Procès ayant opposé Olympiquelyon au Comté du Languedoc
Olympiquelyon était accusé de T.O.P..
Nom du procureur : Barros
Nom du juge : Phelipe
Date du verdict : 29/06/1455
Lieu concerné par l'affaire : Sur les chemins
Aujourd'hui, samedi 23 juin 1455, nous, Barros, procureur du Languedoc, intentons un procès à l'encontre de Messire Olympiquelyon pour vol et lésions corporelles graves.
En date du 22 juin 1455, Messire Olympiquelyon a rackété Scéo sur la route de Nîmes,
En voici les preuves :
http://www.servimg.com/image_preview.php?i=6&u=11181899
Par ces actes, l'accusé va à l'encontre des articles du coutumiers :
-"Article XXV : Vol
(1) Toute personne qui, pour se procurer un enrichissement illégitime, a soustrait une chose appartenant à autrui dans le but de se l'approprier est punie de l'emprisonnement et/ou de l’amende.
(2) Le vol est passible d'un emprisonnement de 3 jours au moins si son auteur fait métier du vol."
-"Article XXXXIV : Lésions corporelles graves
• Toute personne qui, intentionnellement, a blessé une personne de façon à mettre sa vie en danger est passible de l'emprisonnement et/ou de l’amende."
Nous demandons maintenant à Messire Olympiquelyon de venir s'expliquer devant le tribunal du Languedoc.
Nous ajoutons que Messire Sceo était un Moine cistercien, responsable du domaine abbatiale de Noirlac, et Procurateur de la sainte Abbaye.
Nous informons l'accusé qu'il peut faire appel au barreau du languedoc pour l'aider à assurer sa défense.
Monsieur le Juge,
Ai je le droit à une plaisanterie ou cette cour serait elle la caricature d'une bien triste hypocrisie.
Je ne perdrais pas de temps en réclament un avocat que je n'aurais sans doute jamais, en revanche j'aimerais que l'on me dise depuis quand les voleurs viennent ils porter plainte contre de bonne gens qui ne tente simplement de récupérer leurs biens?
Je n'avancerais pas de telle chosse si bien sur je n'en avais pas la preuve, allez donc voir pas vous même, je suis sur de l'individu si "honnête".
Au plaisir de connaitre votre réaction,
Olympe.
http://img339.imageshack.us/my.php?image=554852hb6.jpg
L'accusé plaide non coupable.
Les pièces présentés par l'accusé devant la cours ont été vu. Comme l'a montré la victime, Sieur Scéo, ils montrent des traces de manipulations : les êvenements ne se suivent pas correctement de façon droite et correcte. Les "preuves" avancées ont été intentionnellement fabriquées afin de tromper le tribunal. Des charges de faux et usages de faux pourront donc être retenu contre l'accusé dans ce procès.
L'accusé ayant déjà fait moulte victime sur les chemins (sieur Serbal), nous pouvons affirmer qu'il fait métier du vol, et que ça parole peut être fortement mise en doute devant ce tribunal.
Entendu que messire Olympiquelyon essaye de berner le tribunal, l'accusation recquiert une journée de prison pour faux, et une amende de 25 écus pour brigandage.
La personne intéressée ne s'est pas manifestée.
« Monsieur le juge,
L’accusation portée à mon égard est le fait d’un homme acculé par ses fautes, qui, plutôt que d’implorer la miséricorde du Très Haut ; son Père aimant, à travers l’aveu de ses pêchés, plonge corps et âme dans les limbes de la damnation par son vil parjure.
Permettez au membre du Saint Ordre Cistercien que je suis, de rétablir la vérité en vous narrant l’odieux crime commis par ce vil coquin.
Sachez tout d’abord Messires, que j’arpente les chemins de notre bon duché du Pays de Langue d’Oc seul et sans armes, car le Très Haut chemine à mes cotés et par ma foi il me préserve de la violence du monde.
