Procès ayant opposé Minette
Minette était accusé de Sorcellerie.
Nom du procureur : Inquisition
Nom du juge : Arthurcano
Date du verdict : 24/04/1459
Lieu concerné par l'affaire : Alais
Monsieur le juge, vous avez à juger une personne dont il est absolument certain qu'elle a commis des actes de sorcellerie. Est-elle une invocation ou un invocateur ? Nul ne sait. Ce qui est assuré, c'est qu'elle a perpétré ces crimes en compagnie de Jefflebarde.
De tels actes sont véritablement effroyables. Cependant, monsieur le juge, n'oublions jamais que cette ignoble créature, transfigurée par un affreux rictus qui est celui du Malin, est une créature de Dieu. Pour lui donner une petite chance d'échapper à la damnation éternelle, je vous demande donc la brûler sur la place publique.
Obéissant aux consignes laxistes du pouvoir temporel, nous allons néanmoins écouter le prévenu nous dire qui, parmi les personnes accusées, est l'invocateur, et qui sont les invocations. Peut-être, monsieur le juge, serez-vous touché par le témoignage du sorcier et ne le condamnerez-vous pas à la peine maximale. Je vous recommande, quant à moi, d'être clément envers l'âme du pêcheur, en étant sévère avec son corps.
L'évèque Zippo
Bonjour monsieur le juge
Ne sachant pas faire certaines actions, j ai alors donné la clé de chez moi à mon parrain pour qu'il m aide. Nous n habitons pas à la même adresse du tout. Il m a envoyé par écrit depuis toutes les informations dont j ai besoin sans avoir à lui redonner mes clés.
Pardon de cette erreur qui ne se renouvellera plus.
Cordialement Monsieur le juge
Minette
messire juge, Je confirme que Minette m a demandé de l aider et j aurai du lui envoyer par ecrits bien détaillées les marches à suivres pour l aider plutot qu elle me donne sa clé pour gérer son souci
Nous veillerons à faire ainsi les prochaines fois
Le prévenu a été relaxé.
Accusée, levez-vous,
En ce 24 avril 1459 à Montpellier, Nous Arthurcano, Juge du Languedoc, allons rendre notre verdict concernant l'affaire de sorcellerie de Mestra Minette.
Attendu que l'accusée est poursuivie par la Sainte Inquisition pour sorcellerie,
Attendu que l'accusée s'est présentée devant Nous pour assurer sa défense elle-même,
Attendu que l'accusée réfute la sorcellerie, que ses explications semblent raisonnables et introduisent un doute irréfutable.
Par conséquent,
Relaxons l'accusée de l'accusation de sorcellerie, le doute devant lui profiter.
Souhaitons ne jamais la recroiser dans l'enceinte de ce tribunal, en particulier en tant qu'accusée.
Remercions les parties et les informons qu'elles peuvent interjeter appel du jugement devant la Cour d'appel du Royaume, selon la procédure afférente à cet organe juridictionnel.
L'audience est levée.
Le prévenu a été relaxé.