Procès ayant opposé Felinia au Comté du Languedoc
Felinia était accusé de T.O.P..
Nom du procureur : Arthurcano
Nom du juge : Kelak
Date du verdict : 04/11/1459
Lieu concerné par l'affaire : Carcassonne
En ce jour du 26 septembre 1459, nous Arthurcano, procureur du Languedoc, mettons en accusation Mestra Felinia pour troubles à l�ordre public.
Je rappellerai tout d�abord les articles du Code Languedocien :
I-A-4-a. Nul n'est censé ignorer la loi.
I-A-4-b. Le Comté du Languedoc est régi par le droit coutumier.
I-A-4- c. Toute personne se trouvant sur le territoire languedocien doit respecter la législation en vigueur. Toute infraction est passible de poursuites judiciaires.
Votre honneur, je commence par vous énoncer les faits portés devant ce tribunal par l�accusation, faits qui ont débutés dans la nuit du 19 au 20 juillet 1459 en la bonne ville de Carcassonne et qui perdurent encore à ce jour.
Mestra Felinia est accusée de complicité de meurtre sur la personne du dénommé Avold, et comme si ce n�était pas suffisant, comme faits aggravant au dossier, Mestra Felinia propage paraît-il de graves menaces à l�encontre du comté Toulousain au sein de la bonne ville de Carcassonne.
Selon le critère du bon père de famille, est permise en Languedoc toute action que pourrai commettre une personne normalement sérieuse, raisonnable et soucieuse de ne causer aucun préjudice à autrui... et selon l'universalité d'action, est punissable l'acte qui mettrait gravement en péril la vie en société si tout citoyen se l'autorisait. Or si tous les citoyens de notre Languedoc agissaient de même que l�accusé, notre comté et les villes seraient dans triste état financier.
A la nature des faits exposés, si ces actes sont avérés, l�accusée Mestra Felinia ne ressemblerait donc en aucun cas à une telle personne !
Votre Honneur, l�accusée est donc présentée devant vous pour complicité de meurtre avec insultes et menaces pour faits aggravants.
J�appelle donc à la barre, pour la défense, la mestra Felinia, et pour la partie plaignante, le Mestre Arnaut Lo Tocasson ainsi que le jeune Baron Jehan_Djahen afin que toutes les parties viennent nous éclairer sur la nature des faits reprochés à l�accusé et que toute question puisse être éclaircie sur cette affaire particulièrement sensible.
Nous rappelons que l'accusé peut se faire aider d'un avocat, reconnu par le barreau du Languedoc, pour sa défense. Voici l'adresse où vous pouvez en faire la demande :
http://chateau-montpellier.discutforum.com/salle-publique-f111/
Je vous remercie votre honneur.
La parole est à la défense.
Bonjour Monsieur le Juge,
Je vais à nouveau redire ce que j'ai dit lors de la mise en accusation de mon Homme Bashir pour meurtre.
Cette nuit là je me suis fait agressée par Messire Avold qui a mis sa lame sous ma gorge et qui promenait ses mains sur mon corps.
Sans l'intervention de mon aimé je ne serais plus là.
Messire Avold avait bien signifié lors du combat qu'il tuerait mon aimé et qu'il finirait ce qu'il avait commencé avec moi.
Comme je l'ai dit je me suis reculée pour laisser les hommes s'expliquer, qu'aurais je pu faire d'autre ?
Je n'étais plus armée et moi face à deux hommes ne croyez vous pas qu'il y aurait eu un souci ?
Je trouve un peu fort quand même que la victime soit accusée de complicité de meurtre.
Devais je me laisser faire ? Ou pire lui donner une chance de s'en tirer pour qu'il finisse sa sale besogne ??
Mon aimé m'a sauvé la vie, c'est de la légitime défense.
En ce qui me concerne je n'étais pas en position d'agir, j'avais http://www.lesroyaumes.com/EcranPrincipal.php?l=0vraiment eu très peur, j'ai vu défiler ma vie, Monsieur le Juge.
Pour ce qui concerne les injures, je n'ai jamais au grand jamais injurier personne, ce n'est pas dans mes habitudes.
Ces deux hommes là bas nous ont jamais aimé, mon aimé parce qu'il est étranger et moi parce que je suis sa compagne.
