Procès ayant opposé Elwë* au Comté du Languedoc
Elwë* était accusé de Trahison.
Nom du procureur : Christina64
Nom du juge : Eithne
Date du verdict : 13/11/1457
Lieu concerné par l'affaire : Languedoc
En ce jour du 16 septembre 1457, nous, Christina, Procureur du Languedoc, mettons en accusation Mestra Elwë*pour trahison.
En effet, suite à la loi martiale, cette personne se trouve sur le territoire du Languedoc et ce, sans autorisation.
Voici les articles de loi sur la loi martiale
Article 2.1.4.4. : La loi martiale ne peut être décrétée que lorsque l'intérêt général du Languedoc la requiert. Le décret de la loi martiale engendre automatiquement les mesures suivantes, sauf mention explicite contraire :
Article 2.1.4.5. : Toute personne qui désire pénétrer au Languedoc est contrainte de se signaler auprès des conseillers membres du conseil militaire, à savoir le comte, le capitaine, le connétable et le prévôt, et que toute personne ayant pénétré en Languedoc sans s'être au préalable signalée sera reconduite manu militari hors du Languedoc dans les plus brefs délais ;
Article 2.1.4.6. : Le décret de la loi martiale autorise le conseil comtal à décider d'ostraciser ou d'emprisonner, en dehors de toute procédure judiciaire, pour une durée limitée de 6 jours toute personne pouvant présenter une menace pour la sécurité du comté du Languedoc.
Article 2.1.4.7. : Toute autre mesure devra explicitement être indiquée dans le texte décrétant la loi martiale.
Nous rappelons que l'accusé peut se faire aider d'un avocat, reconnu par le barreau du Languedoc, pour sa défense. Voici l'adresse où vous pouvez en faire la demande :
http://chateau-montpellier.discutforum.com/salle-publique-f111/
*Christina alla s'asseoir laissant la parole à l'accusé.*
Accueillant le Languedoc, qu'elle lui avait dit son amie Palomma... A peine arrivée et déjà en procès, un record. Bien que d'habitude elle était de l'autre coté de la barre. A l'annonce de son nom elle se leva et dit d'une voix claire et sexy (ou pas)
Madame le procureur. Me voilà fort étonnée d'être ici devant vous. Je vois en vous une oreille attentive, alors laisser moi vous raconter une histoire. Je viens de Montbrison, un petit village du bourbonnais auvergne, aussi fameux pour son lac que ses alcooliques notoires. On y dénombre environ une taverne pour dix habitants. Mais je m'égare. Je suis donc partie de ce charmant petit village en direction du non moins charmant votre, sur les conseils d'une amie (pour plus d'information, voir aussi le procès pour trahison de Palomma) Pour les amateurs de vérité historique, voici devant vos oreilles attentives les propres mots qu'elle utilisa pour me convaincre de l'accompagner voir des amis qu'elle a ici : « Vient en Languedoc ma poule (c'est moi), les gens y sont ACCUEILLANTS tu t'y sentiras comme chez toi. L'homme est beau (elle prononça a cet instant un espèce de son guttural, et j'appris plus tard qu'elle avait prononcé le nom doux et mélodieux d'un des homme de chez vous, Tromal), et la bière y est fraiche ! » Attirante perspective, vous en conviendrez ! Me voilà donc arrivée chez vous, prête a profiter des plaisir de votre charmant village. Je descend donc à une auberge qui me promet une chopine et un repas chaud, et tout ca pour moins de 7 écus et 50 cents mesdames et messieurs (la Pépite, ouvert tous les jours de 6 heures a minuit. Nuit blanche le dimanche) Quelle n'est pas ma surprise, à peine ma chopine portée à la bouche, de me faire arrêter et trainer ici même pour trahison ! J'espère que mon humble histoire aura dissipé les malentendus qui m'ont conduite ici, et que je pourrais enfin gouter votre fameuse bière locale.
*Christina écouta l'accusé*
Vous vous dites voyageuse, permettez moi de vous rappeler que tout bon voyageur se doit de s'informer des lois en vigueur dans le Comté dans lequel il voyage.
