Procès ayant opposé .richard. au Comté du Languedoc
.richard. était accusé de T.O.P..
Nom du procureur : Arthurcano
Nom du juge : Kelak
Date du verdict : 27/11/1459
Lieu concerné par l'affaire : Sur les chemins
En ce 17ème jour du mois de novembre 1459, Nous, Mestre Arthurcano, procureur du Languedoc, mettons en accusation Mestre .richard. pour Trouble à l'ordre public.
Votre honneur,
je vous énonce ci-après les faits, le mestre .richard. s'est attaqué, dans la nuit du 15 au 16 novembre 1459, à Mestra Tess. alors sur la route entre Mende et Alais.
Cette personne malfaisante, accompagnée de deux complices en les personnes de mestra Chipie.. et de Mestra Swan, ont barré le chemin à mestra Tess. et l�ont obligée à leur remettre tous ses avoirs alors qu�elle se trouvait seule profitant ainsi de sa faiblesse.
Mestre .richard. et ses complices ont ainsi pu profiter du peu de passage sur les chemins entre Mende et Alais, pour exercer leur oeuvre malfaisante, abandonnant ensuite mestra Tess. inanimée dans un champs et les bourses vident.
Votre honneur, je vous présente maintenant les preuves du racket effectué par mestre .richard. et ses complices :
http://imageshack.us/photo/my-images/810/capturetess.jpg/
Notre justice, votre honneur repose sur la coutume et deux points essentiels que je rappels ci-après.
Le premier est celui du critère du bon père de famille, hors selon ce critère, est permise en Languedoc toute action que pourrai commettre une personne normalement sérieuse, raisonnable et soucieuse de ne causer aucun préjudice à autrui... Ces actes commis sur la personne de Mestra Tess7, nous en conviendrons aisément ne ressemble en rien à l�action d�un bon père de famille.
Le second est celui de l�universalité d�action qui rend punissable l'acte qui mettrait gravement en péril la vie en société si tout citoyen se l'autorisait. Et cette fois encore, ces actes commis sur la plaignante ne laissent aucun doute quand au fait que ce critère est bafoué, si tout à chacun venait l�arme à la main pour détrousser les habitants de notre comté ou simples voyageurs, notre société serait en grand danger.
Ainsi votre Honneur, l�accusé mestre .richard. est donc présenté devant vous pour trouble à l�ordre public, à savoir brigandage et vol de biens sur la personne de mestra Tess.
J�appelle donc à la barre, pour la défense, Mestre .richard., et pour la partie plaignante, mestra Tess., plaignante dans cette affaire ainsi que mestre Midou, brigadier de Nîmes, afin que toutes les parties viennent nous éclairer sur la nature des faits reprochés à l�accusée et que toutes questions puissent être éclaircies sur cette affaire particulièrement sensible.
Nous rappelons que l'accusée peut se faire aider d'un avocat, reconnu par le barreau du Languedoc, pour sa défense. Voici l'adresse où vous pouvez en faire la demande :
http://chateau-montpellier.discutforum.com/salle-publique-f111/
Je vous remercie votre honneur.
La parole est à la défense.
La personne intéressée ne s'est pas manifestée.
**Le troisième larron de la bande était maintenant dans le box des accusés, et toujours la même fable, une dispute entre copains. Ben leva les yeux au ciel et se demanda, jusqu�où on pouvait aller pour tenter de se disculper.
Le procureur adjoint s'avança et prit la parole**
Votre honneur, que nous dis l'accusé ??? Une histoire de dégâts collatéraux suite à une sois disant dispute mais où va t'on s�arrêter, je sens que si on continue on va venir nous raconter que c'est la victime qui a foncée sur eux pour tenter de les détrousser. Si j�écoute bien l'accusé, ce serait la faute de sa rousse complice, parce qu'elle n�était pas à l'endroit prévu pour recevoir une correction.
Combien de temps allons nous devoir écouter les élucubrations de ce quidam. Et d'après lui ce qu'il a ramassé dans sa besace était à lui, cela se trouvait autour de la victime, mais c'est un hasard bien sur, et nous sommes occupé à juger un innocent sans peur et sans reproche, qui va peut être nous raconter qu'il a été battu par son père, violé par le sonneur de cloche et élevé par sa soeur qui a profité de lui.
Regardez la victime, entièrement défigurée, combine de temps va t il falloir pour que les cicatrices physique s'effacent et redonnent à cette jeune fille son sourire merveilleux, et pire encore les cicatrises psychologiques pourront elles un jour s'effacer et ne plus hanter les nuits de cette pauvre enfant, qui a été la victime de ses trois calculateurs malhonnêtes et fourbes !
Votre honneur, les faits sont établis et les preuves de la culpabilité de l'accusé tout à fait inéluctables. Pour cela je demande une amende de 50 écus et 3 jours de prisons, pour qu'il puisse aller compter le nombre de scarabées qui grouillent dans nos cachots, et en les étudiants il pourra comprendre que la loi ne peut être détournée et que la justice est toujours rendues.
Je vous remercie de m'avoir écouté et je suis persuadé qu'Aristote saura vous guider pour rendre un verdict juste et Aristotélicien !
La personne intéressée ne s'est pas manifestée.
*Le brun finit par arriver précipitemment dans la grande salle, et encore essouflé demanda à être entendu comme témoin puique son temps de plaidoirie avait été écoulé ...*
Le bon jour votr Jugeté !
J'me suis appelé comme témoin parce que j'me suis perdu en v'nant d'vant vous ...