Pour ce qui est de la menace au comté de Toulouse.
*Elle sourit*
Vous croyez vraiment que je sois assez stupide pour le crier haut et fort partout que je veux nuire à un comté, si c'est pour le faire réellement ??
J'étais perdue c'est vrai, complètement paumée, après avoir tout donné à mon comté et avoir dû tout lâcher à cause des hommes comme vous qui jugez sans nous connaitre.
Si je vous dis là maintenant devant tout le monde je vais assassiner la Reyne, vous allez ameuter tout le royaume ?
Je crains que la Reyne ne vous rit au nez et elle aurait bien raison.
Je n'ai rien fait de mal, je me bats pour Carcassonne, je m'investis du mieux que je peux.
Que peut on faire contre la méchanceté des hommes et leurs jalousies ?
J'en ai fini Monsieur le Juge, mon avocat Maître Bentich viendra également défendre mes intérêts.
Votre Honneur,
L'accusé, Mestra Felinia a effectivement assisté à la scène du drame lors de la nuit du 19 au 20 Juillet 1459, et en bonne position puisqu'elle aurait pu être la victime du triste messire dénommé Avold.
Néanmoins, nous pouvons conclure de la bonne foi de l'accusée qui, confrontée à un règlement de compte entre Mestre Bashir et Mestre Avold, n'est pas intervenue sans doute choquée par le fait de perdre la vie quelques minutes plutôt.
Aussi, compte tenu de la position actuelle de l'accusée au sein de l'OST ou elle y oeuvre en tant que sergent, il est évident que l'accusée Felinia soit digne de confiance et qu'elle oeuvre davantage pour le bien que pour le mal. Sa volonté la poussant à aider sa ville d'accueil.
Aussi, vu les propos de l'accusée qui semble assez tourmenté par cette accusation et qui parait de bonne foi.
L�accusation à beau prêter à Mestre Felinia des m�urs légères ou une morale qui laisse à désirer, nous sommes ici pour juger de la complicité de meurtre et non pour juger de ragots.
Enfin, vous le voyez votre honneur Mestre Arnaut lo Tocasson ne semble vouloir prendre parole dans cette affaire sans doute a-t-ilsconscience que l'accusée finalement n'était que la victime apeurée dans cette affaire. Aussi, je vous demande à la suite de mon réquisitoire de ne pas prendre acte des propos qui pourraient être dits ensuite par l'accusation compte tenu du délai qui leur a été accordé pour parlementer.
Nous, Cebyss, Procureur du Languedoc, demandons à ce que l'accusée soit reconnue non coupable des faits qui lui sont reprochés et qu�elle soit Relaxée !
*Félinia s'avança en ayant pris soin d'annoter les phrase de messire Jehan.*
Je n'ai jamais proféré de menaces, de chantages ou autres insanités à l'égard de ces personnes, je cite Messire Jehan.
Ah non ?! Fille de joie alors que je n�en suis pas une c�est quoi si ce n�est pas une insulte et lorsque vous m�avez chassé de chez vous avec perte et fracas alors que je venais vous proposer mon aide dans cette douloureuse épreuve justement parce que vous êtiez tout jeune ?! C�était quoi de la gentillesse ?
Je dirais que tuer un homme ivre, au lieu de simplement, le reconduire chez lui pour qu'il cuve son vin, aurait été plus approprié. Citation toujours
Qui était ivre vous ou Messire Arnaut ?? Parce que si vous parlez de mon agresseur il n�était pas ivre du tout et il était en pleine possession de ses moyens.
Il eut été plus charitable, plus aristotélicien de pardonner la mauvaise conduite d'un homme ivre, qui aurait présenté peut-être ses excuses le lendemain, plutôt que de le tuer pour un moment d'égarement, citation
Comment osez vous ? Les hommes ont-ils droit de toucher d�abuser une femme la nuit alors qu�elle s�y promène. Mon aimé devait il le laisser aller au bout de ses intentions ?
C�est ça la justice pour vous���. Si mon aimé n�avait pas été là mon corps aurait gît au sol malmené, violenté et mon âme passée à trépas.