Je place monsieur le juge, monsieur le procureur, ma confiance dans l’homme, car le crime d’attaquer un homme d’Eglise est si grand qu’il risque à lui seul de bouleverser l’ordre du monde voulu par le Très Haut, et ordonné par ses saints prophètes Aristote et Christos, loués sois leur nom.
Ce suppôt de la créature sans nom ne pouvait ignorer ma condition, l’habit blanc distinguant facilement le membre du clergé régulier. Hors l’accusé se jeta néanmoins sur moi et me laissa pour mort sur le bord du chemin. Pendant deux jours j’errais désorienté en dépérissant.
Et cet homme Messires, enfin il me semble avoir clairement montré qu’il ne s’agit plus d’un homme, la lumière divine ayant cessé d’éclairer ses actions, cet être fait de chair et de malice, ose dans un dernier soubresaut de vilenie présenter contre moi un odieux mensonge appuyé par un document douteux. Si évidemment composé de toutes pièces.
Quel individu sinon un hérésiarque oserait porter la main sur un homme d’Eglise !
Quel homme sinon un criminel trafiquerait la preuve censée l’innocenter. !!
Sceo se tourne vers Olympiquelyon :
« Puisse le Très Haut vous pardonnez vos crimes, mon fils, fait acte de contrition, sauvez votre âme ! »
Sceo se tourne vers le juge.
«Même si l’exposé des faits à dû soulever en vous une colère et une indignation bien légitime à l’encontre du prévenu. Et qu’il est vrai que crime accompagné de telles circonstances aggravantes mériterais la sanction suprême. Je sollicite cependant, messire, une faveur pour l’accusé dans le cas où celui-ci se repentirait de ses crimes.
Je vous prie de faire œuvre de miséricorde, comme il est recommandé dans le Livre des Vertus et de ne point faire procéder à la décollation de la tête de l’accusé car il est recommandé aux Hommes par le Très Haut de ne point faire couler le sang.
Ainsi permettez moi d’implorer pour l’accusé, que lorsque vous prononcerez la peine capitale, celui-ci ai le privilège d’être pendu ou brûlé, afin que sa mort ne sois pas à l’image de sa vie, une insulte a l’amour qu’a prêché si bien Aristote. »
-« Accusé, levez-vous !
Nous, Phelipe de Saunhac, Jutge de Lengadòc, allons donner lecture du jugement rendu par nous.
Après avis de la dispute contradictoire, après avis éclairé de messire le Procureur, après audition du témoin de l'accusation, nous avons statué, et statuons, pour que justice soit rendue, que :
Le manquement à la loi du Languedoc est réel et avenu. En conséquence, nous affirmons par là qu’il y a eu délibérément violation des textes LIV-AXXV du coutumier du Languedoc relatif au vol et violence aggravées
Nous, Jutge de Lengadòc, prenons acte du fait que l'accusé plaide non coupable et prétend avoir été la victime de l’accusation.
Nous, Jutge de Lengadòc, constatons que la preuve apportée au dossier s’avère être un faux, constituant une infraction au texte LIV-AXXXI relatif aux faux dans les preuves.
En conséquence de quoi, nous, Jutge de Lengadòc, au vu et su de tous, dans le pur respect de la législation languedocienne, nous concluons que :
L’accusé est déclaré coupable de vol avec violence aggravées.
L’accusé est déclaré coupable de fraude manifeste dans les preuves qu’il a apporté. En conséquence de quoi, nous le condamnons à une amende de deux cent écus et à la mise aux fers pour une durée de deux journées, enchaîné pieds et poings, sans aucune ouverture.
Ordonnons en sus que le présent verdict soit affiché en halle publique, au vu et su de tous, pour ce que la populace en soit informée ;
Faisons savoir à l'accussé, que le présent verdict est interjetable en appel suivant le mode opératoire défini par le règlement de la Cour d'appel du royaume.
Justice a été rendue !
Fa en Montpelhier, le 29 junh de l'an 1455. »
Le prévenu a été condamné à une amende de 200 écus et à 2 jours de prison ferme