Alors déjà c'est du grand 'n'importe quoi hein ... ha mais non pas vous ... c'est ma brune ... Chipie qu'elle s'appelle .. alors j'vous raconte hein ... donc ce jour là ça faisait des heures déjà qu'on avait passé, non pas caché dans des bosquet mais à faire les éteaux ... ben qui ... un étal des éteaux non ? ... bref, opn bouffait de l'échoppe depuis le matin et tout ça pour quoi ? ... des bottes !!!! et que j'en entendais des lamentations ... qu'elle avait mal aux pieds, que le cuir était craquelé ... qu'elle avait p'ûs rien pour marcher ... que j'lui laissais qu'la peau sur les os ... et encore, j'vous dis pas les méchancetés hein ... surtout qu'elle a suffisamment de fringues et de bottes pour habiller un régiment hein ... et encore j'suis sur que y en resterait encore ... mais nan, elle avait dans les mirettes une paire de bottes et elle voulait que j'lui donne des écus ... ha ben moi j'ai dit nan hein ... mais bon, ma brune elle a du caractère hein ... et quand sa suffit pas elle sort les arguments frappants ... meuh ... on s'tape pas d'ssus on s'esplique ... et pis surtout après j'vous dis pô les r'trouvailles hein ... hum .. enfin bref ...
Alors bon ... on s'chamaillait sérieux c'est sur et pis bon déns l'feu dl'action, j'ai cru que la rouquine v'nait aider ma femme ... la rouquine ? Swan quoi ... sauf que visiblement c'était pas elle hein ... j'me souviens pas trop hein ... j'évitais les mandales de ma chère et tendre alors bon sur que mes phalanges se sont écrasé sur une joue ... j'ai pas trop vu à qui elle appartenait mais bon ...
Après quand ça s'est calmé, dans la bagarres ma besace était par terre alors j'ai juste remis ce qui trainait dedans hein ... c'tait juste une dispute conjugale hein, pas un traquenard sordide ... et si du mais et du pain était pas à moi j'ai pas fait gaffe hein j'en avais d'jà dans ma besace alors bon ...
Et pis une affaire sensible c'est sur hein ... c'est que ma femme peut pas s'en empêcher hein ... alors c'est sur ma visiter les marché avec elle, c'est plus du sensible c'est de l'explosion à r'tardement ...
Enfin merci d'm'avoir écouté vot' honneur ...
*Chipie se radina une fois de plus au tribunal ... Un coup pour elle, un coup pour lui et t'jours pour la même chose ! Rha mais c'tait pas leur faute, fallait leur dire comment ?*
Vot' honneur,
C'est encore moi hein ... Bon apparemment, z'en avez pas marre de m'entendre raconter la même histoire alors j'vous le redis hein ... C'est d'la faute d'mon brun ! Il avait qu'à m'donner mes sous, on en serait pas là hein !! J'lui demandais pas la Lune, juste une paire d'bottes ...
Alors j'lui ai collé un gnon, lui une mandale ... Enfin ... C'est ce qu'il a cru mais j'l'ai jamais prise pa'ce qu'une dame a intercédé en ma faveur ! Faut que j'la remercie d'ailleurs hein ... Pa'ce que se sacrifier comme elle l'a fait ! Pour quelqu'un qu'elle connaissait pô en plus ! Vraiment, il faut la béatifier ...
Enfin bref ... Savez ça nous arrive souvent ... La dernière fois, c'tait pour ...
*La brune leur raconta un grand nombre de dispute qu'elle avait eu avec son brun et dont ils se contre fichaient éperdument et finit par fermer son clapet, laissant la parole à sa princesse ... *
La personne intéressée ne s'est pas manifestée.
Le prévenu a été reconnu coupable de trouble à l'ordre public.
Heureusement qu'il y avait de temps en temps des affaires qui changeait de l'ordinaire, celle ci en était une
écoutant les uns et les autres Kelak prit la parole
Bon et bien et bien voici donc l'homme dont la radinerie légendaire provoque tant de trouble à l'ordre publique sur nos terres
C'est inadmissible, moi mon épouse, paix à son âme, je l'ai toujours couverte de cadeau en tout genre, je ne l'ai pas contrainte à faire de douteux stratagème pour détrousser les honnetes gens.
Bon pour l'affaire qui nous concerne ici, il n'y a finalement pas eu de dérobage de bien mais un doute peristera toujours sur la culpabilité et sur les réels intentions de tout ce petit groupe.
Mais donc et puisque j'ai coutume de renforcer les peines de ceux et de celles qui ne se présentent pas devant le tribunal, il est normal qu'en retour je me montre plus clément devant ceux et celles qui répondent de leurs actes et nous offrent un peu Réquisitoire Performant
Ainsi nous, Kelak, Juge du Languedoc condamnons Mestre richard qui devrait plutot etre connu sous le noms d' Avard, en ce jour du 27 novembre 1459, à une peine de prison de 2 jours histoire de se calmer un peu et de réfléchir à la chance qu'il a d'avoir une épouse vivante et comme il est important de chaque jour lui faire comprendre l'amour qu'on lui voue par des petits présents.
Ainsi je vous condamne en plus à offrir une après midi euh comment disent les Anglois déjà ??? A oui je vous condamne à offrir une après midi Shopping avec votre épouse puisse t'elle trouver des bottes qui lui iraient bien.
Je tiens aussi à préciser que si d'aventure vos chemins devaient à nouveau croiser notre justice, craignez notre colère.
Informons la défense qu'elle peut interjeter appel du jugement devant la Cour d'appel du Royaume,
selon la procédure afférente à cet organe juridictionnel.
Kelak Frappa du marteau son pupitre et leva la séance
Le prévenu a été condamné à 2 jours de prison ferme