Je le sais parce qu�Avold me l�avait dit et il avait commencé quand Bashir est arrivé.
Mais il est vrai que je ne suis qu�une gueuse et pas une grande dame de la Haute, ma parole n�a aucune valeur à vos yeux n�est ce pas��..
Notre Eglise prône le pardon. Si Felinia fait amende honorable, se fait baptiser je cite toujours
Je suis déjà enfant d�aristote, je suis baptisée. L�acte a été produit à l�église de Toulouse par Monseigneur Desiderade.
Je n�ai jamais renié l�église aristotélicienne pour preuve à Villefranche j�ai voulu intégrer les teutoniques mais le fait d�avoir un homme comme Bashir, n�ouvre pas toutes les portes hélas.
Comme bon nombre, on le juge avant de le connaître, on a peur de ce qu�on ne connaît pas alors on condamne c�est tellement plus facile.
Il me semble que les condamner à travailler pour pourvoir aux besoins de la famille du mort, je cite
Comment osez vous ? Avez-vous eu la moindre compassion pour moi qui ai subi ses assauts ?
Vous êtes vous posé la question de savoir si j�avais subi un traumatisme ?
Bien sur que non.
Peut être auriez vous souhaité qu�il parvienne à ses fins�..
*L'ottoman écouta sans ciller. Puis, quand vint son tour, il se leva, sans lâcher le juge du regard.*
Je suis Al Bashir Fathi Han, et je peux dire sans honte ne pas être un homme dont on dispose comme certains ont fait l'erreur de le croire. Mais tu me connais, désormais...
Donc, avant de donner mes mots pour que cette farce cesse avant que ceux qui pleurent sans courage se voient affubler de la honte d'être éconduits une fois encore, il me faut juste revenir sur le mot énoncé par celui qui travaille pour toi.
*Le doigt ambré de l'ottoman pointa le procureur, sans quitter le juge des yeux.*
Cet homme parle d'une loi qui, selon ses mots, autorise les "pères de famille" à agir. Doit-on comprendre que celui qui sourit en pliant le dos, pour bien montrer sa servilité est le seul exemple ? Et c'est bien le cas, cet exemple inclus-t-il les chiens si vieux qui,sentant la mort sur le seuil de leur minable vie, cherchent encore à mordre ?
Sans doute... Je remercie donc ton employé, Effendi, pour avoir remis ceci en lumière. Maintenant, mon propos, ici.
*Bashir ne pointe plus l'ouvrier judiciaire,et poursuit.*
Certains ici semblent avoir un don, Effendi. Celui de se croire au dessus de cette loi que tous, grâce à ton employé, ont entendu. Je trouve donc fort inconvenant que cette femme soit ici montrer du doigt, alors qu'elle a subi deux outrages... Oui, j'ai bien dit deux !
Le premier, nous convenons tous, même toi, Effendi, et cela servira la justice. Le premier, disais-je, est que la dénommé Félinia a été agressé violemment par un homme. Elle est donc victime ! MAis peut-être faudra-t-il donner une définition pour ceux qui sont sourds... Ou ceux qui n'ont pas encore assez d'années pour comprendre un discours simple. Et pour cela, je compte sur ta clémence, Effendi.
*L'ottoman sourit un peu, en direction du juge, et poursuit*
Je ne vois donc pas comment de victime on devient criminel... Sinon... Sinon...
*Là, il se masse le menton, faussement en reflection*
Sinon si la chose rend un service vital à ceux qui ont tout interet à se faire oublier. Car, Effendi... N'avons-nous pas encore la preuve d'un acharnement ? et si tu veux bien relire les minutes des derniers entretiens - dans l'affaire qui me concerne - tu jugeras par toi-même que le piètre verbiage du premier témoin n'a aucune direction digne d'un... Comment dites-vous ? ha oui... homme digne !
Donc, et pour ne pas donner plus de matière à cette vacuité qui pourtant est érigée en drapeau * Bashir ricane, il va finir par adorer ce vieux * il sera donc convenu que cette femme est une victime et qu'elle ne saura pas être tenue pour responsable de son agression.
