Procès ayant opposé Aure62 au Comté du Languedoc
Aure62 était accusé de Haute Trahison.
Nom du procureur : Cebyss & Divinius
Nom du juge : Evanes
Date du verdict : 18/06/1458
Lieu concerné par l'affaire : Languedoc
En ce jour du 23 Mai 1458, nous Cebyss, procureur du Languedoc, mettons aux arrêts la dénommée Mestra Aure62, considérant qu'elle représente une menace pour la sécurité du Comté du Languedoc, dans le cadre de la loi martiale décrétée en ce 21 Mai dernier par Sa Grandeur Klan l'Acier. Etant bien précisé ici, qu'il s'agit d'une mise aux arrêts et aucunement d'un procès.
En effet dans la nuit du 22 au 23 Mai celui-ci a été reconnu participant à une révolte devant la Mairie de Montpellier
2010-05-23 11:51:2623-05-2010 04:07 : Une tentative de
révolte a eu lieu devant la mairie, et vous avez contribué à la mater.
Dans la mêlée, vous avez reconnu Aure62 parmi les assaillants.
Voici les articles de loi qui se rapportent à l'affaire
Article 2.1.4.4. ' La loi martiale ne peut être décrétée que lorsque l'intérêt général du Languedoc la requiert. Le décret de la loi martiale engendre automatiquement les mesures suivantes, sauf mention explicite contraire :
Article 2.1.4.5. ' Toute personne qui désire pénétrer au Languedoc est contrainte de se signaler auprès des conseillers membres du conseil militaire, à savoir le comte, le capitaine, le connétable et le prévôt, et que toute personne ayant pénétré en Languedoc sans s'être au préalable signalée sera reconduite manu militari hors du Languedoc dans les plus brefs délais ;
Article 2.1.4.6. ' Le décret de la loi martiale autorise le conseil comtal à décider d'ostraciser ou d'emprisonner, en dehors de toute procédure judiciaire, pour une durée limitée de 6 jours toute personne pouvant présenter une menace pour la sécurité du comté du Languedoc.
Article 2.1.4.7. ' Toute autre mesure devra explicitement être indiquée dans le texte décrétant la loi martiale.
Elle arrive enfin sur les lieux, après avoir erré dans les dédales de couloirs sombres et malodorants, le regard et les oreilles happés par tout ce qui l'entoure.
C'est la première fois qu'elle met les pieds dans un tribunal. Le brouhaha est indescriptible.
Elle écoute sans comprendre le jargon débité d'une voix d'outre-tombe, monocorde et métallique, qui l'accuse de trouble à l'ordre public !
Profitant d'un silence qu'elle identifie, peut-être à tort, comme une nouvelle inspiration, Aure fait un pas en avant, un sourire de commisération inscrit sur son visage :
« Madame le Juge, Madame le procureur,
Quoiqu'il s'agisse d'une mise aux arrêts sans autre forme de procès, je tiens malgré tout à rétablir la vérité.
Il faisait nuit ce matin là.
Je m'étais perdue dans les ruelles malfamées de votre ville après une soirée bien arrosée et j'étais à la recherche de mon hôtel.
Les loups de la Cité me guettaient, aussi n'ai-je eu d'autre choix que de frapper à la première porte venue, de manière un peu vive je n'en disconviens pas. Mais l'urgence était là, on en voulait à ma vie, du moins le crus-je.
« N'écoutant que [leur] courage qui [manifestement] ne [leur] disait rien », les locataires des lieux se gardèrent de me porter secours et me refoulèrent même !
Je n'ai su plus tard qu'il s'agissait de la mairie.
Voilà les faits.
Cependant vous dites que j'ai été reconnue avec tous mes attributs, dont vous conviendrez bien volontiers qu'ils sont particulièrement féminins. Malgré cela il me parait que c'est à un homme qu'il est fait allusion : « En effet dans la nuit du 22 au 23 Mai CELUI-CI a été reconnu participant à une révolte devant la Mairie de Montpellier ».
En conclusion, en plus des faits qui me disculpent, je sais de plus qu'il y a erreur sur la personne et que je n'ai donc rien à voir avec ce dont on m'accuse.
Le procureur nouveau,s avanca et salua l ensemble de la salle, Juge et Accusé!
Messieurs, et Mesdames nous sommes ici aujourd ui pour juger de l acte de Dame Aure62, accusé par le centre publique, de trouble a l ordre publique, lors d une hippique bataille pour se saisir de la Mairie de Montpellier dans la nuit du 22 au 23.
Nous sommes néanmoins en presence d une habille défense, qui tente de nous perdre en Histoire en tout genre...est il nécessaire de rappeler que le Languedoc, n'est pas une région qui sombre dans la nuit et le royaume du démon, dès que les flammes du soleil ne cessent!
Peut être n'y avez vous point fait attention ? Mais dans toutes les ruelles Importante des villes Languedocienne, idem pour les autres régions du Grand Royaume de France nous disposons de torches sous couvercle, permettant a tout individu de trouver l'écriteau ayant marqué " MAIRIE DE MONTPELLIER"...
Sauf erreur de ma part, ou alors sauf si votre vue n'est plus aussi habile, il aurait été difficile de ne pas avoir le Panneau qui occupe pres d'une façade entière du Mur du Bâtiment Administratif!
