de vêtements et en tentant de se cacher sous un chapeau, mais cela n’est qu’illusion. *Lysam baisse alors son regard, ses mains se refermant violemment sur la barre… ses yeux devenant plus humides* A cela je peux ajouter ce rire, rire que vous venez d’entendre icelieu… rire ironique, sarcastique dont il m’avait fait part en s’enfuyant alors, après m’avoir délestée de mes biens. *Lys se retourne une dernière fois vers le brigand, le montre du doigt*Une fois encore, je reconnais cet homme comme celui qui m’a rackettée. C’est bien lui ! *Relâchant doucement la barre, elle retourne à sa place, attendant la suite.

Accusé, levez-vous !

Nous, Debba_1er, Escavin de Lengadoc, allons vous donner lecture du jugement que Nous rendons dans l'affaire vous concernant.

Après avis de la dispute contradictoire l’accusation, après avis éclairé de messire le Procureur et audition des témoins nous avons statué, et statuons, pour que justice soit rendue, que :

Le manquement à la loi du Languedoc est réel et avenu. En conséquence, nous affirmons par là qu’il y a eu délibérément violation des article 4.5.3 et 4.5.5 du coutumier du Languedoc relatif au vol avec violence aggravées et au voie de faits.

En conséquence de quoi, nous, Escavin de Lengadòc, au vu et su de tous, dans le pur respect de la législation languedocienne, nous concluons que :

L’accusé est déclaré coupable de vol avec violence aggravées sur la personne de Lysam. En conséquence de quoi, nous le condamnons à une amende de cent écus et à la mise aux fers pour une durée de trois journées, enchaîné pieds et poings, sans aucune ouverture.

Informons que le présent verdict est en libre consultation dans les archives judiciaires du comte :
http://serenity.nuxit.net/univers-rr/justice-renaissante/languedoc/index.php?page=cj

Informons les parties qu'elles peuvent interjeter appel du jugement devant la Cour d'appel du Royaumes, selon la procédure afférente à cet organe juridictionnel.

Ainsi en a été jugé par le tribunal du Languedoc, en la personne d'escavin, Debba_1er, le 29ème jour de Juillet de l'an d'Horace 1457.

L'audience est levée.