Procès ayant opposé Lerabot au Comté du Languedoc
Lerabot était accusé de T.O.P..
Nom du procureur : Arthurcano
Nom du juge : chrisliner
Date du verdict : 27/12/1459
Lieu concerné par l'affaire : Sur les chemins
Votre honneur, en ce jour du 11 Novembre 1459, Nous, Arthurcano, procureur du Languedoc, mettons en accusation Mestre Lerabot pour Trouble à l'ordre public.
En effet l'accusé s'est attaqué à Mestra Amy_lee, dans la nuit du 9 au 10 Novembre 1459, sur la route entre Arles et Nîmes. Cette pauvre demoiselle voyageait simplement sans rien demander à personne.
L'accusé, mestre Lerabot, a obligé Mestra Amy_lee à lui remettre sa bourse qui contenait 101 écus.
Votre honneur, je vous fait lecture de la preuve fournit par la victime lors d'un courrier adressé à la brigadière de Nîmes en la personne de dame Mounia.
"bonjour j'ai été raketté entre Arles et Nimes
10-11-1459 04:04 : Vous avez été racketté par Lerabot"
Notre justice, votre honneur repose sur la coutume et deux points essentiels que je rappel ci-après.
Le premier est celui du critère du bon père de famille, hors selon ce critère, est permise en Languedoc toute action que pourrai commettre une personne normalement sérieuse, raisonnable et soucieuse de ne causer aucun préjudice à autrui... Ces actes commis sur la personne de Dame Amy_lee, nous en conviendrons aisément ne ressemble en rien à l'action d'un bon père de famille.
Le second est celui de l'universalité d'action qui rend punissable l'acte qui mettrait gravement en péril la vie en société si tout citoyen se l'autorisait. Et cette fois encore, ces actes commis sur la plaignante ne laissent aucun doute quand au fait que ce critère est bafoué, si tout à chacun venait l'arme à la main pour détrousser les habitants de notre comté ou bien même simples voyageurs sur nos terres, notre société serait en grand danger.
Ainsi votre Honneur, l'accusé mestre Lerabot est donc présenté devant vous pour trouble à l'ordre public, à savoir brigandage sur la personne de mestra Amy_lee.
J'appelle donc à la barre, pour la défense, Mestre Lerabot, et pour la partie plaignante, Mestra Amy_lee plaignante et dame Mounia Brigadière ayant reçu la plainte, afin que toutes les parties viennent nous éclairer sur la nature des faits reprochés à l'accusée et que toutes questions puissent être éclaircies sur cette affaire.
Nous rappelons que l'accusé peut se faire aider d'un avocat, reconnu par le barreau du Languedoc, pour sa défense. Voici l'adresse où vous pouvez en faire la demande : http://chateau-montpellier.discutforum.com/salle-publique-f111/
Je vous remercie votre honneur.
La parole est à la défense.
La personne intéressée ne s'est pas manifestée.
Votre Honneur,
Nouvelle attaque d'un Brigand en notre comté et une nouvelle fois un vil brigand n'ose se rendre dans notre tribunal pour plaider sa cause. La honte, le remords ? Nuls ne le saura votre honneur.
Dans cette affaire, il n'y a nul doute sur le fait que l'accusé a brigandé Mestra Amy_lee, j'en veux pour preuve que l'intéressé ne daigne pas se présenter devant vous, la honte rejaillissant sans doute sur sa personne.
Aussi vu les témoignages à charge de l'accusation qui confirment les preuves apportées en ce tribunal et le vol dont Mestra Amy_lee a eu à subir de la part de ce vil brigand dénommé Lerabot.
Nous, Arthurcano, procureur du Languedoc, demandons à ce que l'accusé soit reconnu coupable des faits qui lui sont reprochés, qu'il soit jeté en prison pour une durée de 6 jours par nos gardes et qu'une amende de 100 écus correspondant au préjudice subis soit requise.
Enfin, Nous enjoignons l'accusé a faire amende honorable et que d'ici que le jugement soit rendu prenne contact avec la plaignante pour lui remettre 100 écus sonnant et trébuchant. Si la preuve nous est apportée (screens) dans les meilleurs délais que la plaignante puisse avoir retrouver sa bourse, faisons savoir à son honneur le juge Kelak, que nous envisagerions non pas la relaxe mais tout du moins une peine moins lourde laissée à votre discrétion.
La parole est une dernière fois à la défense!
Arthurcano se rassit sur son siège, regardant désespérément le siège vide de l'accusé et écoutant la suite du procès, une légère impression de procès pour rien.
La personne intéressée ne s'est pas manifestée.
Bonjour votre Honneur ,
Dans la nuit du 10 Novembre je me suis fait attaqué par Messire Lerabot, je me souviens de cet homme habillé de vert et de marron me demandent de ne pas crier il en allais de ma vie . Il m'a ensuite arraché ma bourse qui contenais 101 écus puis il s'est enfuis , sous le choc mais le plus rapidement possible je me suis rendu au bureau de la maréchaussée et Dame Mounia a très vite pris ma plainte en considération .
*Mounia avait écouté ce qui s'était dit avant de se présenter à la barre. Elle n'avait rien à ajouter*
Comme la demoiselle l'a dit, elle m'a prévenu des faits dès son arrivée à Nimes. 100 écus c'est pas rien alors j'ai fait aussi vite que j'ai pu malgré mon ventre arrondi!
Dans l'affaire opposant le Comté du Languedoc à Mestre Lerabot,
Nous, Mestre Chrisliner, juge du Languedoc, allons vous donner lecture du jugement que Nous rendons dans l'affaire concernant vous concernant .
Attendu que Messire Lerabot est accusé d'avoir brigandé Mestra Amy_lee dans la nuit du 09 au 10 novembre 1459 sur la route entre Arles et Nîmes.
Attendu que l'accusé n'a pas daigné se présenter pour expliquer son geste.
Attendu que les preuves apportées par le procureur sont irréfutables.
Attendu les témoignages à charge de l'accusation.
Attendu que nous jugeons cet acte de brigandage éminemment répréhensible car ne respectant pas le critère du bon père de famille et par la même à notre coutume.
Par ces motifs, Nous Chrisliner, juge du Languedoc, déclarons l'accusé Mestre Lerabot coupable des faits qui lui sont reprochés, et par cela décidons de le condamner à 6 jours de prison ferme, peine immédiatement exécutable à laquelle nous rajoutons une amende à hauteur du préjudice subit de 25 écus.
Remercions toutes les personnes que nous avons entendus au cours de ce procès et nous ayant permis de rendre ce jugement.
Informons les parties qu'elles peuvent interjeter appel du jugement devant la Cour d'appel du Royaume, selon la procédure afférente à cet organe juridictionnel.
Ainsi en a été jugé par le tribunal du Languedoc, en la personne du juge Chrisliner, le 27ème jour de décembre 1459.
L'audience est levée.
Le prévenu a été condamné à une amende de 25 écus et à 6 jours de prison ferme