Pour les Gardes, ils ont bien vu le comportement agressif, mais peu ordinaire a une personne ayant abusée des plaisir du Raisins...
De plus est, il est demandé aux soldats de répondre a la simple question du, avez vous reconnu cet INDIVIDU...la réponse ne pouvant être que CELUI CI ....
Bref..Dame Juge..Nous avons a faire avec une tentative de manipulation du système Judiciaire, et surtout une tentative de déstabilisation des faits porté a l'encontre de la défense!
Je rappellerais que les gardes l'ont bel et bien vu tentant de saisir la mairie de Force, pour accomplir on ne sait quel acte!!
Nous Réclamons donc une peine de Prison de 3 Jours envers la Dame Aure62
La personne intéressée ne s'est pas manifestée.
En retard, comme d'habitude,
il s'était encore égaré. Il avait
répondu à sa convocation, et demandé
son chemin aux fuyants habitants, puis il
avait fini par trouver le chemin tout seul.
La salle il la connaissait, il revenait
encore chercher sa bouillotte pour avoir
troublé des désordres pas toujours publics.
Il s'avança vers les emplumés, et dit :
Dites donc, vos honneurs, je veux bien
témoigner de cette fameuse nuit, mais un
témoin, cela s'interroge, cela n'est pas
censé parler tout seul.
Comme personne ne me pose de question,
puis que je suis convoqué, je vais parler
tout seul, et bien tant pis pour vous.
Cette gueuse, je la connais, elle se laisse
peloter sans réchigner, croyez moi,
et c'est bien agréable, croyez moi
aussi!
Elle est ma compagne quand elle ne passe
pas en taverne, comme cet autre jour,
ou une soif subite l'entraîna, tôt dans
la soirée, vers ces lieux infects où
l'on retrouve les brigands, la soldatesque
puante et ivre, et les mercenaires ringards.
Je la laissai partir, et somnolai un peu.
La lune étant haute et ne la voyant pas
revenir, je partis dans les ruelles
infestées de rats, à sa recherche.
Le bruit plus que le hasard me guida vers
la place du village où la bouillante
bouillotte se crêpait le chignon avec
quelques soudards pour le moins aussi
ivres qu'elle
Je me mêlai au troupeau de soulards,
distribuai quelque coups de bâtons fort
peu efficaces sur les armures, et ramena
la bête au foyer, en l'occurence la
taverne où nous logeons.
Ensuite j'ai dû la besogner la nuit
durant pour l'émouvoir, la bière lui
ayant apparemment coupé la langue.
Je jure, sur mon champ, qu'elle n'a
pu participer à l'assaut matinal que
vous bavassez, d'autres assauts
étant en cours
La bouillote, elle est toujours comme
cela, semer la panique pour un soudard
qui n'a pas payé les faveurs, oui, et
c'est pour cela que je suis familier
de ce genre de lieux, d'ailleurs,
mais attaquer une mairie remplie de
verm..., euh d'éminences et de michetons,
ça, jamais, c'est sûr !
*reprend son souffle
Bon, vos honneurs, je peux la reprendre ?
Parce dans votre charabia vous parlez de
rets, alors que vos articles parlent de
racisme guerrier et du prix du son. Il ne
semble y avoir de relation entre votre
parchemin, votre cervelles et les âneries
que votre bouche dit...
* réfléchit un peu puis attendit une
parole ou une réponse
Accusée levez-vous!
En ce 18 juin 1458 à Montpellier, Nous Evanes, allons rendre notre jugement concernant l'affaire de Mestra Aure62 pour trouble à l'ordre public.
Tout d'abord, je tiens à citer L'article 4.6.9. : Haute trahison - Toute personne qui a commis un acte tendant à renverser par la violence les autorités politiques comtales ou municipales, ou à détacher une partie une partie du territoire languedocien, est passible de l'emprisonnement, et/ou de l'amende ou de la peine de mort.
Ainsi que l'article 4.6.10. du coutumier : Tout ressortissant non languedocien n'ayant pas de fait de lien ou de serment envers ce comté qu'il pourrait trahir, les Termes de Trahison et Haute-Trahison utilisés par la justice pour qualifier les manquements aux textes législatifs et aux permissions accordées par les coutumes ancestrales du Royaume de France seront considérées comme simplement référents de la gravité de l'acte et des peines prévues s'y
rapportant pour des Languedociens dans un soucis d'harmonie des peines encourues.
De ce fait, je requalifie l'acte d'accusation en Haute trahison.
Suite à l'instauration de la loi martial décrétée en ce 21 mai 1458 par sa Grandeur Klan L'Acier,
Suite à la menace que l'accusée représente pour la sécurité du comté du Languedoc,
Étant donné que l'accusée a été formellement reconnue lors de sa tentative de révolte contre la mairie de la ville de Montpellier,
Considérant que l'accusée tente de nier les faits, ne faisant donc pas acte de repentis,
Par conséquent, déclarons l'accusée Mestra Aure62, coupable des faits qui lui sont reprochés, et la condamnons à 3 jours de prison, conformément à l'article 2.1.4.6. du coutumier du Languedoc.
Remercions toutes les personnes que nous avons entendues au cours de ce procès et qui nous ont permis de rendre ce jugement.
Qu'il soit su que les parties peuvent faire appel de ce jugement en Cour d'appel.
L'audience est levée.
Le prévenu a été condamné à 3 jours de prison ferme