Procès ayant opposé Pierrot63 au Comté du Languedoc
Pierrot63 était accusé de T.O.P..
Nom du procureur : Tachin2
Nom du juge : Phelipe
Date du verdict : 20/08/1455
Lieu concerné par l'affaire : Carcassonne
En ce jour du 31 juillet 1455, nous, Tachin2, Procureur du Languedoc, intentons un procès à l’encontre de Messire Pierrot63 pour insultes en taverne.
Voici la preuve de ses propos :
http://img442.imageshack.us/my.php?image=pierrot63dq6.jpg
Lors de ce procès, j'appellerai Dame Cerridween et Dame Florie, victimes des injures de l'accusé.
Nous demandons à Pierrot63 de venir s'expliquer devant les tribunaux du Languedoc.
La personne intéressée ne s'est pas manifestée.
* Tachin2 avait appris la mort de l'accusé durant la procédure. Il soupira et rangea les affaires en remerciant les témoins d'être venus à la barre.*
La personne intéressée ne s'est pas manifestée.
*Cerridween de Vergy se leva devant la cour qu’elle salua d’une inclinaison de tête, la main droite posée sur sa poitrine*
Votre honneur, il y a peu à dire, les faits parlent d’eux-mêmes. Nous nous trouvions, Dame Florie de Sarafsa et moi-même, en train de discourir en taverne. Sur ce un individu rentre, je le salue et sans motif, puisque nous ne le connaissions ni d’Eve ni d’Adam, nous lance en guise de bonjour « salutation bande de con ». Votre honneur, j’attire votre attention sur l’outrecuidance de ce malotru qui ne semble pas avoir appris les bonnes manières, surtout quand on s’adresse à la gente féminine, noble de surcroît, mais qui de plus ne connaît pas sa grammaire car l’insulte était déclinée au masculin… car lorsqu’on insulte, mon ami *elle se tourne vers Pierrot*, du moins quand on a l’audace de le faire, autant le faire avec une verve plus riche et un français correct. J’ajouterai enguise de conclusion que je trouve fortement déplaisant de se faire insulter ainsi, surtout sans motif et sans vergogne, et je souhaiterai que ce procès permette à ce charmant personnage d’apprendre la définition du mot politesse…
* La Dame de Léard, les joues légèrement colorées de rouge, se rassit en attendant la suite du procès *
* Florie se lève après l’intervention de Cerridween et s’approche de la barre avant de s’incliner dans une révérence appuyée *.
Messire Juge, Messire Procureur … * elle se racle le fond de la gorge * … pardon ! ! !
Messires disais je, je me porte témoin devant vous de l’odieux comportement de ce triste sir. Jamais on ne m’avait traité de la sorte … * elle jette un regard noir à l’accusé en s’enflant d’orgueil puis se retourne vers le juge *.
Nous traiter ainsi, mon amie Cerridween et moi-même, cela mérite un châtiment exemplaire. Où va t on si de nobles dames ne peuvent plus se détendre paisiblement en taverne sans se faire insulter de la sorte ? Si encore ce messire avait eu le courage de ses paroles, mais que nenni . Alors que je lui demandais réparation de ses paroles, il n’a su que prendre la fuite …. Devant une faible femme comme moi … * elle se tourne vers Cerridween et sourit * … Messire Juge vous avouerez qu’en plus de la goujaterie vous pouvez également ajouter aux « qualités » de cet homme la pleutrerie …
Voilà je n’ai rien à ajouter sauf qu’à mon sens vous devez sévir afin qu’il ne recommence point.
* Elle se recule de deux pas, fait une gracieuse révérence à l’adresse du Juge et du Procureur et vient se rasseoir près de Cerridween en lui adressant un sourire entendu…. *
-« Nous, Phelipe de Saunhac, Jutge de Lengadòc, constatons la mort de l’accusé. Puisse le Plus Haut juger de la vie de cet homme. »
Le prévenu a été relaxé.