La loi martiale a été déclarée le 3 Mai et diffusée en Gargote et réaffirmée le 12 septembre. Or vous n'avez fait aucune demande pour régulariser votre situation.
*Se tournant vers le juge*
Par conséquent je requiers une amende de 50 écu pour le chef d'inculpation de trahison et que l'accusé se mette en conformité avec la loi en quittant le Languedoc.
Je vous remercie votre honneur.
*Christina retourna s'asseoir en attendant la suite du procès*
La personne intéressée ne s'est pas manifestée.
Mensonges votre honneur !!!!
Certes, j'ai dis que la bière était fraîche, mais en parlant de l'homme beau je ne faisais certainement pas allusion à Tromal ! il est pas vilain à regarder, mais c'est pas le seul dans ce village, ne trouvez vous pas votre honneur ? Vous êtes vous-même peut être pas indifférente à ses charmes mais avouez qu'il y'en a d'autres ici et sûrement plus modestes, mais je vois à vos sourcils qui se rapprochent dangereusement que là n'est pas le sujet.
Comme vous le savez, moi aussi je suis comme mon amie Elwë, accusée à tors, de trahison, ce que je trouve honteux pour si peu de chose. En effet depuis quand est ce un crime de rendre visite à des amis et de profiter au passage de la bonne bière qui fait partie de votre patrimoine ? je trouve que votre sens de l'hospitalité laisse grandement à désirer depuis mon dernier passage ou est ce là votre façon de faire rester les gens ici ? Ne serait il pas plus courtois de leur demander poliment ? Nan parce que la méthode du procès peut en rebuter plus d'un, sachez le, vous avez de la chance que nous soyons bien élevées et pas du genre à prendre la mouche pour des broutilles de la sorte, n'enfin si on pouvait nous acquitter assez vite maintenant, c'est pas le tout mais on a de la route nous
Mon honneur.
Aujourd'hui est un grand jour puisqu'il nous est donné l'occasion de rendre justice contre l'ignominie de ces accusations, saisissons donc l'occasion.
Dame Elwë, que je rencontre ici même et qui avouons le, est des plus charmantes ;) a été emmené par son amie ici présente, j'ai nommé Palomma. Cette dernière l'a attiré ici en lui promettant monts et merveilles, à juste titre, puisque n'étant pas une montagne, je reste tout de même merveilleux, selon ma compagne du moins.
Qui allons nous donc blâmer? Le jeune fleur d'innocence au nom aérien, belle comme un astre? Ou sa perfide amie, certainement jalouse et qui l'a emmené ici je le soupçonne, en connaissance de cause!
Palomma savait certainement que ses nombreux voyages ici pourraient le l'innocenter facilement, tout comme elle espérait que sa pauvre et innocente victime croupisse en prison jusqu'à ce qu'elle soit vieille et aride...
je vous le demande donc Mon Honneur, graciez donc cette humble voyageuse dont le minois embellira le c'ur de nombreux concitoyens. N'avez vous pas mieux à faire que de perdre du temps à juger des innocents qui n'ont jamais fais le moindre mal? est ce donc ça le rôle de la justice?
JE me lève et Je m'insurge, car comme l'a dit Timothy Gustave: "Il faut cultiver la différence, et non pas l'indifférence!"
Merci
(Tromal sort, grogne en passant près de Palomma et adresse un clin d'oeil professionnel à l'accusée.)
En ce treizième jour du onzième mois de l'an d'Horace 1457, nous Aurore de Montbazon-Navailles dicte Eithne, Juge du Comté du Languedoc, allons procéder après lecture du dossier concernant l'affaire de Donà Elwë* au jugement :
Attendu que les faits remontent à plusieurs mois,
Attendu que Donà Elwë*, a quitté nos terres,
Nous prononçons la relaxe en notre âme et conscience. La justice ne saurait être juste et équitable après une si longue attente.
Faisons savoir à qui de droit, que le présent verdict est interjetable en appel suivant le Modus Operandi (mode opératoire) défini par le règlement de la Cour d'appel du royaume.
Le verdict a été rendu,
L'audience est levée.
Le prévenu a été relaxé.