De même ne saura-t-elle être responsable des accusations infondées, faites par ceux qui osent parler publiquement , qui s'applique au soit disant responsable de la mort de l�agresseur. et je puis sans honte - moi ! -, le dire, car j'y étais en première ligne, pendant que - une fois encore - ceux qui pointent un doigt vengeur se sont bien gardé d'avancer, tant la peur donnait à leur anatomie des taches diverses et variées...
Alors, je ne vois guère comment il serait possible de retenir qu'une femme sous le coup d'un attentat vital, serait responsable de la mort de celui même qui l'agressât...
Agressât ! Un mot érudit... J'espère qu'il sera compris, cette fois, des si bons... "pères de famille" !
J'en ai fini avec toi, Effendi.
*L'ottoman se rassied, impassible*
Voici son témoignage :
Ben avait laissé parler le procureur, et avait sourit, comment la justice allait elle être rendue,
Je n'ai rien à ajouter votre honneur, nous faisons confiance à la justice, et notre procureur Dona Cebyss à très bien résumé la situation. Nous attendons la décision de la cour avec sérénité
[ Il est assez particulier, voir même déroutant, de demander à ce que des propos « en retard » ne soient pas tenus en compte quand la personne ciblée a signalée son indisponibilité IRL liée à son état de santé au précédent LJD Procureur ]
* Arnaut, qui venait de reprendre place au tribunal suite à une crise aiguë de maladie de la pierre, demanda à prendre la parole. Après tout, il avait été appelé à témoigner et même si le procureur avait changé au cours de la séance tout en ignorant le fait qu'il avait signalée son absence, on ne pouvait pas l'empêcher d'accomplir son devoir de sujet de la couronne...*
« Bonjorn, veuillez m'excuser pour ce retard, je me serais bien passé de tomber malade mais ces choses là ne se commandent pas... »
* Marquant une pause, grimaçant sous un élancement douloureux, le vieil homme reprit...*
« Hors donc, je vois qu'on ne tient pas en compte les informations que je donne et que l'on en profite pour demander la relaxe en espérant que je ne sois pas en état avant la fin de la procédure...
Laissez moi contredire le Procureur, mes paroles méritent et doivent être prisent en compte quoi qu'on en dise, car dans le cas contraire, croyez moi que nous irons en cour d'appel...
Quoi qu'il en soit, concernant la prévenue, au risque de déplaire, je vous le dit, elle n'était pas du tout choquée, au contraire. Elle essayait de faire les yeux doux à un ivrogne qui a assisté à la fin de l'échange et qui se prenait pour un garde. De fait, elle continuait, après avoir causée la mort d'un homme, à attiser le courroux de son compagnon illégitime en se comportant comme une dévergondée...
De plus, l'on met en avant qu'elle est membre de l'ost, mais c'est un procès civil ! Son grade, ses charges ou fonctions dans l'armée languedocienne ne doivent en aucun cas influer sur ce procès, sinon pour aggraver la sanction, car un soldat doit montrer l'exemple !
Mais je vois qu'en Languedoc, quand on est la femme d'un Coms qui n'a pas fait son travail lors du précédent mandat et qui se parjure en public, il est naturel de défendre les criminels. Faites ce que bon vous semble, Toulouse sera avertie et Exat ajoutera ceci sur la liste des méfaits dont se rend coupable le comté, vous pouvez en être surs.... »
*Accompagné de gardes d'Exat, je me présente et écoute les mensonges qui font que je me tiens à l'écart de tout depuis quelques temps, et regarde l'ottoman, puis à mon tour, vient me présenter au juge.*
Bonjorn. Je suis Jehan_Djahen de Rieucros-Shaggash. J'ai en effet porté plainte contre cet homme que je reconnais, car il m'a non seulement traité de bastard, ainsi donc, traiînat une noble et vieille famille du Comté, mais en plus, il s'en ai pris à un homme qui n'est autre que mon précepteur, un homme qui fut le bras-droit de mes parents, et de mes grands parents.
Arnaut a par sa verve, et à l'aide des gardes d'Exat, tenté de maintenir l'ordre au sein de Carcassonne. Il m'a aidé en cela à faire mon devoir, à servir le Comté, car mon jeune âge ne me le permet point.
*Je regarde autour de moi, et poursuit.*
Il adviendra à la justice de ce Comté de voir si elle préfère croire les mensonges d'un étranger, ou la voix d'Exat qui s'est toujours montré droit.
Je me suis retiré du monde, ne voulant plus cotoyer ces personnes, qui non seulement, profèrent des mensonges, des propos souhaitant vengeance pour d'obscures raisons contre le Comté de Toulouse. Nous ne sommes pas vassaux de Toulouse, mais il nous semble que nos Comtés sont voisins et entretiennent de bonnes relations. Depuis que ces étrangers sont arrivés en la cité de Carcassonne, je me suis même vu retiré le droit d'aller dans certaines tavernes de façon tout à fait abusive. Mon langage n'est point ordurier, et je n'ai jamais proféré de menaces, de chantages ou autres insanités à l'égard de ces personnes.
Toutefois, Felinia s'est permise de forcer ma porte, de venir me voir dans l'appartement de ma mère, sans mon autorisation, violant ainsi ce moment où j'entrais pour la première fois dans ... les appartements de feux mes parents en l'hostel Shaggash.
*Je déglutis, et inspire profondément, parce qu'un de Rieucros-Shaggash, ça pleure pas.
Felinia est une femme qui cherche la compagnie des hommes, et ce n'est pas nouveau. Plusieurs personnes pourraient le confirmer. Cela attise forcément la jalousie de son homme, et d'ailleurs, je tiens à préciser que je doute que leur mariage soit aristotélicien. Pour conclure, je dirais que tuer un homme ivre, au lieu de simplement, le reconduire chez lui pour qu'il cuve son vin, aurait été plus approprié. Il eut été plus charitable, plus aristotélicien de pardonner la mauvaise conduite d'un homme ivre, qui aurait présenté peut-être ses excuses le lendemain, plutôt que de le tuer pour un moment d'égarement.
Notre Eglise prône le pardon. Si Felinia fait amende honorable, se fait baptiser, et se marie avec son compagnon de manière aristotélicienne, devant le Très-Haut, Christos et Aristote, cela pourrait convenir. Ceci dit, l'acte de tuer est difficilement pardonnable. Il me semble que les condamner à travailler pour pourvoir aux besoins de la famille du mort, ou à défaut, pour l'Eglise, reniant ainsi les velléités de fadaises de Dieu qui ne serait pas le Très-Haut.
*Tourné vers les membres de la Cour, je m'incline de nouveau.*
Honorable Cour du Comté du Languedoc, Voyez comme cet homme parle d'un membre de notre communauté, et comprenez que par leurs propos, ils rabaissent les personnes de bonne volonté de notre Cité. Exat a toujours été, est, et restera au service du Comté. Ces étrangers ne font que dénigrer les vassaux de la couronne du Languedoc.
Nous nous en remettons à votre Justice et votre Protection pour le bien-être de la cité de Carcassonne.
* Une nouvelle inclinaison de la tête, ma voix semble vouloir muer par moment, je deviens plus grand, bientôt, je serai majeur, et en âge de pouvoir agir par moi-même. Pour le moment, je reste tributaire de mon tuteur, et de mon précepteur, qui furent nommés dans le testament de feu mon père.*
Le prévenu a été relaxé.
Dans l'affaire opposant le Comté du Languedoc a mestra Félinia pour trouble à l'ordre public
Nous Kelak, Juge du Languedoc, en ce jour du 4 novembre 1459, après avoir lu les comptes rendu des différentes plaidoiries,
confirmons la requête du procureur de l'époque, Dona Cebyss de relaxer l'accusée.
En effet, la légitime défense ne fait pour nous aucun doute dans cette affaire et nous n'avons qu'a jugé ce seul fait pour cette affaire.
Nous sommes une cours de justice et pas une cours d'école.
Mestra Félinia vous êtes donc libre et lavé au yeux de la justice Languedocienne des accusations qui pesaient sur vous.
Puisse le très haut vous permettre de poursuivre votre travail à la caserne de Carcasonne,
chose pour lequel le Tres-Haut ne devrait pas avoir de mal.
Puisse t'il aussi faire un jour regner un climat serein à Carcassonne, Tâche hautement plus ardue.
Kelak Frappa son pupitre et fit évaquer la salle
Le prévenu a été relaxé.